Le 19 novembre 2017, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe ont organisé une réunion d’urgence au Caire à la demande de l’Arabie Saoudite. La réunion a porté sur l’ingérence de l’Iran dans les affaires intérieures des Etats arabes. L’Arabie saoudite s’est plainte du tir d’un missile balistique sur son territoire par les Houthis, soutenus par l’Iran. Bahreïn s’est plaint d’activités terroristes menées sur son territoire par des groupes soutenus par l’Iran, y compris une cellule récemment démantelée qui prévoyait de faire exploser des installations pétrolières.
- L’annonce finale de la réunion a vivement condamné l’Iran et son mandataire, le “Hezbollah libanais terroriste “, pour leur ingérence dans les affaires intérieures des États arabes. L’annonce a présenté deux exemples récents des activités terroristes et subversives de l’Iran: le tir d’un missile balistique sur Riyad, la capitale de l’Arabie Saoudite et le démantèlement d’une cellule terroriste au Bahreïn, gérée par les Gardiens de la révolution islamique iranienne, qui prévoyait d’attaquer des installations pétrolières de Bahreïn. Les principaux points de l’annonce sont les suivants :
- Condamnation de l’Iran pour son ingérence dans les affaires internes des États arabes, qui accroît les conflits ethniques dans le monde arabe. L’annonce appelle l’Iran à cesser de soutenir les groupes terroristes dans les pays du golfe persique et à cesser de financer les milices armées et les factions dans le monde arabe, en particulier au Yémen. L’annonce a également condamné l’incitation de l’Iran contre des États arabes.
- “Très forte condamnation” du tir d’un missile de fabrication iranienne sur Riyad : le tir, effectué par les Houthis au Yémen, qui sont soutenus par l’Iran, est une menace pour la sécurité nationale arabe.
- “Très forte condamnation” de l’ingérence iranienne au Bahreïn :
- Les activités terroristes menées par l’Iran au Bahreïn : Parmi les activités mentionnées figure l’explosion de l’oléoduc de Bahreïn par un groupe terroriste soutenu par les Gardiens de la révolution iranienne (voir l’annexe A).
- L’intervention de l’Iran dans les affaires intérieures de Bahreïn en soutenant les “groupes terroristes” en les formant et leur transférant des armes en contrebande. L’Iran a pour objectif de saper la stabilité et la sécurité de Bahreïn.
- L’établissement de “groupes terroristes” à Bahreïn financés par les Gardiens de la révolution et le Hezbollah libanais.
- Appel à l’Iran de cesser de soutenir les rebelles houthis: l’annonce a appelé l’Iran à cesser de soutenir les Houthis, qui s’opposent au gouvernement légitime du Yémen. L’Iran fournit des armes aux Houthis et le Yémen s’est transformé en une base de lancement de missiles sur les pays voisins et en une menace pour les activités marines dans le détroit de Bab al-Mandeb. Selon l’annonce, l’activité de l’Iran a des implications négatives pour la sécurité et la stabilité du Yémen, des pays voisins et de l’ensemble de la région.
- Désignation du Hezbollah comme organisation terroriste (paragraphe 9 de l’annonce finale) : “Le Hezbollah libanais terroriste collabore avec le gouvernement libanais dans le financement du terrorisme et des groupes terroristes dans les Etats arabes [en leur fournissant des armes] sophistiquées et des missiles balistiques. Le Hezbollah [doit] arrêter la diffusion de l’extrémisme et du sectarisme, cesser d’intervenir dans les affaires internes des Etats arabes et cesser de soutenir le terrorisme régional et les terroristes.”
- Interdiction de diffuser des émissions financées par le satellite iranien sur les chaînes arabes.
L’annonce finale des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe fait partie d’une campagne de l’Arabie saoudite visant à mettre un terme à l’ingérence de l’Iran dans le monde arabe. La langue utilisée reflète clairement l’aggravation de la confrontation entre le camp sunnite, dirigé par l’Arabie Saoudite, et le camp chiite, dirigé par l’Iran avec la participation de la Syrie et du Hezbollah (“l’axe”). La confrontation est caractérisée par des échanges dans les médias et par des combats sur le terrain dans des arènes au Moyen-Orient, y compris au Yémen et à Bahreïn (qui ont fait l’objet de l’annonce de la Ligue arabe). La forte condamnation de l’Iran et du Hezbollah dans l’annonce revêt surtout une importance politique et de propagande, mais ne mènera apparemment pas à des mesures pratiques à l’encontre de l’Iran ou du Hezbollah.
L’Iran et le Hezbollah favorisent le terrorisme et la guerre civile dans le monde
arabe : caricature publiée suite à l’annonce finale de la réunion d’urgence de la
Ligue arabe au Caire (Al-Bayan, EAU, 22 novembre 2017)
- En ce qui concerne la désignation du Hezbollah comme une organisation terroriste, ce n’est pas la première déclaration à ce sujet, puisqu’elle a été précédée par d’autres déclarations dans divers forums interarabes, y compris les réunions du Conseil des ministres des Affaires étrangères des États arabes et du Conseil des ministres de l’Intérieur des États arabes en 2016. [1]L’énoncé peut être utilisé pour la propagande par les ennemis du Hezbollah, compte tenu de l’accroissement des tensions internes résultant de l’affaire de la démission du Premier ministre libanais Saad Hariri. En tout cas, Hassan Nasrallah a rejeté l’accusation selon laquelle le Hezbollah est une organisation terroriste, affirmant qu’Israël menace l’organisation (ce qu’a également affirmé le Président libanais Michel Aoun) et que les armes du Hezbollah sont fondamentales pour la sécurité et la stabilité au Liban (voir l’annexe B).
Annexe A
Démantèlement d’une cellule terroriste à Bahreïn gérée par les Gardiens de la révolution iranienne
- Le 15 novembre 2017, le ministère de l’Intérieur de Bahreïn a organisé une conférence de presse après le démantèlement d’une cellule de cinq terroristes. Un des terroristes a été arrêté et les autres se sont enfuis en Iran. Les membres de la cellule s’étaient rendus en Iran en Juillet 2017 et étaient retournés ensuite à Bahreïn. À leur retour, ils ont loué un appartement et l’ont utilisé comme un laboratoire pour la fabrication d’explosifs. En Iran, ils ont suivi une formation militaire dispensée par des instructeurs des Gardiens de la révolution, comprenant la fabrication d’explosifs (Compte Twitter du ministère koweïtien de l’Intérieur, 15 novembre 2017).
Droite : Le directeur de la sécurité intérieure à Bahreïn lors d’une conférence de presse où il annonce le démantèlement d’une cellule terroriste dirigée par l’Iran.
Gauche : Détails desquatre terroristes qui se sont enfuis en Iran (Compte Twitter du ministère de l’Intérieur bahreïni, 15 novembre 2017)
- Les membres de la cellule terroriste avaient été chargés par les Gardiens de la révolution iranienne de commettre des attentats à Bahreïn, y compris des attaques contre des personnalités publiques et contre trois oléoducs (Compte Twitter du ministère de l’intérieur bahreïni, 15 novembre 2017).
- Les 12 et 14 février 2017, la cellule a attaqué une patrouille des forces de sécurité bahreïnies avec un engin piégé. Trois véhicules ont été endommagés.
- Le 13 août 2017, la cellule a attaqué une patrouille des forces de sécurité bahreïnies avec un engin piégé.
- Le 27 octobre 2016, la cellule a fait exploser un tuyau piégé dans une attaque contre un bus transportant des policiers à Manama, capitale de Bahreïn. Un policier a été tué et un autre blessé.
Annexe B
Réactions à la décision de la Ligue arabe
Rejet ou condamnation du communiqué de la Ligue arabe
L’Iran
- L’Iran a sévèrement critiqué l’annonce finale de la Ligue arabe. Le Président iranien Hassan Rouhani, dans un discours prononcé à Téhéran au sujet de la chute de l’Etat islamique en Syrie et en Irak, [2]a condamné la Ligue arabe et a critiqué son silence sur les crimes de l’Etat islamique. Il a déclaré que lorsque les terroristes de l’organisation ont décapité des Syriens à Alep, et lorsque les citoyens du Yémen ont été bombardés, la Ligue arabe n’a rien fait (Fars, 21 novembre 2017).
- Hossein Jaberi Ansari, ministre adjoint des Affaires étrangères, a déclaré que la Ligue arabe a pris sa décision en raison de la pression exercée par l’Arabie Saoudite. La décision, a-t-il affirmé, est en contradiction avec les politiques de nombreux États arabes, qui veulent élargir leurs liens avec l’Iran (Site Internet de la diplomatie iranienne, 20 novembre 2017). Yahya Rahim Safavi, conseiller militaire du guide suprême, a critiqué le fait que certains États arabes, qui ont été réduits en esclavage par les dollars de l’Arabie saoudite, ont désigné le Hezbollah comme une organisation terroriste (Mehr, 21 novembre 2017).
- La presse iranienne a également condamné la décision de la Ligue arabe. Selon un article du quotidien radical Kayhan publié le 21 novembre 2016, la Ligue arabe a initialement été mise en place pour lutter contre le “régime sioniste”, mais depuis sa fondation, elle n’a fait que publier de vagues déclarations. La récente déclaration à l’encontre de l’Iran et du Hezbollah, selon l’article, fait suite à la pression de l’Arabie Saoudite, et la Ligue arabe est incapable de faire autre chose que de délivrer des déclarations anti-iraniennes.
Le Hezbollah
- Le dirigeant du Hezbollah Hassan Nasrallah a prononcé un discours dans lequel il a fait référence à l’annonce de la Ligue arabe (al-Manar, 20 novembre 2017). Ci-après ses propos :
- Le Hezbollah, selon Nasrallah, n’envoie pas d’armes dans les États arabes, à l’exception de la bande de Gaza. Il s’est moqué de la Ligue arabe qui affirme que le Hezbollah soutient des organisations terroristes dans les Etats arabes, en leur fournissant des armes de pointe et des missiles balistiques. Selon lui : “Il s’agit de propos stupides et superficiels, sans valeur…” Le Hezbollah, a-t-il affirmé, n’a pas envoyé d’armes au Yémen, à Bahreïn, ou au Koweït et en Irak (“pas de missiles balistiques, pas d’armes de pointe, pas un seul fusil pour les Arabes…” [3]Cependant, Nasrallah a reconnu que le Hezbollah avait envoyé des armes, y compris des missiles anti-chars Qornet, à la bande de Gaza. [4]Quant à la Syrie, Nasrallah a affirmé que les membres de l’organisation en Syrie se battent avec leurs propres armes.
- Israël, et non pas le Hezbollah, est une menace pour le Liban :
- Selon Nasrallah, plusieurs ministres des Affaires étrangères, en particulier ceux de l’Arabie saoudite et de Bahreïn, ont déclaré aux Libanais que leur sécurité et leur stabilité étaient menacées par les armes du Hezbollah. En réponse, Nasrallah a affirmé que “la plus grande menace pour la sécurité et la stabilité du Liban est, était, et a toujours été l’occupation israélienne.” Les “armes de la résistance [du Hezbollah] sont le facteur fondamental dans la sécurité et la stabilité, avec le retrait de l’occupation israélienne du Liban.”
- Nasrallah a ajouté, en référence aux États arabes : “Qui défend le Liban d’Israël ? Vous ? Vos pays ? Vos armées ? Vos avions ?…Vous pouvez aider le Liban en ne vous mêlant pas de ses affaires… et ne nous envoyez pas vos organisations infidèles [cf., les organisations jihadistes salafistes], al-Qaïda et les autres, qui ont grandi dans les écoles du wahhabisme [courant de l’Islam qui préconise un retour aux racines, pratiqué en Arabie saoudite], et n’encouragez pas à Israël à porter un coup au Liban…”
- Le Hezbollah n’est aucunement impliqué dans le tir d’un missile balistique sur Riyad : Selon Nasrallah, le ministre des Affaires étrangères d’Arabie Saoudite a déclaré que le missile a été fabriqué en Iran, que les Iraniens l’ont introduit dans la région du Yémen contrôlée par les Houthis et que des membres du Hezbollah ont tiré le missile sur Riyad. En réponse, Nasrallah a dit : “Je nie catégoriquement cette accusation. Personne du Hezbollah au Liban n’a de lien avec le missile, ni des missiles tirés par le passé ni des missiles tirés à l’avenir” (Ahad, 20 novembre 2017).
Les organisations terroristes palestiniennes
Le Hamas
- Le Hamas a publié un communiqué se déclarant opposé à la désignation du Hezbollah au Liban et de la résistance palestinienne comme des organisations terroristes. Le terrorisme d’Israël (“l’ennemi sioniste”) contre le peuple palestinien est ce qui devrait être l’objet d’une objection. Le Hamas a appelé la nation arabo-musulmane à s’unir pour faire face à “l’ennemi sioniste” et à aider le peuple palestinien à restaurer ses droits (Site internet du Hamas, 20 novembre 2017).
- Ci-après d’autres réponses de hauts responsables du Hamas :
- Moussa Abu Marzouq, membre du bureau politique du Hamas, a affirmé que le Hezbollah est une organisation terroriste et que “si cette désignation est votée, le même sort nous attend tous” (Compte Twitter de Moussa Abu Marzouq, 19 novembre 2017). Il a ajouté qu’une telle décision pourrait conduire à une alliance avec Israël et placer les “forces de la résistance”, dont le Hamas et le Jihad Islamique Palestinien (JIP) “en ligne de mire” (Compte Twitter de Moussa Abu Marzouq, 20 novembre 2017).
- Mahmoud al-Zahar, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré que le Hezbollah est un mouvement de “résistance” qui a libéré le Sud du Liban d’Israël en utilisant la résistance et le fait de la qualifier “d’activité terroriste” ne fera qu’aider à soutenir le “programme sioniste” (al-Manar, 22 novembre 2017).
Le Jihad Islamique Palestinien
- Le JIP s’est déclaré surpris que l’annonce de la Ligue arabe n’inclue pas une condamnation de l’action d’Israël contre les Palestiniens, mais condamne ceux qui “s’opposent à l’occupation sioniste et soutiennent les droits de la nation palestinienne.” Le JIP a condamné la désignation du Hezbollah comme une organisation terroriste, en disant qu’une telle décision ne sert qu’Israël (Paltoday, 20 novembre 2017).
Le Front Populaire de Libération de la Palestine
- Le FPLP a déclaré dans un communiqué que la désignation par la Ligue arabe du Hezbollah comme une organisation terroriste est “une agression contre la nation arabe tout entière, et reflète l’hégémonie de l’Arabie saoudite dans la Ligue.” Le FPLP a appelé “les forces de libération dans le monde” à s’unir autour de “l’axe de la résistance” [cf., l’Iran, la Syrie et le Hezbollah]. Ces forces doivent faire face à la politique américaine et s’opposer à la récente décision de la Ligue arabe contre le Hezbollah (“la résistance libanaise”) et l’Iran (Site internet du FPLP, 20 novembre 2017).
Soutien à l’annonce
L’Arabie saoudite
- Le 20 novembre 2017, Adel al-Jubeir, le ministre des Affaires étrangères de l’Arabie Saoudite, a été interviewé par la chaîne égyptienne Extra News après la réunion d’urgence de la Ligue arabe organisée au Caire. Il a affirmé que l’Iran était une menace pour la sécurité nationale des États arabes à cause de son intervention dans leurs affaires intérieures et de son soutien à des groupes terroristes. Il a appelé la communauté internationale à prendre des mesures contre l’Iran pour mettre fin à ses politiques. Il a ajouté que les Saoudiens examinent des mesures supplémentaires contre le Hezbollah pour faire pression sur l’organisation. Il a précisé que le Hezbollah blanchit de l’argent au Liban et trafique de la drogue, et que c’est une milice arabe qui dépend de l’Iran (Chaîne Extra News, 20 novembre 2017).
La Jordanie
- Ayman Safadi, le ministre jordanien des Affaires étrangères, s’exprimant devant la réunion de la Ligue arabe au Caire, a déclaré que la sécurité arabe était une cause commune et toute menace à un pays arabe était une menace commune. Il a ajouté que la sécurité de l’Arabie saoudite et de Bahreïn fait partie intégrante de la sécurité de la Jordanie, et par conséquent, la Jordanie condamne et rejette toute attaque contre eux (al-Hadath News, 19 novembre 2017).
Bahreïn
- Khalid bin Ahmed al-Khalifa, le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn, a salué “la décision condamnant l’Iran et ses mandataires régionaux, dirigés par “le Hezbollah libanais terroriste.” La décision, a-t-il dit, vient confirmer l’importance de la sécurité et de la stabilité de l’Arabie saoudite et de Bahreïn (Compte Twitter du ministère des Affaires étrangères de Bahreïn, 19 novembre 2017). Il a ajouté que “nous tenons à rappeler au Président du Liban que ses alliés du jour [cf., le Hezbollah] sont d’anciens ennemis, qui ont comploté contre lui, qui ont tué Rafiq al-Hariri, qui se sont transformés en une armée de facto et placent le Liban dans une situation dangereuse” (Compte Twitter du ministère des affaires étrangères de Bahreïn, 19 novembre 2017).
Les Emirats arabes unis
- Anwar Qarqash, le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, a salué la décision de la Ligue arabe, condamnant la politique régionale de l’Iran. Il a déclaré que l’Iran avait pour objectif de saper la stabilité régionale. Il a ajouté que la décision “critique le caractère terroriste du Hezbollah, le mandataire de l’Iran, qui joue un rôle important dans la déstabilisation régionale” (Compte Twitter du ministère des Affaires étrangères des EAU, 20 novembre 2017). Il a appelé le Liban à préserver le principe de non-ingérence dans les affaires de ses voisins ou dans les affaires régionales (Compte Twitter du ministère des Affaires étrangères des EAU, 20 novembre 2017).
[1] Le Conseil des ministres des Affaires étrangères des pays arabes s'est réuni au Caire le 11 mars 2016 et a publié une déclaration désignant le Hezbollah comme une organisation terroriste. Le Liban et l'Irak ont voté contre la décision ; l'Algérie s'est abstenue (al-Arabiya, 12 mars 2016). La décision a été prise après la décision des ministres de l'Intérieur des pays arabes de désigner le Hezbollah comme une organisation terroriste lors d'une réunion sur le terrorisme et la guerre civile qui s'est tenue le 2 mars 2016, en Tunisie (al-Jazeera, 1er mars 2016). Le 3 mars 2016, le Conseil de coopération des pays du Golfe a décidé de désigner le Hezbollah comme une organisation terroriste (al-Jazeera, 3 mars 2017). ↑
[2] Malgré sa chute, l'Etat islamique continue de fonctionner comme une organisation terroriste. ↑
[3] Le soutien du Hezbollah aux émissaires de l'Iran en Irak, à Bahreïn et au Yémen est principalement caractérisé par l'envoi d'experts militaires et par des formations. Les armes des divers groupes, dont les Houthis au Yémen, sont envoyées par l'Iran. ↑
[4] Salah al-Bardawil, membre du bureau politique du Hamas, a été interviewé par le journal londonien al-Sharq al-Awsat sur les propos de Nasrallah qui a reconnu que le Hezbollah avait envoyé des missiles Qornet dans la bande de Gaza. A savoir si le Hamas avait reçu les missiles, Salah al-Bardawil n'a pas nié l'existence d'une coopération entre le Hezbollah, le Hamas, la "résistance" et l'Iran (mais n'a pas directement répondu à la question). ↑