- Aucune attaque significative n’a été commise cette semaine en Judée-Samarie et le calme a régné à la frontière entre Israël et la bande de Gaza.
- Les forces de sécurité israéliennes ont arrêté trois arabes israéliens résidents d’Umm al-Fahm soupçonnés d’avoir planifié une fusillade sur le Mont du Temple. Leur interrogatoire indique qu’ils soutenaient l’idéologie de l’Etat islamique. Deux armes et des munitions ont été trouvées en leur possession.
- Le 3 octobre 2017, les membres du gouvernement de consensus national menés par Rami Hamdallah sont arrivés dans la bande de Gaza via le terminal d’Erez. La délégation devrait œuvrer au transfert des autorités, notamment au sujet des terminaux et du contrôle des services de sécurité.
- Les porte-parole du Hamas ont souligné leur soutien au processus tout en avertissant qu’ils ne permettront aucune atteinte à leurs armes (“l’arme de la résistance”). Ces propos témoignent du fait que l’autorité réelle de la bande de Gaza restera aux mains du Hamas même si les prérogatives seront apparemment transférées au gouvernement de consensus.
Manifestations, affrontements et émeutes
- Les émeutes et les affrontements se sont poursuivis tout au long de la semaine en Judée-Samarie. Les tirs de pierres et de cocktails Molotov se sont également poursuivis. Les forces de sécurité israéliennes ont continué leurs activités antiterroristes en Judée-Samarie, arrêtant plusieurs dizaines de Palestiniens soupçonnés d’activité terroriste et saisissant des armes et des objets utilisés dans les émeutes. Ci-après les principaux événements :
- Le 1er octobre 2017 – Au cours d’une activité des forces de sécurité israéliennes à Bayt Nahim (région de Hébron), quatre fusils, de l’équipement optique, un détecteur de métaux et des munitions ont été découverts (Page Facebook Red Alert, 1er octobre 2017).
- Le 30 septembre 2017 – Un cocktail Molotov a été lancé une position de Tsahal à Har Hébron, sans faire de victimes. Des fouilles ont été lancées pour retrouver les terroristes (Page Facebook Red Alert, 2 octobre 2017).
- Le 29 septembre 2017 – Des tirs d’une arme légère ont visé une position de Tsahal à Beit El, sans faire de blessés. Des dégâts ont été causés (Page Facebook Red Alert, 29 septembre 2017).
- Le 29 septembre 2017 – Des Palestiniens ont lancé des pierres sur des forces de Tsahal opérant dans le secteur d’Al-Aroub, dans le Gush Etzion. Un soldat de Tsahal a été légèrement blessé (Page Facebook Red Alert, 29 septembre 2017).
- Le 28 septembre 2017 – Des Palestiniens ont déposé deux engins piégés entre Bayt Fajar et la zone industrielle d’Etzion. Deux terroristes ont été arrêtés par les forces de sécurité israéliennes et transférés pour être interrogés (Page Facebook Red Alert, 28 septembre 2017).
- Le 28 septembre 2017 – Un Palestinien résident illégalement en Israël a été arrêté par la police israélienne sur un site de construction à Tel-Aviv. Il a avoué durant son interrogatoire avoir planifié de commettre un attentat à l’arme blanche avec un couteau qu’il s’apprêtait à acquérir (Page Facebook Red Alert, 28 septembre 2017).
Principaux attentats de l’année écoulée[2]
Arrestation de résidents d’Umm al-Fahm soupçonnés d’avoir planifié une fusillade sur le Mont du Temple
- Au cours d’une opération des forces de sécurité israéliennes, trois résidents arabes israéliens d’Umm al-Fahm ont été arrêtés, dont un mineur âgé de 16 ans, soupçonnés d’avoir planifié de commettre une fusillade sur le Mont du Temple, à l’image de l’attaque commise le 14 juillet 2017 dans laquelle deux policiers ont été tués (les auteurs de l’attaque étaient également originaires d’Umm al-Fahm). Selon les premiers éléments de l’enquête, peu après l’attaque, deux des suspects, dont le mineur âgé de 16 ans, ont prévu de commettre également une fusillade sur le Mont du Temple. Au cours de l’enquête, ils ont remis deux armes et des munitions qui devaient être utilisées dans l’attaque. L’enquête montre qu’ils soutiennent l’idéologie de l’Etat islamique et avaient planifié l’attaque dans ce contexte. Un fusil de type Carl Gustav a été trouvé au domicile du troisième suspect, également partisan de l’Etat islamique.
Tirs de roquettes en Israël
- Au cours de la semaine, aucune roquette n’a été tirée en territoire israélien.
Répartition mensuelle des tirs de roquettes
* Six des roquettes tirées en Février ont été tirées depuis la Péninsule du Sinaï sur Eilat, apparemment par des membres de la Province du Sinaï de l’Etat islamique.
** Au mois d’Avril, une roquette a été tirée de la Péninsule du Sinaï et s’est abattue en territoire israélien. L’engin a été tiré par des membres de la Province du Sinaï de l’Etat islamique.
Répartition annuelle des tirs de roquettes
La situation humanitaire dans la bande de Gaza
L’approvisionnement en électricité
- La compagnie électrique a annoncé que l’électricité dans la bande de Gaza était actuellement fournie par tranches de quatre heures, avec 12 heures d’interruption, suite à l’inactivité d’une des lignes électriques dans la région de Khan Yunes et Rafah (Dunia al-Watan, 27 septembre 2017).
L’UNRWA
- L’UNRWA a annoncé avoir reçu un don du Japon d’une valeur de 10.2 millions de dollars pour les camps de réfugiés palestiniens. Selon l’agence, 3.7 millions de dollars seront alloués aux réfugiés de la bande de Gaza (Qudsnet, 27 septembre 2017).
Salah al-Bardawil remplacé à la tête de la chaîne Al-Aqsa
- La presse palestinienne a annoncé que Salah al-Bardawil, membre du bureau politique du Hamas, porte-parole de l’organisation et propriétaire de la chaîne Al-Aqsa a mis fin à ses fonctions de responsable de la chaîne. Son remplaçant sera Wassam Afifa, actuellement rédacteur en chef d’Al-Resalah.net (Al-Quds, 30 septembre 2017). Pour l’heure, la raison du départ d’al-Bardawil n’est pas claire mais pourrait être liée à sa possible nomination au poste de responsable du département d’information du Hamas (Madar News, Sawt Fatah, 30 septembre 2017).
Salah al-Bardawil (Compte Twitter de Salah al-Bardawil, 1er octobre 2017)
Arrestation de membres du Hamas en Libye
- Sadiq al-Sur, responsable des enquêtes au bureau du procureur général de Libye, a annoncé que quatre membres du Hamas responsables de transfert d’armes en Egypte et d’informations sécuritaires ont été arrêtés en Libye. Selon lui, les quatre opéraient dans un premier temps dans la ville de Benghazi, puis ont déplacé leurs activités à Tripoli, où ils ont été arrêtés (Al-Watan, 28 septembre 2017). Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas, a démenti les propos du responsable des enquêtes, affirmant que le Hamas n’est pas impliqué dans les affaires des pays arabes ou d’autres pays. Selon lui, le Hamas est concentré sur la “Palestine” uniquement et son combat contre Israël. Il a appelé à mettre un terme à ces mensonges (Site Internet du Hamas, 29 septembre 2017).
Flottille pour la bande de Gaza
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La “coalition de la liberté” aurait débuté ses préparatifs en vue du lancement d’une nouvelle flottille composée de plusieurs navires qui devrait partir de Chypre et arriver dans la bande de Gaza afin de tenter de briser le siège.
Selon l’organisation, ces préparatifs ont débuté il y a environ sept mois et la flottille devrait prendre la mer début 2018 (Shihab, 28 septembre 2017).
- Zaher Birawi, activiste palestinien de Grande-Bretagne, proche des Frères Musulmans et du Hamas, a récemment accordé une interview au journal Felesteen du Hamas, dans laquelle il a détaillé les nombreuses difficultés liées à l’envoi de navires dans la bande de Gaza, tout en tentant de minimiser leur importance. Birawi a souligné que le but principal des flottilles est lié à la propagande : garantir que le sujet des Palestiniens et du siège de la bande de Gaza reste en tête de l’agenda international, diffamer Israël et donner de l’écho aux campagnes politiques et médiatiques liées aux convois[3].
Préparatifs dans la bande de Gaza
- Le Hamas et l’Autorité Palestinienne ont fait état d’un léger optimisme au sujet de l’accord de réconciliation. Dans le cadre des préparatifs en vue de l’arrivée de membres d’une délégation du gouvernement de consensus dans la bande de Gaza, une délégation de la garde présidentielle est arrivée à Gaza et a rencontré des représentants du ministère de l’Intérieur du Hamas, le ministre des Travaux publics et des officiers des divers services de sécurité. Durant la rencontre, les membres de la délégation ont discuté des préparatifs en vue de la visite, notamment des mesures adoptées pour la sécurité des membres du gouvernement. Iyad al-Bassem, porte-parole du ministère de l’Intérieur dans la bande de Gaza, a déclaré que les services de sécurité dans la bande de Gaza avaient terminé les préparatifs sécuritaires en vue de l’arrivée du gouvernement de consensus. Dans ce cadre, les membres des services de sécurité seront déployés dans les rues et aux principaux carrefours et près des installations électriques (Al-Resalah.net, 1er octobre 2017)
- En parallèle, une délégation de hauts responsables égyptiens est également arrivée dans la bande de Gaza, composée de l’ambassadeur d’Egypte en Israël Hazem Khairat, et de membres des services de renseignements généraux (Felesteen, al-Yawm, 1er octobre 2017). Les membres de la délégation sont entrés par le terminal d’Erez et devraient contrôler le processus de remise des ministères du gouvernement aux ministres du gouvernement de consensus national (Page Facebook Shihab, 1er octobre 2017). La presse palestinienne a annoncé que le ministre égyptien des Renseignements, Khaled Fawzi, est arrivé dans la bande de Gaza le 3 octobre 2017 avec le gouverneur de la province du Sinaï (Ma’an, 2 octobre 2017). Les membres de la délégation ont rencontré Ismail Haniya et Yahya al-Sinwar (Dunia al-Watan, 2 octobre 2017).
- Yahya al-Sinwar, chef du bureau politique du Hamas dans la bande de Gaza, s’est réuni avec le comité de gestion et des sous-ministres pour les mettre à jour des décisions prises pour promouvoir la réconciliation. Il a demandé instamment de ne pas interférer avec le fonctionnement des ministères en aucune manière (Al-Quds, 27 septembre 2017). Dans le cadre de la réconciliation nationale et de l’accord conclu, le ministère de l’Intérieur de la bande de Gaza a annoncé la libération de plusieurs prisonniers du Fatah (Palinfo, 1er octobre 2017).
Préparatifs de l’Autorité Palestinienne
- Au cours de la réunion hebdomadaire du gouvernement à Ramallah, Rami Hamdallah, Premier ministre du gouvernement de consensus national, a déclaré que plusieurs comités ministériels avaient été nommés pour le transfert au gouvernement du contrôle des terminaux, des forces de sécurité et des différentes institutions gouvernementales. Il a ajouté qu’une cellule nationale a également été mise en place, chargée de traiter des questions de citoyenneté, de l’administration et du droit et comprendra plusieurs ministres du gouvernement de consensus national, dont le ministre de la Planification et du Trésor, le ministre de l’Administration locale, le responsable de l’autorité de l’immobilier et le chef de l’administration des terres et des eaux (Wafa, 26 septembre 2017). Le 1er octobre 2017, le consensus national s’est réuni à Ramallah avant le départ de la délégation pour la bande de Gaza (quds.net, 1er octobre 2017).
- Selon le journal libanais al-Hayat, Mahmoud Abbas a défini trois conditions pour la réconciliation : la fin de l’intervention du Qatar et de divers autres organismes dans les affaires de la bande de Gaza ; le rejet du “modèle du Hezbollah libanais”, le fait que le gouvernement de consensus national soit au pouvoir en apparence alors qu’en réalité, le Hamas règne dans la bande de Gaza ; et que tous les dons et soutiens à la bande de Gaza ne soient traités que par le gouvernement de consensus national (al-Hayat, 29 septembre 2017).
- Le 3 octobre 2017, la délégation du gouvernement de consensus national dirigée par Rami Hamdallah est entrée dans la bande de Gaza par le terminal d’Erez.
Autres réactions du Hamas
- Des responsables du Hamas ont continué de faire part de leur intérêt pour le transfert des autorités au gouvernement de consensus national et la promotion de la réconciliation :
- Le porte-parole du Hamas Taher al-Nunu a déclaré que le Hamas a trois objectifs : restaurer la confiance du public dans le gouvernement qui le représente, lever les sanctions imposées à la bande de Gaza, et créer l’égalité pour tous les Palestiniens, indépendamment de leur affiliation politique (al-Aqsa, 1er octobre 2017).
- Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, a affirmé à la population de la bande de Gaza que le Hamas a l’intention de fonder la réconciliation sur l’unification de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Il a ajouté que le Hamas place la réconciliation palestinienne interne en haut de sa liste de priorités. Il a affirmé qu’il s’attend à ce que le Fatah coopère au processus et que le consensus national gouvernement fonctionne à nouveau dans la bande de Gaza (Site Internet du Hamas, 30 septembre 2017).
- A l’occasion d’une rencontre avec de jeunes Palestiniens à Gaza, Yahya al-Sinwar a déclaré que le Hamas est prêt à faire des “concessions” surprenantes et importantes pour mettre fin à la rupture et parvenir à une réconciliation. Il a affirmé que le Hamas a fait un “choix stratégique” sur lequel il ne reviendra pas, et qu’il “brisera le cou” de tout opposant. Il a également affirmé que Muhammad Deif, chef de la branche armée du Hamas, soutient la réconciliation (Shihab, 28 septembre 2017).
- Le haut responsable du Hamas Musheir al-Masri a déclaré que le peuple palestinien entre dans une nouvelle ère et que le Hamas a donné son cœur et sa main au gouvernement de consensus afin qu’il fasse tout son possible pour soutenir le peuple palestinien. Il a ajouté qu’avec le parrainage de l’Égypte, il doit y avoir un dialogue global avec toutes les organisations, et non seulement avec le Hamas et le Fatah. Il a également déclaré que le gouvernement de consensus national est un gouvernement provisoire et sera remplacé lorsqu’un gouvernement permanent sera formé (al-Aqsa, 1er octobre 2017).
- Dans l’intervalle, les responsables du Hamas ont souligné que dans le cadre de la réconciliation nationale, la question des armes de la “résistance” [cf., le Hamas et les autres organisations terroristes] ne sera pas abordée. Khalil al-Haya, chef adjoint du bureau politique du Hamas dans la bande de Gaza, a déclaré que le Hamas n’interviendra pas dans le fonctionnement du gouvernement de consensus national dans la bande de Gaza, mais ne permettra aucune atteinte aux armes de la “résistance” (al-Jazeera, le 27 septembre 2017). Moussa Abu Marzouq, membre du bureau politique du Hamas, a souligné que la question des armes de la “résistance” n’est et sera abordée ni dans le passé ni dans le futur (al-Anadolu, 27 septembre, 2017). Ces déclarations indiquent que le véritable pouvoir dans la bande de Gaza reste aux mains mains du Hamas, même si officiellement l’autorité sera remise au gouvernement de consensus national.
Caricature du Hamas soulignant son refus de déposer les armes. En arabe on peut lire : “Les armes de la résistance” (Compte Twitter Palinfo, 30 septembre 2017)
Semi-condamnation de la fusillade d’Har Adar
- Trois jours après la fusillade d’Har Adar, dans laquelle trois Israéliens ont été tués, l’AP a publié une condamnation sans conviction, concernant non pas exclusivement l’attaque d’Har Adar mais “tous les actes de violence” (tactique souvent utilisée par l’AP). La condamnation n’a pas personnellement été émise par Mahmoud Abbas mais par Nabil Abu Rudeina, porte-parole de Mahmoud Abbas, qui a dit que “la position du Président Abbas est toujours de condamner les actes de violence, y compris l’acte actuel [Har Adar]” (Ma’an et Dunia al-Watan, 29 septembre 2017).
Adhésion de l’AP à Interpol
- Après un vote majoritaire de 75 pays en faveur et 24 contre, les membres d’Interpol ont voté l’adhésion de l’Autorité Palestinienne à l’organisation (Ma’an, 27 septembre 2017). L’AP a salué le vote, qu’elle considère comme une grande victoire après les tentatives répétées d’Israël de l’empêcher (Wafa, 27 Septembre, 2017). Des sources du Fatah et de l’OLP ont déclaré que l’adhésion à Interpol va permettre aux Palestiniens de prendre des mesures contre les Israéliens responsables de “crimes de guerre.”
Droite : Résultats du vote sur l’adhésion de l’AP à Interpol (Page Facebook du Fatah, 27 septembre 2017). Gauche : Le général Hazem Atallah, commandant de la force de police palestinienne, remet à Mahmoud Abbas un cadeau symbolique après l’adhésion de l’AP àInterpol (Wafa, 27 septembre 2017)
- Ci-après les principales réactions à l’annonce du vote :
- Rami Hamdallah, Premier ministre du gouvernement de consensus, a déclaré que la décision reflète le large soutien international au statut d’état indépendant de la “Palestine”. Elle montre aussi l’échec d’Israël tente de saper les activités des Palestiniens sur la scène internationale (Wafa, 27 septembre 2017).
- Riyad al-Maliki, ministre des Affaires étrangères du gouvernement de consensus national, a déclaré que l’adhésion de l’AP à Interpol établi son statut juridique. Il a affirmé qu’à présent, les Palestiniens pourront bénéficier de diverses options, et notamment créer des relations avec d’autres pays et adhérer à d’autres organismes. Il a dit que les Palestiniens pourront établir une administration spéciale qui sera liée au ministère de l’Intérieur et aux postes de police. L’administration assurera la liaison avec le reste du monde et Interpol international. Il a précisé que si l’AP veut arrêter un criminel, elle pourra déposer la demande auprès d’Interpol qui sera responsable de l’arrestation (Télévision palestinienne, 30 septembre 2017).
- Shawan Jabarin, directeur d’al-Haq, a affirmé qu’en se joignant à Interpol, les Palestiniens pourront poursuivre les “criminels de guerre israéliens” et les hauts responsables israéliens en fonction de leur niveau de responsabilité dans les soi-disant “crimes de guerre” commis contre le peuple palestinien. Il a affirmé qu’il y a un lien entre l’adhésion à Interpol et les poursuites intentées devant la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, car l’AP peut maintenant demander l’extradition de criminels de droit commun ainsi que de criminels de guerre, peu importe si le crime a été commis dans les territoires palestiniens ou dans un autre pays (Madar News, 27 septembre 2017).
- Une source anonyme du cabinet de Mahmoud Abbas a indiqué que l’AP remettra à Interpol une liste d’individus recherchés, notamment Muhammad Dahlan et deux de ses proches conseillers. La source a affirmé que l’une des raisons pour laquelle l’AP a voulu rejoindre Interpol est liée au désir de poursuivre les personnes condamnées par le système de justice des Palestiniens qui ont fui vers d’autres pays (Moyen-Orient Eye, 29 septembre 2017). Le haut responsable du Fatah Jamal al-Tirawi a déclaré que selon la loi palestinienne, les questions liées à Dahlan ne peuvent pas être transférées à Interpol parce que l’organisation n’interviendra pas dans les divergences d’opinions internes (al-Ghad, 1er octobre 2017).
- Le ministère turc des Affaires étrangères a félicité l’AP pour son adhésion à Interpol, en disant que la Turquie continuera à soutenir les Palestiniens dans leurs efforts pour recevoir leur juste place dans les institutions internationales (al-Anadolu News, 30 septembre 2017).