- La semaine dernière, le Hamas a continué à superviser la réduction du niveau de violence lors des événements hebdomadaires (la “marche du retour”, la mini-flottille et les manifestations dans le Nord de la bande de Gaza). Il n’y a pas eu d’affrontements exceptionnels avec Tsahal ni d’utilisation de cerfs-volants et de ballons incendiaires. L’objectif du Hamas était d’assurer la poursuite des négociations en vue d’un arrangement et d’une réconciliation palestinienne interne (cette semaine, une délégation de hauts responsables du Hamas s’est rendue au Caire).
- Avant les pourparlers au Caire, Musa Abu Marzouq, membre du bureau politique du Hamas, a été interviewé par l’agence de presse al-Andalou. Il a présenté les concepts principaux des discussions au Caire. Il a ajouté qu’ils se concentreraient sur les “accords humanitaires” élaborés en échange de la prévention de la violence dans les manifestations (telles que le lancer de ballons incendiaires, de feux d’artifice et la traversée de la frontière). Cependant, a-t-il dit, les marches ne se termineront pas et se poursuivront jusqu’à ce que “le siège soit complètement levé”. Il a menacé que si Israël se retirait de l’accord, les Palestiniens réagiraient avec tous les moyens à leur disposition.
- Les événements en Judée-Samarie se sont concentrés sur une attaque au Nord de Hébron (une forme de terrorisme populaire). Trois soldats de Tsahal ont été blessés, un gravement et deux légèrement. Les Palestiniens ont continué à lancer des pierres et des cocktails Molotov sur des véhicules israéliens, en particulier sur la route reliant le Gush Etzion à Hébron. L’Agence de sécurité israélienne a signalé qu’en Septembre 2018, un réseau du Hamas avait été démantelé. Le réseau prévoyait de mener des attaques en Israël. À cette fin, la branche armée du Hamas a recruté des membres en Judée-Samarie et leur a appris à fabriquer des engins piégés. Pour transmettre des messages à ses membres en Judée-Samarie, le Hamas a eu recours à des résidents de la bande de Gaza qui avaient l’autorisation d’entrer en Israël pour un traitement médical vital (un mode de fonctionnement connu du passé).
La “marche du retour” (23 novembre 2018)
- Comme chaque vendredi depuis le 30 mars 2018, le 23 novembre 2018, une “marche du retour” a été organisée sur les cinq sites permanents situés le long de la frontière avec la bande de Gaza. Selon les rapports, environ 10 000 manifestants ont participé. Etaient également présents des personnalités du Hamas et du Jihad Islamique Palestinien (JIP). Le Hamas continue de superviser les manifestations et les empêche de devenir incontrôlables. Aucun événement exceptionnel n’a été enregistré et nous ne disposons d’aucune information sur les cerfs-volants et les ballons incendiaires. Tout a été mis en œuvre pour préserver le calme relatif afin de faire avancer les discussions avec les renseignements généraux égyptiens en vue d’un arrangement et d’une réconciliation palestinienne interne.
- Selon un porte-parole du ministère de la Santé de la bande de Gaza, lors de la “marche du retour” du 23 novembre 2018, 14 Palestiniens ont été blessés par des tirs de Tsahal (Page Facebook d’Ashraf al-Qidra, 23 novembre 2018). L’Autorité nationale de la marche du retour a annoncé que les événements de la “marche du retour” du 30 novembre 2018 auraient pour slogan “Le vendredi de la solidarité avec le peuple palestinien” (Ma’an, 23 novembre 2018).
- Les points principaux dans les déclarations des membres du Hamas étaient les suivants :
- Ahmed Bahar, vice-président du Conseil législatif, a déclaré que la “résistance” unissait les Palestiniens, alors que la coordination de la sécurité [référence à l’Autorité Palestinienne] les divisait. Il a ajouté que la “résistance” continuerait à suivre les “marches du retour” et à les protéger. Il a ajouté que la résistance continuerait à appliquer sa nouvelle équation, “sang pour sang, roquette pour roquette et calme pour calme”. Il a ajouté que la résistance avait le droit de continuer à se préparer à défendre les Palestiniens et les lieux saints (cf., à poursuivre son renforcement militaire) (Filastin Online, 24 novembre 2018).
- Hazem Qassem, porte-parole du Hamas, a déclaré que la participation continue des Palestiniens aux “marches du retour” prouvait leur détermination à atteindre leurs objectifs, le premier étant de briser le siège de la bande de Gaza. Il a ajouté que les participants aux “marches du retour” avaient prouvé que “l’option de la résistance” [cf., l’option du terrorisme] était capable d’unir tous les Palestiniens pour atteindre les objectifs de liberté et de “retour” des réfugiés (Site Internet du Mouvement du Hamas, 23 novembre 2018).
La mini-flottille hebdomadaire
- Le lundi 26 novembre 2018, le Hamas a organisé sa mini-flottille hebdomadaire dans le Nord de la bande de Gaza. Comme d’habitude, elle était accompagnée d’une manifestation près de la barrière frontalière au Nord de la bande de Gaza, à laquelle ont participé des centaines de Palestiniens. Aucun événement exceptionnel n’a été signalé. Au cours de l’événement, des Palestiniens ont lancé des ballons contenant des images de Palestiniens tués lors des “marches du retour” (Compte Twitter Palinfo, 26 novembre 2018). Selon le ministère de la Santé de la bande de Gaza, trois Palestiniens auraient été blessés par des tirs de Tsahal (Page Facebook d’Ashraf al-Qidra et Palinfo, 26 novembre 2018).
La mini-flottille et sa démonstration d’accompagnement. Au cours de la manifestation, des ballons contenant des images de chahids palestiniens ont été lancés (Page Facebook de l’unité d’information du FPLP dans le Nord de la bande de Gaza, 26 novembre 2018)
- Cette semaine, aucune roquette ni obus de mortier n’a été tiré sur Israël
Tirs de roquettes et d’obus de mortier des dernières séries d’escalade[1]
Tirs de roquettes et d’obus de mortier de l’année écoulée
Répartition annuelle des tirs
Attaque à la voiture bélier au carrefour d’Al-Aroub (26 novembre 2018)
- Un terroriste palestinien a percuté trois soldats de Tsahal avec son fourgon près du carrefour d’Al-Aroub au Nord de Hébron. L’un d’entre eux a été grièvement blessé et deux légèrement. Les soldats ont abattu le terroriste (Site Internet de Tsahal, 26 novembre 2018). Le terroriste était Ramzi Abu Yabbes, 32 ans, infirmier du camp de réfugiés de Dheisheh à Bethléem. Le Hamas a salué l’attaque et publié un avis de décès du “héros chahid” (Compte Twitter Palinfo, 26 novembre 2018).

Droite : Le Hamas remarque le deuil de son “héros chahid”, Ramzi Abu Yabbes. Gauche : Scène de l’attaque près du carrefour Al-Aroub au Nord de Hébron (Compte Twitter Palinfo, 26 novembre 2018)
Autres incidents
- Les forces de sécurité israéliennes ont mené des activités de lutte contre le terrorisme en Judée-Samarie. La semaine dernière également, les Palestiniens ont continué à lancer des pierres et des cocktails Molotov sur des véhicules israéliens, en particulier sur la route reliant Gush le Etzion à Hébron. Les événements les plus importants ont été les suivants :
- Le 23 novembre 2018 – Des Palestiniens ont lancé des pierres sur des véhicules israéliens au Nord de Hébron. Ils ont également lancé des pierres sur des véhicules israéliens près de la localité de Na’aleh, au Nord de Modi’in. Aucune victime n’a été signalée (Page Facebook Red Alert, 23 novembre 2018).
- Le 23 novembre 2018 – Les forces de sécurité israéliennes ont arrêté deux Palestiniens âgés de 17 ans près du terminal de Qalandia. Deux cocktails Molotov, qu’ils avaient l’intention de lancer sur les soldats, ont été retrouvés en leur possession (Page Facebook Red Alert, 23 novembre 2018).
- Le 22 novembre 2018 – Des Palestiniens ont lancé des pierres sur un bus israélien près de Bayt Umar, au Nord de Hébron. Aucune victime n’a été signalée. L’autobus a été endommagé (Page Facebook Red Alert, 23 novembre 2018).
- Le 22 novembre 2018 – Des Palestiniens ont lancé des pierres sur des véhicules israéliens près de Karmei Tzur, au Nord de Hébron. Aucune victime n’a été signalée (Page Facebook Red Alert, 23 novembre 2018).
Attaque terroriste du Hamas déjouée par l’Agence de sécurité israélienne
- Selon un rapport de l’Agence de sécurité israélienne, un réseau du Hamas aurait été démantelé en Septembre 2018. Il prévoyait de mener des attaques massives à l’intérieur d’Israël. Pour atteindre ses objectifs, la branche armée du Hamas dans la bande de Gaza avait recruté des membres en Judée-Samarie et leur a appris à préparer et à placer des engins piégés, ainsi qu’à localiser et identifier des cibles en Israël. Le Hamas a fait appel à des habitants de la bande de Gaza dont l’entrée en Israël avait été autorisée afin de suivre des traitements médicaux pour transmettre des messages et des instructions aux terroristes[2]. L’activité des résidents de la bande de Gaza partis en Israël pour y recevoir des soins médicaux était coordonnée et dirigée par Muhammad Abu Kweik, membre de la branche armée du Hamas dans la bande de Gaza (Site Internet de l’Agence de sécurité israélienne, 22 novembre 2018).
Principales attaques de l’année écoulée en Judée-Samarie [3]
Discussions au Caire sur l’accord et la réconciliation palestinienne interne
- Dans le cadre des négociations en vue d’un accord et d’une réconciliation interne palestinienne, le 21 novembre 2018, une délégation du Hamas dirigée par Saleh al-‘Arouri, chef adjoint du bureau politique du Hamas, est arrivé au Caire. Le 24 novembre 2018, les pourparlers ont pris fin et la délégation est rentrée dans la bande de Gaza.
- A la veille de la visite en Egypte, Musa Abu Marzouq, membre du bureau politique du Hamas, a été interviewé par l’agence de presse al-Andalou et a présenté les principaux concepts du Hamas pour les pourparlers au Caire. Il a dit ce qui suit :
- Les discussions au Caire porteraient sur des “accords humanitaires”, sans accords signés. Les accords comprennent la fin de la crise humanitaire dans la bande de Gaza et sont liés au calme, sans engagement politique.
- Les accords porteront sur “l’absence de violence lors des marches du retour, telles que des ballons incendiaires, des feux d’artifice et la traversée de la frontière”. Cependant, cela ne devait pas être conditionné à la fin des marches. Il a indiqué que la bande de Gaza serait témoin d’une série d’étapes : “l’ouverture des points de passage ; l’entrée de marchandises pour répondre aux besoins de la population ; l’exportation de produits ; l’augmentation du périmètre des eaux de pêche ; l’emploi de travailleurs et de diplômés universitaires ; le paiement des salaires des travailleurs du secteur public ; une solution au problème de l’électricité grâce à la fourniture de combustible pour la centrale électrique et la recherche de solutions au problème de l’eau. ” Il a ajouté que les marches se poursuivraient jusqu’à la levée complète du “siège” de la bande de Gaza. Il a dit que si Israël se retirait de l’accord, les Palestiniens réagiraient avec tous les moyens en leur possession.
- Musa Abu Marzouq a ajouté que de grands projets seraient réalisés dans la bande de Gaza afin d’éviter qu’elle ne devienne un lieu où il serait impossible de vivre. Cependant, il a souligné que les accords sur une accalmie dans la bande de Gaza ne limitaient pas les “armes de la résistance” et n’empêcheraient pas une “résistance palestinienne” [des organisations terroristes] de réagir en cas de violation flagrante du conflit armé en Cisjordanie (al-Andalou News, 21 et 22 novembre 2018).
Saleh al-Arouri (quatrième à gauche), chef adjoint du bureau politique du Hamas, accompagné de la délégation du Hamas qu’il dirigeait et qui s’est rendue au Caire pour s’entretenir avec les services de renseignements égyptiens. La photo a été prise avant que la délégation quitte la bande de Gaza (page Facebook de Badran, 22 novembre 2018)
Une délégation du Hamas quitte la bande de Gaza pour une tournée à l’étranger
- Une délégation de la faction “changement et réforme”, la faction du Hamas au sein du Conseil législatif palestinien, a quitté la bande de Gaza le 21 novembre 2018 pour se rendre dans plusieurs pays afin d’obtenir un soutien pour la cause palestinienne. La délégation était dirigée par le président de la faction, Mahmoud al-Zahar. Parmi ses membres figuraient Marwan Abu Ras, le vice-président de la faction, Musheir al-Masri, le président de la faction, et Muhammad Faraj al-Ghoul, le secrétaire de la faction (Site Internet de la faction et Palinfo, 21 novembre 2018).
- Une source du Hamas a rapporté que les Egyptiens avaient accepté le voyage. Le sujet avait été abordé il y a quatre mois lors de réunions entre le Hamas et les services de renseignement égyptiens, et les Égyptiens ont donné leur accord de principe sans fixer de date au départ de la délégation. Cependant, les récents événements dans la bande de Gaza et le renouvellement de sa demande par le Hamas après la dernière vague d’escalade ont amené les Égyptiens à accepter. La délégation se rendra en Turquie, en Iran, au Liban, en Afrique du Sud, en Algérie et au Maroc (al-Akhbar, Liban, 22 novembre 2018).
Le Hamas présente un “front uni” entre Haniyeh et Sinwar
- Le 22 novembre 2018, les sites d’information affiliés au Hamas ont publié des photos d’Isma’il Haniyeh, président du bureau politique général du Hamas, et de Yahya al-Sinwar, chef du bureau politique du Hamas dans la bande de Gaza, organisant des réunions de travail dans la bande de Gaza (Compte Twitter de l’agence Shehab, 22 novembre 2018). La publication de ces photos pourrait être une réponse à des reportages dans les médias israéliens sur des divergences d’opinion et un manque de communication entre les deux hommes.
Discours d’Ismail Haniyeh à la Convention sur l’unité islamique à Téhéran
- Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, a prononcé un discours par vidéoconférence aux participants à la Convention sur l’unité islamique internationale à Téhéran. Haniyeh a appelé tous les participants à soutenir le mouvement du Hamas qui, a-t-il dit, reste ferme contre “l’ennemi sioniste”, afin qu’il puisse défendre Jérusalem, “le symbole de l’islam”. Il a affirmé qu’Israël était l’ennemi commun des États islamiques et a appelé les pays du monde à l’isoler, à le punir pour ses crimes contre le peuple palestinien, à le boycotter et à rompre leurs relations. Il a affirmé que les armes du Hamas unissaient le peuple palestinien parce qu’elles visent “l’ennemi sioniste”, l’ennemi commun de tous les Palestiniens. Il a souligné que le Hamas coopérerait avec quiconque l’aiderait à atteindre ses objectifs (Al-Mayadeen TV, Liban, 24 novembre 2018).

Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, s’exprimant par vidéoconférence à la Convention internationale de l’unité islamique à Téhéran (Site Internet de la télévision al-Alam, 24 novembre 2018)
Le Hamas poursuit sa campagne de collecte de fonds pour un nouveau bâtiment pour la télévision Al-Aqsa à Gaza
- La télévision al-Aqsa du Hamas poursuit sa campagne de collecte de fonds pour le nouveau bâtiment destiné à remplacer le bâtiment complètement détruit lors de la dernière escalade. Selon une annonce d’Al-Aqsa, l’argent peut être donné via une conversation téléphonique, par courrier électronique.
- Ihab al-Ghussein, un ancien porte-parole du gouvernement du Hamas, qui a participé à la conférence de presse de lancement de la campagne, a écrit le 20 novembre que depuis le début de la campagne, le plus grand nombre de dons provenait d’Algérie et du Maroc (Page Facebook d’Ihab al-Ghussein, 20 novembre 2018). Jusqu’à présent, le montant total des dons n’a pas été rendu public.

Droite : Avis de la télévision al-Aqsa demandant des dons pour la reconstruction de son bâtiment (Compte Twitter de la télévision al-Aqsa, 23 novembre 2018). Gauche : Caricature soutenant la campagne (alresala.net, 26 novembre 2018)
Le Hamas continue de former des adolescents dans les écoles publiques de Gaza
- Le Hamas continue d’offrir une formation militaire aux adolescents dans les écoles publiques de la bande de Gaza avec l’instruction et la supervision de officiers de ses forces de sécurité nationales. Le programme s’appelle al-Futuwwa (“jeunesse/héroïsme”), et les participants reçoivent une instruction militaire à l’école, des exercices, de la formation en maniement des armes et des exercices de tir (Page Facebook des forces de sécurité nationales, 22 novembre 2018).

Le programme al-Futuwwa dans des écoles secondaires du centre de la bande de Gaza et de l’ouest de Khan Yunis: des adolescents assistent à des conférences militaires sur les techniques d’utilisation des armes et ont également une expérience pratique (Page Facebook des forces de sécurité nationales, 24 novembre 2018)
Israël se bat contre la subversion de l’AP à Jérusalem Est
- Dans la nuit du 25 novembre 2018, les forces de sécurité israéliennes ont arrêté 32 résidents de Jérusalem-Est, détenteurs de cartes d’identité israéliennes. Selon la police, ils ont servi dans les forces de sécurité palestiniennes. Tous les détenus ont été emmenés pour interrogatoire. Des fouilles de leurs maisons ont permis de trouver du matériel militaire, des munitions, des uniformes et des documents de la force de police palestinienne (Page Facebook de la police israélienne, 26 novembre 2018). Les médias israéliens ont rapporté qu’après les détentions, la police avait déclaré qu’elle “traiterait sévèrement et sans compromis les résidents et les citoyens israéliens qui travaillaient pour l’AP et d’autres instances terroristes contre la loi et contre la souveraineté, la gouvernance et la sécurité des citoyens de l’État d’Israël” (Chaîne israélienne 7, 26 novembre 2018).
Objets trouvés au cours des détentions à Jérusalem-Est, y compris des uniformes de la police palestinienne, de l’argent, les documents d’un agent impliqué dans l’appareil de sécurité préventive palestinien et des munitions (Police israélienne, 26 novembre 2018)
- Auparavant, le 25 novembre 2018, au cours de la journée, les forces de police israéliennes avaient arrêté Adnan al-Ghait, gouverneur du district de Jérusalem de l’AP, dans son domicile situé dans le quartier de Silwan, à l’Est de Jérusalem. Selon le mandat d’arrêt, il était “associé à la détention de résidents israéliens par l’Autorité palestinienne, ce qui constitue un danger pour la sécurité de l’État d’Israël et de ses résidents” (Ynet, 26 novembre 2018).
Adnan al-Ghait, gouvernement du district de Jérusalem de l’AP (Ma’an, 25 novembre 2018)
- Les principales réponses palestiniennes aux détentions sont les suivantes :
- Le Fatah a affirmé que les activités d’Israël contre les détenus ne briseraient pas leur détermination à poursuivre leur lutte pour le bien de Jérusalem et de la mosquée Al-Aqsa. Le Fatah a également envoyé des bénédictions à ses militants qui avaient été arrêtés et renforcé la position ferme des habitants de Jérusalem-Est (Ma’an, 26 novembre 2018).
- Muneir al-Jaghoub, chef du bureau d’information du Fatah dans son bureau d’organisation et de mobilisation, a déclaré que ces détentions n’empêcheraient pas le Fatah de poursuivre sa lutte contre la politique israélienne visant à judaïser Jérusalem, d’expulser ses résidents et de l’isoler de son environnement palestinien. Il a ajouté que le Fatah continuerait à lutter contre “l’occupation” et ses partisans, ainsi que contre ceux qui vendaient des terres [à des Juifs].
- Le Fatah a appelé à la tenue d’une marche de masse pour protester contre l’occupation, dans la ville et contre les barrages routiers qui séparaient Jérusalem des autres parties de la Palestine, et pour intensifier la lutte populaire contre “l’occupation” (Page officielle Facebook du Fatah, 26 novembre 2018).
- Le Cheikh Muhammad Hussein, le mufti de Jérusalem, a condamné les mesures prises par les “oppresseurs” du régime “d’occupation” contre les “personnalités nationales” de Jérusalem, y compris la détention d’Al-Ghait. Il a ajouté que ces mesures s’inscrivaient dans une politique visant à faire pression sur les hauts responsables de Jérusalem pour les empêcher de s’exprimer contre les “complots expansionnistes d’Israël visant à judaïser” Jérusalem et les lieux saints. Il a appelé la communauté internationale à agir rapidement pour empêcher Israël de mettre en œuvre ses décisions et à prendre des mesures pour la punir (Wafa, 25 novembre 2018).
[1] Les statistiques ne comprennent pas les tirs de roquettes dans la bande de Gaza . ↑
[2] Dans le passé, l'Agence de sécurité israélienne a révélé un certain nombre de cas dans lesquels le Hamas avait exploité des résidents de la bande de Gaza qui, pour des raisons humanitaires, avaient été autorisés à quitter la bande de Gaza pour Israël, afin de transférer des fonds et des explosifs aux membres du Hamas en Judée-Samarie. ↑
[3] Les principales attaques comprennent des fusillades, des attaques à l'arme blanche, des attaques à la voiture bélier et des poses d'engins piégés. Les tirs de pierres et de cocktails Molotov ne sont pas compris. ↑