- Après la dernière vague d’escalade et le cessez-le-feu, les “marches du retour” et les mini-flottilles se poursuivent. Le Hamas, qui souhaite actuellement calmer la situation afin de faire progresser les contacts pour un arrangement, a réduit le niveau de violence (en empêchant les affrontements exceptionnels, en empêchant les émeutiers de s’approcher de la barrière frontalière et en empêchant le lancer de cerfs-volants et de ballons incendiaires). Cependant, la poursuite des “marches du retour” à un moment où des contacts sont maintenus pour un arrangement crée des frictions (dont l’intensité est contrôlée par le Hamas) avec les forces de défense israéliennes. Ces frictions encouragent les affrontements et peuvent potentiellement raviver la situation sur le terrain.
- Le Hamas et le Jihad Islamique Palestinien (JIP) mènent une campagne pour établir un “récit de victoire” tout en minimisant les torts que Israël leur a infligés. Des personnalités des deux organisations ont prononcé des discours dans lesquels elles ont affirmé avoir déterminé les règles de la confrontation et avoir causé la démission du ministre israélien de la Défense. Dans leurs discours, elles ont proféré des menaces, affirmant que si Israël reprenait son “agression”, le Hamas étendrait la portée des tirs de roquettes et transformerait la zone située à proximité de la bande de Gaza en un lieu où personne ne pourrait vivre.
- En Judée-Samarie, un terroriste palestinien a effectué une attaque au couteau dans le commissariat du quartier Armon Hanatziv à Jérusalem. Le terroriste a été tué et quatre gardes-frontières ont été légèrement blessés. En outre, un civil israélien a été poignardé et légèrement blessé à l’entrée de Beit Jala, près de Har Gilo (Sud de Jérusalem). Les motifs de l’assaillant font toujours l’objet d’une enquête, mais l’incident est vraisemblablement une attaque à l’arme blanche. Les Palestiniens ont continué à lancer des pierres et un cocktail Molotov sur des véhicules israéliens sur les routes de Judée-Samarie (notamment la route reliant le Gush Etzion à Hébron).
Evénements de la “marche du retour”[1]
- La “marche du retour” du vendredi 16 novembre 2018 s’est tenue dans l’ombre du cessez-le-feu qui a mis fin à la dernière vague d’escalade. Avant la marche, les responsables du Hamas ont estimé qu’ils préviendraient la violence lors de la prochaine marche. Environ 9 000 manifestants et émeutiers ont participé, brûlant des pneus et jetant des pierres, mais ne se sont pas approchés de la barrière frontalière, à la demande du Hamas et des organisateurs de la marche. Les lancers de cerfs-volants et de ballons incendiaires n’ont pas été identifiés.
- Des personnalités du Hamas, du Jihad Islamique Palestinien (JIP) et d’autres organisations ont assisté à la marche. Des discours vantant les réalisations de la dernière vague d’escalade ont été prononcés. La plupart des intervenants ont souligné que les marches se poursuivraient jusqu’à la “levée du siège”. Certains d’entre eux ont exprimé leur objection à la normalisation des États arabes avec Israël, qui était le slogan de la dernière marche.
Mini flottille dans le Nord de la bande de Gaza
- Le 19 novembre 2018, la 16e mini-flottille a eu lieu pour lever le “siège” sur la bande de Gaza. Son slogan était “Au moyen de la flottille, nous nous opposons à une normalisation humiliante.” Environ 30 petites embarcations ont participé. Au même moment, une manifestation a eu lieu dans le Nord de la bande de Gaza. Les manifestants se sont approchés de la clôture mais il n’y a pas eu d’incident exceptionnel. Des personnalités du Hamas et d’autres organisations palestiniennes ont assisté à l’événement (Compte Twitter Palinfo et Safa, 19 novembre 2018).
- Iyad Awadallah, membre du Comité central du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), a prononcé un discours au nom de l’autorité nationale de la marche du retour. Il a souligné que les “marches du retour” continueraient dans leur format populaire actuel, conformément aux objectifs pour lesquels elles avaient été créées. Hamad al-Raqab, haut responsable du Hamas, a déclaré que les “marches du retour” se poursuivraient dans tous les formats possibles, ajoutant “qu’une fois nous nous battons contre des marches populaires et une autre fois nous tenons nos fusils contre notre poitrine” (Palestine Online, 20 novembre 2018).
Droite : Hamad al-Raqab, haut responsable du Hamas, prononce un discours lors de la manifestation qui a accompagné la mini-flottille. Gauche : Des manifestants palestiniens s’approchent de la barrière frontalière avec Israël dans le Nord de la bande de Gaza (Page Facebook de l’unité média du FPLP dans le Nord de la bande de Gaza, 19 novembre 2018)
- Cette semaine, aucune roquette ni obus de mortier n’a été tiré sur Israël. Selon le porte-parole de l’armée israélienne, lors de la dernière escalade, qui s’est déroulée en novembre 1213, environ 460 roquettes et obus de mortier ont été tirés sur Israël. Le système de défense aérienne Dôme de Fer a intercepté environ 100 roquettes. La plupart des roquettes et des obus de mortier ont été lancés par le Hamas et le JIP. Les forces aériennes, navales et terrestres israéliennes ont attaqué plus de 160 cibles terroristes du Hamas et du JIP, dont quatre cibles considérées comme des atouts importants par le Hamas. Sept Palestiniens auraient été tués dans les attaques de Tsahal.
Tirs de roquettes et d’obus de mortier des dernières séries d’escalade[2]
Tirs de roquettes et d’obus de mortier de l’année écoulée
Répartition annuelle des tirs
Autres incidents
- Le 14 novembre 2018, environ 24 heures après le cessez-le-feu qui a mis fin à l’escalade, les forces de Tsahal ont identifié un Palestinien s’approchant des forces de sécurité dans le Nord de la bande de Gaza. Le Palestinien a lancé une grenade qui n’a pas explosé. Il a été abattu. Un coupe-fil et un couteau ont été retrouvés sur son corps (Porte-parole de Tsahal, 14 novembre 2018)
Attaque à l’arme blanche à Jérusalem
- Le 14 novembre 2018, quatre gardes-frontières ont été légèrement blessés dans une attaque au couteau. Elle s’est déroulée à l’intérieur du commissariat de police situé dans le quartier de Armon Hanatziv à Jérusalem. Un Palestinien armé d’un couteau est entré dans le poste de police dans la soirée, à l’arrière du bâtiment. Un garde-frontières a lutté avec lui et a été blessé. D’autres gardes-frontières ont neutralisé l’assaillant (Porte-parole de la police des frontières, 14 novembre 2018). Les médias palestiniens ont annoncé que le terroriste était Abd al-Rahman Ali Abou Jaml, 17 ans, de Jabel Mukaber, à Jérusalem-Est (Ma’an, 14 novembre 2018).
Attaque à l’arme blanche à l’entrée de Beit Jala
- Le 20 novembre 2018, un civil israélien a été poignardé par un jeune Palestinien à l’entrée de Beit Jala (Sud de Jérusalem). Il a été légèrement blessé. Le terroriste s’est échappé, mais s’est ensuite rendu à la police. Les forces de sécurité enquêtent sur le motif de l’assaillant, mais on soupçonne qu’il s’agit d’une attaque à l’arme blanche.
Autres incidents
- Les forces de sécurité israéliennes ont mené des activités de lutte contre le terrorisme dans toute la Judée-Samarie, arrêtant des Palestiniens soupçonnés d’activités terroristes. Lors des perquisitions effectuées à Hébron, un fusil d’assaut M-16 et un fusil improvisé ont été saisis (Porte-parole de Tsahal, 15 novembre 2018). En Judée-Samarie, les Palestiniens ont continué à jeter des pierres et des cocktails Molotov sur des véhicules israéliens, en particulier le long de la route reliant le Gush /Etzion à Hébron. Les événements les plus marquants ont été les suivants :
- Le 20 novembre 2018 – Un Palestinien de Hébron, âgé d’une vingtaine d’années, a été arrêté avant l’aube à l’une des entrées du Caveau des Patriarches. Il était armé d’un cutter (Police israélienne, 20 novembre 2018).
- Le 19 novembre 2018 – Une femme palestinienne âgée de 25 ans s’est rendue au terminal de Qalandia (Nord de Jérusalem). Un couteau a été trouvé dans un récipient en carton qu’elle portait. Elle a été emmenée pour interrogatoire (Unité du porte-parole des forces de police de Jérusalem, 19 novembre 2018).
- Le 19 novembre 2018 – Des pierres ont été lancées sur un véhicule sur la route reliant le Gush Etzion à Hébron, près du camp de réfugiés d’Al-Aroub. Aucune victime n’a été signalée (Rescue Without Borders en Judée-Samarie, 19 novembre 2018).
- Le 18 novembre 2018 – Des pierres ont été lancées sur un véhicule sur la route reliant le Gush Etzion à Hébron entre Bayt Umar et le camp de réfugiés d’al-‘Aroub. Aucune victime n’a été signalée. Le véhicule a été endommagé. Un peu plus tôt, des pierres avaient été lancées sur un bus (Rescue Without Borders en Judée-Samarie, 18 novembre 2018).
- Le 18 novembre 2018 – Cinq cocktails Molotov ont été lancés sur un poste de Tsahal sur la route reliant le Gush Etzion à Hébron. Aucune victime n’a été signalée (Rescue Without Borders en Judée-Samarie, 18 novembre 2018).
- Le 18 novembre 2018 – Des pierres ont été lancées sur un véhicule entre le village de Jama’in et la localité de Tapuah (Sud de Naplouse). Aucune victime n’a été signalée. Le véhicule a été endommagé (Rescue Without Borders en Judée-Samarie, 16 novembre 2018).
- Le 16 novembre 2018 – Des pierres ont été lancées sur un autobus sur la route reliant le Gush Etzion à Hébron entre Bayt Umar et Karmei Tzur. Aucune victime n’a été signalée. L’autobus a été endommagé (Rescue Without Borders en Judée-Samarie, 16 novembre 2018).
- Le 15 novembre 2018 – Un cocktail Molotov a été lancé sur un bus sur la route menant à la localité de Talmon (Nord-Ouest de Ramallah). Aucune victime n’a été signalée (Rescue Without Borders en Judée-Samarie, 15 novembre 2018).
Principales attaques de l’année écoulée en Judée-Samarie [3]
Activités sécuritaires dans la région de Khan Yunis pour localiser les collaborateurs avec Israël
- Lors de la dernière escalade, les forces de sécurité du Hamas dans la région de Khan Yunis auraient procédé à une opération visant à localiser les Palestiniens qui auraient collaboré avec Israël durant la confrontation entre les membres du Hamas et les forces de Tsahal dans la région de Khan Yunis. Selon certaines informations, plusieurs suspects auraient été arrêtés (Al-Akhbar, 15 novembre 2018).
Exploitation de la dernière vague d’escalade à des fins de propagande
- Dans l’après-midi du 13 novembre 2018, les organisations palestiniennes de la bande de Gaza ont annoncé un cessez-le-feu avec Israël. Immédiatement après, les organisations ont lancé une campagne de propagande axée sur “les réalisations de la résistance” et sur l’établissement d’un récit de victoire (tout en minimisant les dommages infligés par Israël). Les porte-parole des organisations ont souligné qu’elles avaient déterminé les règles de la confrontation et que la démission du ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, était l’une de leurs réalisations. Les porte-parole du Hamas et des autres organisations terroristes ont souligné qu’ils avaient imposé à Israël une “nouvelle équation”: “du sang en échange de sang et un bâtiment en échange d’un bâtiment”. Abu Mujahed, porte-parole des Comités de résistance populaire, a remercié l’Iran et le Hezbollah ainsi que tous les partisans de la “résistance” (cf., les organisations terroristes), affirmant qu’ils étaient partenaires de la victoire (Paltoday, 16 novembre 2018).
Un nouveau type de roquette tiré selon le JIP sur la ville d’Ashqelon, dans le Sud d’Israël. Son surnom est “The Hell of Ashqelon” (Site Internet des Brigades de Jérusalem, 13 novembre 2018)
Images d’une vidéo de la branche armée du JIP montrant ses membres en train de lancer des roquettes sur Israël au cours de la dernière escalade (Site Internet des Brigades de Jérusalem, 17 novembre 2018)
- Certains de leurs commentaires étaient les suivants :
- Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, a déclaré que la “résistance” avait imposé l’équation à Israël et déterminé les règles de la confrontation. Il a déclaré que la “résistance” [cf,. le terrorisme] était la voie à suivre pour conduire le peuple palestinien à Jérusalem et à tous les territoires palestiniens (al-Mayadeen, 13 novembre 2018).
- Mahmoud al-Zahar, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré qu’Israël avait été vaincu et que les événements influenceraient les décisions prises par les dirigeants israéliens lors de la prochaine campagne. Il a ajouté que les menaces de frapper Tel Aviv avaient suscité l’inquiétude des dirigeants israéliens et avaient amené celle-ci à cesser d’attaquer la bande de Gaza (Paltoday, 13 novembre 2018).
- Khalil al-Haya, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré qu’Israël avait tenté d’obtenir des résultats en matière de sécurité pendant la durée du cessez-le-feu, le violant ainsi. Il a ajouté que les “marches du retour” avaient réuni toutes les organisations de la bande de Gaza, qui opéraient depuis une salle d’opérations communes pour défendre les manifestants. Il a ajouté que les “‘marches du retour’ allaient continuer jusqu’à ce que le siège soit levé de la bande de Gaza “(al-Aqsa, 17 novembre 2018).
- Da’ud Shehab, porte-parole du JIP, a déclaré que la nouvelle vague d’escalade complétait la “marche de retour”. Il a affirmé que le JIP avait coopéré avec les tentatives de l’Égypte pour rétablir l’accalmie et a déclaré que l’organisation était vouée à l’accalmie si Israël mettait fin à son agression. Il a ajouté que les organisations avaient établi “de nouvelles équations et de nouveaux moyens de confrontation” avec Israël, parmi lesquels ceux qui pourraient transformer la zone proche de la bande de Gaza en un lieu où personne ne pourrait vivre (Paltoday, 13 novembre 2018).
Rapports dans les médias sur l’accord
- À la fin de la dernière vague d’escalade, des sources palestiniennes et diplomatiques ont annoncé que l’accord en cours de formulation entre le Hamas et Israël était fondé sur les accords conclus avant la dernière vague. Selon les accords, il y aura un calme en contrepartie de l’assouplissement du “siège” en deux étapes. Au cours de la première étape, qui durera environ deux semaines, Israël autorisera l’alimentation en carburant de la centrale électrique et de l’aide financière dans la bande de Gaza, et étendra les eaux de pêche à 12 milles. Dans la deuxième phase, qui durera environ six mois, les eaux de pêche seront étendues à 20 milles, une nouvelle ligne électrique sera installée entre Israël et la bande de Gaza, et des canalisations de gaz seront installées pour la centrale électrique. En outre, les habitants de Gaza seront autorisés à exporter des marchandises, en particulier en Judée-Samarie, et les restrictions à la circulation seront assouplies. Selon certaines informations, Israël acceptera, comme le prévoient les accords, de faire progresser la création d’une voie de circulation dans la bande de Gaza (il a été rapporté qu’Israël avait conditionné la voie de circulation à un accord d’échange de prisonniers) (al-Hayat, 14 novembre 2018).
- Un haut responsable du Hamas, Isma’il Radwan, a déclaré dans une interview que les délibérations menées par l’Égypte progressaient et étaient positives. Il a ajouté que la première étape inclurait un accord pour étendre les eaux de pêche à 20 miles, connecter une ligne électrique d’Israël à la bande de Gaza, augmenter les exportations, connecter les canalisations de gaz à la centrale, améliorer les infrastructures et créer de nouveaux emplois afin de réduire le chômage dans la bande de Gaza (Agence France-Presse, 18 novembre 2018).
Campagne du Hamas pour la construction d’un nouveau bâtiment pour la télévision Al-Aqsa
- Le 20 novembre 2018, la télévision du Hamas al-Aqsa, dont le bâtiment a été complètement détruit tour d’escalade, a lancé une campagne visant à recueillir des dons pour construire un nouveau bâtiment pour la chaîne. La campagne a été lancée lors d’une conférence de presse tenue devant les décombres de l’ancien bâtiment al-Aqsa, à laquelle a assisté une délégation du Hamas dirigée par Ahmed Bahar. Le hashtag de la campagne est “avec votre soutien, nous reconstruirons [l’immeuble al-Aqsa]” (Site Internet de la télévision al-Aqsa, 20 novembre 2018).
Droite : La télévision al-Aqsa du Hamas tient une conférence de presse près des ruines de son ancien bâtiment pour lancer une campagne de collecte de fonds pour la construction d’un nouveau bâtiment (Compte Twitter Palinfo, 20 novembre 2018). Gauche : 4 550 400 dollars, l’ampleur des dommages causés à la télévision al-Aqsa (Page Facebook d’Al-Aqsa TV, 20 novembre 2018)
L’AP rejoint les institutions et protocoles internationaux
- Mahmoud Abbas a signé onze documents d’adhésion lui permettant de rejoindre les protocoles et institutions internationaux. Il a prononcé un discours lors d’une réunion du comité supérieur chargé de suivre les décisions prises par le Comité exécutif de l’OLP. Il a déclaré que l’AP, en vertu de son appartenance à l’ONU, pourrait adhérer à 520 organisations internationales. Il a ajouté qu’ils avaient déjà rejoint 110 d’entre eux (Télévision palestinienne, 15 novembre 2018).
Représentants de l’AP à la conférence d’Interpol
- Pour la première fois depuis son adhésion en Septembre 2017, des représentants de l’AP ont participé à une conférence INTERPOL, qui s’est tenue à Dubaï du 18 au 21 novembre 2018. La délégation palestinienne était dirigée par le brigadier général Salah al-Din chef de l’unité de police palestinienne pour la liaison avec les États arabes et la coopération internationale. Selon le porte-parole de la police palestinienne, la conférence est importante car des votes seront organisés pour l’adhésion de nouveaux pays et pour les membres du Comité exécutif d’INTERPOL (al-Hayat al-Jadeeda, 18 novembre 2018).
Abbas continue d’honorer les familles des terroristes
- Le 18 novembre 2018, Mahmoud Abbas a rencontré dans son bureau à Ramallah la mère de Karim Yunis, qui en 1980 avait enlevé et assassiné brutalement le soldat de Tsahal Avraham Bromberg. Il a été condamné à la réclusion à perpétuité. Karim Yunis, qui est un arabe israélien, a été nommé membre du Comité central du Fatah alors qu’il était en prison. Mahmoud Abbas a déclaré lors de la réunion que la question des prisonniers palestiniens était au centre des priorités des dirigeants palestiniens. Les hauts responsables du Fatah Muhammad Ashtiya, Saeb Erekat, Hussein al-Sheikh et Muhammad al-Madani (Wafa, 18 novembre 2018) ont également investi tous leurs efforts pour obtenir la libération des prisonniers.
[1] A ce sujet, voir notre article (en anglaais) du 18 novembre 2018 intitulé " "Summary of Events on the Gaza Strip Border" ↑
[2] Les statistiques ne comprennent pas les tirs de roquettes dans la bande de Gaza . ↑
[3] Les principales attaques comprennent des fusillades, des attaques à l'arme blanche, des attaques à la voiture bélier et des poses d'engins piégés. Les tirs de pierres et de cocktails Molotov ne sont pas compris. ↑