Nouvelles du terrorisme et du conflit israélo-palestinien (11-16 septembre 2019)

Gilets orange aidant à l'évacuation d'un Palestinien blessé dans l'Est de la ville de Gaza (Page Facebook du

Gilets orange aidant à l'évacuation d'un Palestinien blessé dans l'Est de la ville de Gaza (Page Facebook du "camp de retour de Malaka", 13 septembre 3019)

Photo d'une vidéo montrant des Palestiniens jetant des pierres et des cocktails Molotov (marqués) sur une jeep de Tsahal dans la partie Est du camp de réfugiés d'Al-Bureij (Page Facebook du photographe Hazem Mazid, 13 septembre 2019)

Photo d'une vidéo montrant des Palestiniens jetant des pierres et des cocktails Molotov (marqués) sur une jeep de Tsahal dans la partie Est du camp de réfugiés d'Al-Bureij (Page Facebook du photographe Hazem Mazid, 13 septembre 2019)

Incendies de pneus lors d'affrontements à l'Est de Jabalia (Page Facebook de l'autorité suprême, 13 septembre 2019).

Incendies de pneus lors d'affrontements à l'Est de Jabalia (Page Facebook de l'autorité suprême, 13 septembre 2019).

Affrontements violents avec les forces de Tsahal dans la partie orientale du camp de réfugiés d'Al-Bureij (Page Facebook du photographe Mohammad Mohawesh, 13 septembre 2019)

Affrontements violents avec les forces de Tsahal dans la partie orientale du camp de réfugiés d'Al-Bureij (Page Facebook du photographe Mohammad Mohawesh, 13 septembre 2019)

Affrontements violents avec les forces de Tsahal dans la partie orientale du camp de réfugiés d'Al-Bureij (Page Facebook du photographe Mohammad Mohawesh, 13 septembre 2019)

Affrontements violents avec les forces de Tsahal dans la partie orientale du camp de réfugiés d'Al-Bureij (Page Facebook du photographe Mohammad Mohawesh, 13 septembre 2019)

Ismail Radwan, haut responsable du Hamas, lisant l'annonce de clôture de l'Autorité nationale suprême dans le camp du retour à l'Est de la ville de Gaza (Page Facebook du bureau d'information du Mouvement Al-Ahrar, 13 septembre 2019)

Ismail Radwan, haut responsable du Hamas, lisant l'annonce de clôture de l'Autorité nationale suprême dans le camp du retour à l'Est de la ville de Gaza (Page Facebook du bureau d'information du Mouvement Al-Ahrar, 13 septembre 2019)

Attaque contre l'avant-poste de Filastin dans le Nord de la bande de Gaza, après avoir tiré des roquettes (Page Facebook du photographe Majdi Fathi, 11 septembre 2019)

Attaque contre l'avant-poste de Filastin dans le Nord de la bande de Gaza, après avoir tiré des roquettes (Page Facebook du photographe Majdi Fathi, 11 septembre 2019)

Le maire de Gaza, Yahya Al-Saraj, lors d'une conférence de presse (Site Internet de l'Institut Beit Al-Sahafa, 11 septembre 2019)

Le maire de Gaza, Yahya Al-Saraj, lors d'une conférence de presse (Site Internet de l'Institut Beit Al-Sahafa, 11 septembre 2019)

Mahmoud Abbas inaugurant un nouvel hôpital à Ramallah (Page Facebook de Mahmoud Abbas, 14 septembre 2019)

Mahmoud Abbas inaugurant un nouvel hôpital à Ramallah (Page Facebook de Mahmoud Abbas, 14 septembre 2019)

  • La marche du retour a été caractérisée par un niveau de violence relativement élevé au cours duquel de nombreux incidents liés à des explosifs, des grenades et des cocktails Molotov ont été dirigés contre les forces de Tsahal. Dans les médias palestiniens, les menaces de poursuivre des activités violentes (les “mesures sévères”) se poursuivent, notamment la reprise du “harcèlement nocturne”.
  • Au cours de la semaine, cinq roquettes ont été tirées sur Israël lors de deux incidents de tir distincts. Aucune organisation n’a été tenue responsable de la fusillade. Le 10 septembre 2019, deux roquettes ont été tirées sur Ashdod et Ashkelon, et interceptées par le système Dôme de Fer. Le Premier ministre, qui prononçait un discours devant le tribunal d’Ashdod au moment des faits, a été évacué. Le Hamas et le Jihad Islamique Palestinien ont profité de l’événement à des fins de propagande. Le 11 septembre 2019, trois roquettes ont été tirées en direction d’Ashkelon. Une des roquettes a touché une cour intérieure, causant des dégâts mineurs. Dans les deux cas, les forces de Tsahal ont réagi en attaquant des cibles du Hamas.
  • La déclaration du Premier ministre Netanyahou selon laquelle le prochain gouvernement commencera à appliquer la souveraineté israélienne sur la vallée du Jourdain a été accueillie par une vague de condamnations parmi les Palestiniens. Les porte-parole de l’Autorité Palestinienne ont menacé que si Israël réalisait son intention, tous les accords seraient annulés. Le ministère des Affaires étrangères a également annoncé son intention d’intervenir auprès des enceintes internationales, y compris le Conseil de sécurité des Nations unies, pour contrecarrer l’intention d’Israël.
La marche du retour
  • La 72ème marche du retour a eu lieu le vendredi 13 septembre 2019 sous le thème “Effaçons [les] accords d’Oslo de notre histoire”. Environ 5 300 Palestiniens ont participé aux événements, qui étaient principalement concentrés sur les cinq camps du retour. Des dizaines d’émeutiers palestiniens se sont approchés de la barrière de sécurité. Cette semaine, la marche du retour a été caractérisée par un niveau de violence relativement élevé. Les émeutiers ont lancé un grand nombre d’engins piégés, de grenades et de cocktails Molotov sur les forces de l’armée israélienne. Plusieurs émeutiers ont tenté de saboter la clôture et même de pénétrer en territoire israélien (Médias israéliens, 13 septembre 2019).
Affrontements violents avec les forces de Tsahal dans la partie orientale du camp de réfugiés d'Al-Bureij (Page Facebook du photographe Mohammad Mohawesh, 13 septembre 2019)    Affrontements violents avec les forces de Tsahal dans la partie orientale du camp de réfugiés d'Al-Bureij (Page Facebook du photographe Mohammad Mohawesh, 13 septembre 2019)
Affrontements violents avec les forces de Tsahal dans la partie orientale du camp de réfugiés d’Al-Bureij (Page Facebook du photographe Mohammad Mohawesh, 13 septembre 2019)
  • Avant les manifestations, l’Autorité nationale suprême a appelé les participants à la marche à prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher Israël (“l’occupation”) de tuer des manifestants, à faire attention aux tireurs d’élite israéliens, à faire respecter les instructions des comités d’organisation qui surveillent les camps et à coopérer avec eux (Page Facebook de l’Autorité nationale, 12 septembre 2019). En dépit des instructions, les manifestations ont été assez violentes, faisant des dizaines de blessés parmi les Palestiniens. Ashraf al-Qudra, porte-parole du ministère de la Santé de la bande de Gaza, a déclaré que 55 Palestiniens avaient été blessés (Page Twitter d’Ashraf al-Qudra, 13 septembre 2019).
  • Au cours de la marche, Ismail Radwan, haut responsable du Hamas, a averti Israël de ne pas agir contre les participants à la marche. Il a également appelé l’Autorité Palestinienne à lutter contre les accords d’Oslo (Al-Aqsa; Sawa, 13 septembre 2019). Hussam Badran, membre du bureau politique du Hamas à l’extérieur de Gaza, a déclaré que le Hamas n’accepterait pas qu’Israël modifie les règles du jeu. Selon Badran, le Hamas continue de s’acquitter de ses obligations en ce qui concerne les accords, tandis qu’Israël, de son côté, a agi à plusieurs reprises contrairement aux accords et a visé des innocents (Palestinian Online, 14 septembre 2019).
  • Prenant la parole lors d’une conférence de presse de l’Autorité nationale, Ismail Radwan a indiqué au nom de l’Autorité que les marches du retour se poursuivraient malgré tous les obstacles et difficultés. Il a appelé les Palestiniens à participer aux manifestations du vendredi prochain 20 septembre 2019, qui auront pour thème “Le vendredi des camps de réfugiés au Liban” à l’occasion de l’anniversaire du massacre de Sabra et Chatila[1] (Al -Aqsa, 13 septembre 2019).
L’activité des Unités de harcèlement de nuit
  • Selon une source de l’Autorité nationale suprême, qui souhaitait rester anonyme, sur le terrain, des initiatives de jeunes pour reprendre l’usage de moyens de résistance tels que le harcèlement nocturne, l’incendie de pneus et autres moyens de protestation qui ont été arrêtés ont été signalées. La source a souligné que l’Autorité nationale suprême ne pouvait pas restreindre les gens sur le terrain et se lever contre de telles initiatives. Il a déclaré qu’Israël était à l’origine de l’expansion des “moyens de résistance” car il ne levait pas le «siège» et n’empêchait pas de tirer à balles réelles sur les manifestants (Sabaq24, 14 septembre 2019). Des messages sur la reprise de l’activité des Unités de harcèlement de nuit ont également été publiés sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Les internautes qui ont commenté les articles ont exprimé des doutes ou une incrédulité à leur égard.
l'auteur du message demande : "Les gars, y a-t-il du harcèlement nocturne aujourd'hui ou non?" Les utilisateurs répondent qu'il n'y en a pas, pas de harcèlement nocturne ni de ballons incendiaires (14 septembre 2019). En pratique, les ballons incendiaires et engins piégés sont toujours utilisés, bien qu'à une moindre échelle qu'auparavant.    Informations sur la reprise du harcèlement nocturne (15 septembre 2019) à la frontière Est de la bande de Gaza. Nous attendons la confirmation.
Exemples de publications sur le sujet. Droite : Informations sur la reprise du harcèlement nocturne (15 septembre 2019) à la frontière Est de la bande de Gaza. Nous attendons la confirmation. À gauche : l’auteur du message demande : “Les gars, y a-t-il du harcèlement nocturne aujourd’hui ou non?” Les utilisateurs répondent qu’il n’y en a pas, pas de harcèlement nocturne ni de ballons incendiaires (14 septembre 2019). En pratique, les ballons incendiaires et engins piégés sont toujours utilisés, bien qu’à une moindre échelle qu’auparavant.
  • Salah Abu Zarifa, membre du bureau politique du Front démocratique et membre de l’Autorité nationale suprême, a évoqué cette question. Il a déclaré que l’Autorité [suprême] n’avait pas encore reçu la décision d’employer des “mesures sévères” et que l’envoi de ballons et la combustion de pneus près de la frontière étaient des “initiatives individuelles” des jeunes (sabaq24, 15 septembre 2019).
  • L’unité Bani al-Zawari a annoncé que ses membres avaient réussi à fabriquer du gaz lacrymogène et qu’il serait utilisé dans les prochains jours contre les communautés israéliennes dans le Néguev occidental (Page Facebook de Bani al-Zawari, 12 septembre 2019). La page Facebook du Bani al-Zawari, à l’est de Khan Yunis, comportait une photo du dispositif que les membres de l’unité ont l’intention d’utiliser.
Le dispositif (Page Facebook de l'unité Bani al-Zawari dans l'Est de Khan Yunis, 11 septembre 2019)    Photo d'une vidéo montrant le dispositif à gaz lacrymogène de l'unité de Bani al-Zawari.
Droite : Photo d’une vidéo montrant le dispositif à gaz lacrymogène de l’unité de Bani al-Zawari. Gauche : Le dispositif (Page Facebook de l’unité Bani al-Zawari dans l’Est de Khan Yunis, 11 septembre 2019)
Tirs de roquettes depuis la bande de Gaza sur Israël
  • Cette semaine, cinq roquettes ont été tirées sur le territoire israélien lors de deux incidents distincts. Deux roquettes ont visé Ashkelon et Ashdod. Comme lors d’incidents précédents, aucune organisation n’a revendiqué le lancement. Les détails sont les suivants :
    • Le 10 septembre 2019, deux roquettes ont été lancées depuis la bande de Gaza sur Ashdod et Ashkelon. Les deux engins ont tous deux été interceptés par le système Dôme de Fer. Aucun dégât ni victime n’a été signalé, à l’exception d’une femme qui a été traitée pour choc. Au moment des tirs, le Premier ministre Netanyahu prononçait un discours dans la ville d’Ashdod. Il a été évacué dans un abri, puis est revenu et a poursuivi son discours. L’incident a été utilisé par le Hamas et le Jihad Islamique Palestinien (JIP) à des fins de propagande. En réponse aux tirs de roquettes, des avions de l’armée de l’air israélienne ont attaqué une quinzaine de cibles du Hamas, notamment un site de fabrication d’armes, un complexe de forces navales et un tunnel terroriste (Bureau du porte-parole de Tsahal, 10 septembre 2019).
    • Le 11 septembre 2019, à midi, trois tirs de roquettes ont été identifiés en territoire israélien depuis la bande de Gaza. Une des roquettes a touché une cour de maison et a causé de légers dégâts. En réponse, un char de Tsahal a attaqué deux positions militaires du Hamas près de la barrière de sécurité dans le Nord de la bande de Gaza (Bureau du porte-parole de Tsahal, 11 septembre 2019). Dans la nuit du 11 au 12 septembre 2019, dans le prolongement de la riposte aux tirs de roquettes, des avions des forces de Tsahal ont attaqué plusieurs cibles terroristes sur un complexe militaire du Hamas dans le Nord de la bande de Gaza (Bureau du porte-parole de Tsahal, 12 septembre 2019). Les médias palestiniens ont rapporté une attaque d’UAV contre l’avant-poste d’Ashkelon à l’Ouest de Beit Lahiya (Shehab, 11 septembre 2019). En outre, il a été signalé qu’un poste de la force de contrôle du Hamas avait été attaqué dans le Nord de Beit Lahiya et que de l’artillerie avait été tirée sur un poste d’observation dans le Nord de Beit Lahiya (Compte Twitter Shehab, 11 septembre 2019).
Répartition mensuelle des tirs de roquettes et d’obus de mortier

Répartition mensuelle des tirs de roquettes et d'obus de mortier

Répartition annuelle des tirs de roquettes et d’obus de mortier

Répartition annuelle des tirs de roquettes et d'obus de mortier

Déclarations de la bande de Gaza au sujet des tirs de roquettes
  • Dans une interview, Mushir al-Masri, porte-parole de la faction du Hamas au Conseil législatif, a déclaré que “la résistance” est capable d’enseigner à Israël “des leçons difficiles et douloureuses”. Selon lui, les roquettes lancées depuis la bande de Gaza provoquent la panique en Israël. Il a mentionné que le Premier ministre israélien “s’était échappé des roquettes lorsqu’il avait entendu des alarmes”. Al-Masri a indiqué que la “résistance” détenait un arsenal militaire qui pourrait frapper Israël lors de tout affrontement futur et même imposer de “nouvelles équations” sur Israël qu’aucune négociation ou coordination de sécurité ne pourrait réaliser. En ce qui concerne la délégation égyptienne, Masri a déclaré que le travail de l’Égypte consistait à contraindre Israël à mettre en œuvre les accords concernant le siège imposé à la bande de Gaza (Dunia Al-Watan, 11 septembre 2019).
  • Tandis que les roquettes visaient Ashdod et Ashkelon, le JIP à Gaza a organisé un rassemblement pour soutenir les prisonniers de sécurité en grève de la faim. Une photo de Baha Abu al-Ata, un haut responsable de la branche armée du JIP, portée sur les épaules de la foule, a été publiée sur les médias sociaux. Le texte accompagnant la photo indique que, pendant que Netanyahou “fuyait vers le refuge”, de jeunes hommes portaient le responsable des bataillons d’Al-Qods sur leurs épaules pour exprimer leur bonheur lors du lancement des roquettes (Page Facebook du journaliste Akram Daloul, 10 septembre 2019).

Baha Abu al-Ata porté sur les épaules de jeunes hommes lors d'un rassemblement du Jihad islamique à Gaza (Compte Twitter Rahiq al-Ward, 10 septembre 2019)
Baha Abu al-Ata porté sur les épaules de jeunes hommes lors d’un rassemblement du Jihad islamique à Gaza (Compte Twitter Rahiq al-Ward, 10 septembre 2019)

Autres incidents
  • Le 14 septembre 2019, la branche armée du FPLP a annoncé que ses forces avaient abattu un drone israélien à l’Est de Khan Yunis et qu’elles avaient réussi à récupérer l’épave (Compte Twitter de Shabakat Quds, 14 septembre 2019). Les forces de Tsahal ont déclaré ne pas être au courant d’un tel incident. Des sources de la bande de Gaza ont indiqué que le drone abattu appartient au JIP (Ynet, 14 septembre 2019).
  • Le 11 septembre 2019, l’armée israélienne a signalé deux intrusions en territoire israélien : lors du premier incident, des soldats de Tsahal ont identifié un certain nombre de suspects qui avaient franchi la barrière de sécurité dans le Sud de la bande de Gaza et étaient immédiatement revenus (Compte Twitter de Tsahal, 11 septembre 2019). Par la suite, les forces de Tsahal ont arrêté deux suspects qui avaient franchi la barrière de sécurité dans le Sud de la bande de Gaza en direction du territoire israélien. Trois couteaux et deux pinces coupantes ont été trouvés en leur possession (Compte Twitter de Tsahal, 11 septembre 2019).
L'équipement que les Palestiniens qui ont franchi la barrière de sécurité auraient emporté avec eux (Page Facebook de la journaliste Mathna al-Najjar, 11 septembre 2019)   L'équipement que les Palestiniens qui ont franchi la barrière de sécurité auraient emporté avec eux (Page Facebook de la journaliste Mathna al-Najjar, 11 septembre 2019)
L’équipement que les Palestiniens qui ont franchi la barrière de sécurité auraient emporté avec eux (Page Facebook de la journaliste Mathna al-Najjar, 11 septembre 2019)
Principaux événements
  • En Judée-Samarie, des Palestiniens ont continué à jeter des pierres et Molotov cocktails sur les forces de sécurité israéliennes et des cibles civiles (principalement des véhicules). Les forces de sécurité israéliennes ont mené des activités de lutte contre le terrorisme dans toute la Judée-Samarie, arrêtant des Palestiniens soupçonnés d’activités terroristes et s’emparant d’armes de qualité militaire et improvisées. Les événements les plus importants ont été les suivants :
    • Le 15 septembre 2019 – Des soldats de Tsahal ont arrêté un Palestinien près de Sebastia (région de Naplouse). Ils ont trouvé une arme à feu et des munitions dans son véhicule. Il a été emmené pour interrogatoire (Bureau du porte-parole de Tsahal, 15 septembre 2019).
    • Le 14 septembre 2019 – Un cocktail Molotov a été lancé sur un véhicule entre Ariel et Gitai Avisar. Aucune victime n’a été signalée. Les forces de Tsahal ont arrêté plusieurs suspects (Rescue Without Borders en Judée-Samarie, 14 septembre 2019).
    • Le 14 septembre 2019 – Des gardes-frontières opérant dans la région de Hébron ont remarqué un véhicule suspect. Deux passagers ont tenté de s’enfuir. En fouillant le secteur, les forces israéliennes ont trouvé un pistolet qui avait été lancé du véhicule. Lorsque les deux suspects ont été appréhendés, les soldats ont trouvé des dizaines de milliers de shekels en espèces dans le véhicule (Unité du porte-parole de la police israélienne, 14 septembre 2019).
    • Le 13 septembre 2019 – Des gardes-frontières opérant dans la zone du camp de réfugiés de Shuafat (Jérusalem-Est) ont remarqué plusieurs suspects jetant des cocktails Molotov sur le poste de sécurité à l’entrée du camp de réfugiés. En poursuivant ceux qui ont lancé les cocktails Molotov, les forces ont capturé l’un des suspects (Unité du porte-parole de la police israélienne, 13 septembre 2019).
    • Le 13 septembre 2019 – Des pierres ont été lancées sur un véhicule sur la route d’accès menant à Maale Shomron (près de Karnei Shomron). Une femme a été traitée pour choc. Le véhicule a été endommagé (Rescue Without Borders en Judée-Samarie, 14 septembre 2019). 1
    • Le 3 septembre 2019 – Des pierres ont été lancées sur un véhicule sur la route Jérusalem-Gush Etzion. Aucune victime n’a été signalée. Le véhicule a été endommagé (United Hatzalah, 13 septembre 2019).
    • Le 12 septembre 2019 – Des pierres ont été lancées sur un bus entre Hizma et Anatot (Nord-Est de Jérusalem). Une fenêtre a été brisée (Sauvetage sans frontières en Judée-Samarie, 12 septembre 2019).
    • Le 12 septembre 2019 – Des gardes-frontières opérant à la jonction de Tapuach ont arrêté un véhicule qui a suscité leur suspicion. En fouillant le véhicule, ils ont trouvé un fusil M16 et un chargeur. Les deux passagers, résidents de Naplouse, ont été arrêtés (Unité du porte-parole de la police israélienne, 12 septembre 2019).
Arme illégale découverte par les forces de sécurité israéliennes dans la région de Jénine (Compte Twitter du bureau du porte-parole de Tsahal, 16 septembre 2019)    Arme découverte par les forces de sécurité israéliennes dans l'un des villages de la région de Hébron (Compte Twitter du bureau du porte-parole de Tsahal, 12 septembre 2019).
Droite : Arme découverte par les forces de sécurité israéliennes dans l’un des villages de la région de Hébron (Compte Twitter du bureau du porte-parole de Tsahal, 12 septembre 2019). Gauche : Arme illégale découverte par les forces de sécurité israéliennes dans la région de Jénine (Compte Twitter du bureau du porte-parole de Tsahal, 16 septembre 2019)
Principales attaques commises en Judée-Samarie [2]

Principales attaques commises en Judée-Samarie

La situation économique dans la bande de Gaza
  • Lors d’une conférence de presse, le maire de Gaza, Yahya Al-Saraj, a déclaré que la municipalité se trouvait dans une situation financière difficile. Selon lui, les dettes de la municipalité s’élèvent à 220-250 millions de shekels, dont la plupart sont dues aux employés et à la caisse d’assurance et de retraite. Selon Al-Saraj, les dettes des résidents vis-à-vis de la municipalité s’élèvent à 750 millions de shekels. Le nombre de résidents bénéficiant des services de la municipalité s’élève à plus de 94 000 personnes, alors qu’environ 11% d’entre eux paient des impôts (Site Internet de l’Institut Beit Al-Sahafa, 11 septembre 2019; PALSAWA, 11 septembre 2019).

Le maire de Gaza, Yahya Al-Saraj, lors d'une conférence de presse (Site Internet de l'Institut Beit Al-Sahafa, 11 septembre 2019)
Le maire de Gaza, Yahya Al-Saraj, lors d’une conférence de presse
(Site Internet de l’Institut Beit Al-Sahafa, 11 septembre 2019)

Un membre du Hamas tué par un “accident du travail” dans un tunnel
  • Le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza a annoncé le décès de Muhammad Fawzi Ibrahim Al-Najjar dans un accident survenu à Khan Younis (Compte Twitter du Dr Ashraf Al-Qudra, 12 septembre 2019). La branche armée du Hamas a publié un avis de décès déclarant qu’il était un membre de l’armée et a été tué alors qu’il travaillait dans l’un des “tunnels de résistance” (Compte Twitter de Muqawama Press, 12 septembre 2019).

Muhammad Fawzi Ibrahim Al-Najjar (Compte Twitter Muqawama Press, 12 septembre 2019
Muhammad Fawzi Ibrahim Al-Najjar
(Compte Twitter Muqawama Press, 12 septembre 2019)

Réactions à la déclaration du Premier ministre israélien sur la souveraineté israélienne dans la vallée du Jourdain
  • Le 10 septembre 2019, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé que s’il formait le prochain gouvernement, il appliquerait la souveraineté israélienne dans la vallée du Jourdain et dans le Nord de la mer Morte en coordination avec les États-Unis. La déclaration du Premier Ministre a conduit à une série de condamnations parmi les Palestiniens, qui l’ont présentée dans le cadre de la campagne électorale de Netanyahu. Les Palestiniens ont annoncé leur intention d’agir sur la question sur la scène internationale. Le Hamas et le JIP ont appelé à une intensification du terrorisme contre Israël.
  • Ci-après les principales réactions :
    • Mahmoud Abbas a déclaré que tous les accords et engagements signés vis-à-vis d’Israël prendraient fin dès qu’Israël mettrait en œuvre son intention d’appliquer la souveraineté sur la vallée du Jourdain (Agence de presse Wafa, 10 septembre 2019).
    • Le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité Palestinienne a affirmé que les déclarations de Netanyahu faisaient partie de la campagne électorale israélienne. Selon le ministère, des mesures doivent être prises immédiatement pour dénoncer le “complot” dans toutes les instances internationales et pour agir sur la question dans le cadre du Conseil de sécurité des Nations Unies. Le ministère a appelé tous les pays du monde à condamner cette décision (Dunia Al-Watan, 11 septembre 2019).
    •  Le 16 septembre 2019, l’Autorité Palestinienne a tenu une réunion de son cabinet dans le village de Fasa’il, dans la vallée du Jourdain. Le Premier ministre de l’Autorité Palestinienne, Mohammad Shtayyeh, a souligné que la vallée faisait partie intégrante de la géographie palestinienne et que le discours sur son annexion était invalide. Il a ajouté que les commentaires de Netanyahu sur l’annexion de la vallée étaient illégaux et qu’ils remerciaient tous ceux qui condamnaient cette déclaration. Shtayyeh a souligné que si Israël réalisait l’annexion de la vallée du Jourdain, cela signifierait que tous les accords signés avec Israël seraient annulés (Dunia Al-Watan, 16 septembre 2019).
    • Saeb Erekat, secrétaire général du Comité exécutif de l’OLP, a appelé les pays du monde à imposer des sanctions à Israël agir conformément aux résolutions de l’ONU. Il a également exhorté la Cour internationale de justice de La Haye (CPI) à mener une enquête pénale d’urgence, indiquant qu’il était temps de mettre Israël à sa place (Dunia Al-Watan, 11 septembre 2019).
    • Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a déclaré que ces déclarations n’empêcheraient pas la “résistance” palestinienne de combattre l’occupation et ses projets. Selon lui, Netanyahu est dirigé par le gouvernement américain, partenaire de l’agression contre le peuple palestinien. Selon Barhoum, la question nécessite de prendre des mesures sur le terrain et d’élaborer une stratégie nationale unifiée axée sur le choix de la lutte et de la “résistance” sous toutes ses formes. Il a également appelé l’Autorité Palestinienne à mettre fin à la coordination de la sécurité avec Israël (Site Internet du Hamas, 10 septembre 2019).
Désengagement économique d’Israël
  • L’Autorité Palestinienne reste préoccupée par la question du désengagement économique d’Israël. S’exprimant lors de l’inauguration d’un nouvel hôpital à Ramallah, Mahmoud Abbas a déclaré que d’ici un an, les résidents palestiniens n’auraient plus à se faire soigner en dehors de l’Autorité Palestinienne (Page Facebook de Mahmoud Abbas, 14 septembre 2019).
Mahmoud Abbas inaugurant un nouvel hôpital à Ramallah (Page Facebook de Mahmoud Abbas, 14 septembre 2019)     Mahmoud Abbas inaugurant un nouvel hôpital à Ramallah (Page Facebook de Mahmoud Abbas, 14 septembre 2019)
Mahmoud Abbas inaugurant un nouvel hôpital à Ramallah
(Page Facebook de Mahmoud Abbas, 14 septembre 2019)
  • Lors d’une réunion du cabinet tenue par l’AP dans le village de Fasa’il, dans la vallée du Jourdain, le Premier ministre de l’Autorité Palestinienne, Mohammad Shtayyeh, a déclaré que du désengagement économique d’Israël, l’Autorité Palestinienne avait imposé un boycott des produits israéliens; avait cessé d’envoyer des patients dans des hôpitaux en Israël et avait cessé d’importer des veaux d’Israël (Dunia Al-Watan, 16 septembre 2019).
La grève des prisonniers
  • La semaine dernière, la protestation des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes s’est intensifiée après que 39 prisonniers du Hamas et du JIP aient commencé une grève de la faim. En effet, l’administration pénitentiaire israélienne n’a pas supprimé les dispositifs bloquant la réception des téléphones portables dans les prisons. Dans toute la Judée, la Samarie et la bande de Gaza, des rassemblements et des manifestations ont été organisés pour soutenir les prisonniers en grève de la faim. S’exprimant lors d’un rassemblement de soutien aux grévistes, Khader Habib, responsable du JIP, a déclaré que la “résistance” ne resterait pas silencieuse si des prisonniers en grève étaient blessés et qu’Israël serait tenu pour responsable (Site Internet de la branche armée du JIP, 14 septembre 2019)

[1] Massacre perpétré par les forces libanaises chrétiennes dans les camps de réfugiés palestiniens à Beyrouth (16-18 septembre 1982).
[2] Les principales attaques comprennent des fusillades, des attaques à l'arme blanche, des attaques à la voiture bélier et des poses d'engins piégés. Les tirs de pierres et de cocktails Molotov ne sont pas compris