Aperçu général
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La campagne de Mossoul
Etat des lieux
- La campagne de Mossoul se poursuit. Les principaux efforts des forces irakiennes se concentrent sur les quartiers orientaux de la ville. Les combats se poursuivent au Sud et à l'Ouest,sans changement significatif sur le terrain
- Selon l'ONU, au cours du premier mois de la campagne de Mossoul,2.000 soldats irakiens et environ 1.600 kurdes des peshmergas ont été tués. Les forces de contre-terrorisme irakiennes ont annoncé que les chiffres étaient exagérés (CNN, 2 décembre 2016, page Facebook des forces de contre-terrorisme du gouvernement irakien, 2 décembre 2016). Même si les chiffres sont exagérés, ils reflètent (selon nous) les difficultés des forces à Mossoul, principalement dans les combats à l'Est de la ville et depuis le Sud.
L'effort de guerre au Sud
- L'armée irakienne continue de nettoyer les zones reprises au Sud de Mossoul. Cette semaine aussi, aucune avancée significative vers la ville n'a été signalée. Un haut responsable de l'armée irakienne a annoncé qu'un centre de communication de l'Etat islamique dans la ville de Hamam al-Aloul (environ 23 km au Sud de Mossoul) avait été découvert. Des caméras, des films, du matériel de photographie, des documents importants et des monnaies étrangères y ont été trouvés (Al-Arabiya; Al-Hurra; Press TV, 4 décembre 2016).
L'effort de guerre à l'Ouest
- Les forces irakiennes ont signalé que l'armée irakienne avait commencé à attaquer diverses régions à l'Ouest de Mossoul afin d'ouvrir un nouveau front contre l'Etat islamique. Descommandants de l'armée irakienne ont exprimé l'espoir qu'en ouvrant le nouveau front, il sera possible de faire pression sur l'Etat islamique (Reuters, 5 décembre 2016). L'organisation, de son côté, a affirmé avoir repris la zone de Tel al-Zalat, à environ 20 km à l'Ouest de Mossoul, en utilisant un terroriste suicide qui a fait exploser une voiture piégée. D'autre part, les milices chiites ont annoncé avoir déjoué une attaque de l'Etat islamique dans la zone de Tel al-Zalat et détruit deux voitures piégées (Al-Sumaria, 3 décembre 2016).
Tactiques de combat et armes de l'Etat islamique
- Le 2 décembre 2016, l'Etat islamique a publiéune vidéo de combats de maison en maison dans le Nord-Est de Mossoul (Aamaq, 2 décembre 2016).
- En défendant Mossoul, l'Etat islamique poursuit son utilisation intensive de terroristes suicide et de voitures piégées :
- Le 5 décembre 2016, l'Etat islamique a revendiqué trois attentats suicide dans le quartier d'Al-Bakr, à l'Est de Mossoul. Les auteurs des attaques étaient Abu Mujahed le Marocain, Abu Hamza l'Irakien et Saad du Daghestan. L'Etat islamique a affirmé qu'au moins 30 soldats irakiens ont été tués (Haqq, 5 décembre 2016).
- L'Etat islamique a revendiqué la responsabilité d'une nouvelle attaque suicide avec une voiture piégée dans le quartier d'Al-Bakr. Selon le communiqué, 18 soldats irakiens ont été tués dans l'attaque, qui a été menée par un terroriste appelé Abu Omar le Russe (Haqq, 4 décembre 2016).
- Le 2 décembre 2016, l'Etat islamique a revendiqué la responsabilité de deux attentats à la bombe contre l'armée irakienne dans le quartier d'Al-Qadisiyah Al-Thaniya à l'Est de Mossoul. Selon le communiqué, dix-huit soldats irakiens ont été tués. Les attaques ont été menées par Abu Ahmed le Syrien et Abu Ali l'Irakien (Haqq, 2 décembre 2016).
Campagne de propagande de l'Etat islamique
- L'Etat islamique continue de diffuser des photos de la ville de Mossoul destinées à montrer que la vie continue comme d'habitude. Cette semaine, l'organisation a publié des photos d'un marché ouvert surpeuplé. Le nom du marché et son emplacement n'ont pas été mentionnés (Haqq, 2 décembre 2016).
Les pays de la coalition
- Dans un discours devant le forum de sécurité nationale, le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a déclaré que les forces américaines et internationales de la coalition continuent d'empêcher les tentatives de terroristes de s'enfuir et de rétablir l'Etat islamique. Il a ajouté queles forces américaines et les autres troupes doivent rester en Irak même après avoir vaincu l'Etat islamique et continuer à former les forces de sécurité locales. Selon le chef d'état-major américain Joseph Dunford, une fois que le Président élu prendra ses fonctions, l'armée de terre lui présentera un nouveau programme pour accélérer les combats contre l'Etat islamique (Press TV, 5 décembre 2016).
Principaux développements en Syrie
La campagne d'Alep : Etat des lieux
- Cette semaine, les combats se sont poursuivis entre les forces de l'armée syrienne, avec le soutien aérien russe, et les organisations rebelles. L'armée syrienne a continué à resserrer le siège sur les organisations rebelles. Les forces syriennes ont avancé vers le Sud-Est de la ville et ont repris d'autres quartiers. Selon le ministère russe de la Défense, les forces syriennes ont repris 52% du territoire de l'Est d'Alep, y compris plus de 30 quartiers (RT, 5 décembre 2016). Les organisations rebelles contrôlent encore certaines parties du Sud-Est d'Alep.
Les combats dans les quartiers Est d'Alep
- Cette semaine, les forces du régime ont réussi à reprendre plusieurs autres quartiers à l'Est de la ville, y compris Karm al-Qaterji, Bab al-Nayrab, Al-Hilwaniyah et Tariq al-Bab(Al-Mayadeen, 2 décembre 2016). Par la suite, les forces syriennes ont repris les quartiers d'Al-Jazmati et d'Al-Sakan al-Shababi, ainsi que le Centre d'études et de recherche scientifique (Al-Jazeera, 3 décembre 2016). Il a également été signalé que les forces du régime contrôlent désormais totalement l'aéroport d'Alep (Al-Alam, 3 décembre 2016). Le 4 décembre 2016, les quartiers de Karm al-Maysar et Karm al-Tahan ont été repris (Syrie TV, 4 décembre 2016). D'autre part, les forces rebelles ont fait état de plusieurs succès et ont affirmé avoir repris le contrôle du quartier d'Al-Maysar, du quartier d'Al-Qaterji et de la station de pompage de Bab al-Nayrab (Al-Durar al-Shamiya, Suriya Mubasher, 5 décembre 2016).
- Les forces syriennes ont distribué des tracts dans l'Est d'Alep appelant les individus armés à rendre leurs armes. Selon les tracts, ceux qui sont disposés à quitter les quartiers assiégés seront autorisés à le faire (Dimashq al-Aan, 4 décembre 2016). Les responsables des organisations rebelles ont exprimé leur objection à la proposition russe, selon laquelle ils doivent quitter la partie orientale d'Alep. Cependant, ils ont annoncé qu'ils accueilleraient favorablement l'ouverture des terminaux pour permettre aux civils de quitter la ville (Orient, 4 décembre 2016).
Etablissement de l'armée d'Alep
- Alors qu'elles se trouvent sous la pression croissante des forces syriennes, les organisations rebelles ont annoncé la mise en place d'un cadre appelé l'armée d'Alep chargé de combattre l'armée syrienne (Halab Today TV, 3 décembre 2016). Le quartier général de l'armée d'Alep a annoncé la mobilisation générale des hommes qui peuvent porter des armes pour arrêter l'avancée des forces syriennes à l'Est de la ville.
Négociations politiques
- En parallèle aux combats, des négociations politiques se sont déroulées dans les coulisses, dirigées par la Russie, dans l'intention de mettre fin aux combats d'Alep :
- Les médias occidentaux et russes ont rapporté que les dirigeants des organisations rebelles étaient en pourparlers avec la Russie, sous médiation turque, afin de trouver un accord qui mettra fin aux combats à Alep (AFP, 30 novembre 2016). Selon les médias russes, aucun accord ne semble avoir été atteint au cours de ces pourparlers, et les forces assiégées à Alep ont décidé de se battre jusqu'à la fin et de ne pas quitter la ville (Spoutnik, 1er décembre 2016).
- Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a rencontré son homologue turcBinali Yildirim pour discuter de la situation en Syrie. Medvedev a fait état d'un "dialogue fructueux" concernant la situation humanitaire à Alep et la lutte contre le terrorisme en Syrie (TASS, 6 novembre 2016).
- Selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov, des experts américains vont commencer à travailler sur la question du retrait d'Alep des membres armés de l'Est de la ville. Selon Lavrov, un cessez-le-feu[1] sera déclaréaprès la finalisation des dates et des détails du retrait des individus armés. Il a ajouté que la Russie considérerait les hommes armés qui refusent de quitter l'Est d'Alep comme des terroristes et aidera le régime syrien à les combattre (Spoutnik, 5 décembre 2016).
Mort d'un commandant de l'Etat islamique à Al-Raqqah
- Des activistes syriens de la ville d'Al-Raqqah ont annoncé la mort d'Abu Bakr bin Al-Habib al-Hakim, un jihadiste français d'origine tunisienne, officier haut gradé de l'Etat islamique. Il a été tué dans une attaque aérienne de la coalition à Al-Raqqah le 16 novembre 2016 (Libération, 3 décembre 2016).
- Abu Bakr bin al-Habib al-Hakim a été l'un des premiers activistes français à prendre part aux activités terroristes d'Al-Qaïda avant la création de l'Etat islamique. Né à Paris en 1983, il a combattu à Al-Fallujah avec Abu Mus'ab al-Zarqawi, et avait dirigé la branche tunisienne d'Al-Qaïda. Il s'est ensuite enfui en Surie, où il a rejoint l'Etat islamique. Il a séjourné à Al-Raqqah et a recruté des dizaines de Tunisiens dans les rangs de l'organisation. Il aurait été responsable de nombreuses actions terroristes en France et ailleurs, y compris l'attentat contre les bureaux de Charlie Hebdo (7 janvier 2015) et le Musée national du Bardo à Tunis (18 mars 2015) (RT, page Facebook raqqa.SI, 3 décembre 2016).
Sud du Golan
- Au cours de la semaine, des affrontements se sont poursuivis dans le bassin d'Al-Yarmoukentre l'armée syrienne libre et l'armée de Khaled bin Al-Walid, affiliée à l'Etat islamique. L'armée de Khaled bin Al-Walid aurait subi des morts et des dégâts matériels (Agence de presse syrienne SMART, 29 novembre 2016). D'autre part, l'armée de Khaled bin al-Walid a affirmé que 15 soldats de l'armée syrienne avaient été tués dans des attaques menées par l'organisation (Haqq, 30 novembre 2016).
Arabes israéliens
- Les forces de sécurité israéliennes ont arrêté un jeune résident israélien de Jaljulia en raison de son soutien à l'Etat islamique et de son intention de rejoindre les rangs de l'organisation en Syrie. Lors de son interrogatoire, il s'est avéré qu'il s'était récemment radicalisé, qu'il a commencé à soutenir l'Etat islamique et est entré en contact avec des membres de l'organisation en Syrie. Il leur a annoncé son désir de se rendre en Syrie et de rejoindre les rangs de l'Etat islamique. Il possédait une mitraillette Uzi et un pistolet Glock et s'était pris en photo tirant de ces armes. De nombreuses photos attestant son soutien à l'Etat islamique ont été trouvées à son domicile (Site Internet des services de sécurité générale, 20 novembre 2016).
Le jihad mondial dans d'autres pays
Libye
- Sept mois après que les forces libyennes ont entamé la campagne de reprise de Syrte, le porte-parole des forces de sécurité libyennes a annoncé le 5 décembre 2015 que la ville avait été complètement libérée. Selon le porte-parole, des membres de l'Etat islamique sont toujours recherchés à Syrte et des échanges sporadiques de tirs ont été signalés (Al-Jazeera, 6 décembre 2016). La page Facebook officielle de la campagne de Syrte a également rapporté l'effondrement de la défense de l'organisation à Syrte, bien qu'il y ait encore des échanges de tirs avec des terroristes barricadés dans plusieurs maisons (france24, 5 décembre 2016, Al-Arabi al-Jadid, 5 décembre 2016; page Facebook de la campagne de Syrte, 5 décembre 2016).
- Les forces de sécurité libyennes opérant dans le quartier marin ont arrêté Turki Al-Binali, haut responsable de l'Etat islamique, originaire du Bahreïn. Il a été présenté dans plusieurs médias comme étant le leader (émir) de l'Etat islamique à Syrte et comme auteur d'une fatwa permettant de violer les femmes Yazidi en Irak (Al-Wasat, 5 décembre 2016; Russie al-Youm, 5 décembre 2016).
- La branche de l'Etat islamique en Libye a pris le contrôle de Syrte, lieu de naissance de Muammar Kadhafi, le 18 février 2015. Après sa conquête, l'Etat islamique a établi dans la ville et ses environs des infrastructures, militaires, civiles et gouvernementales, qui ont servi à l'organisation de rampe de lancement pour contrôler d'autres régions de Libye. Syrte possède un port, un aéroport international, une base militaire, des installations pétrolières et diverses industries. Contrôler ces installations renforçait la position de l'Etat islamique en Libye.[2]
- La chute de Syrte après sept mois de combats est un coup porté à la présence de l'Etat islamique en Libye et symbolise son affaiblissement dans ce pays. Selon nous, l'organisation pourrait continuer à maintenir sa présence dans diverses villes et régions de Libye. Cependant, elle ne possède pas de base territoriale de contrôle, qui était la seule en son genre en dehors de l'Irak et de la Syrie. La reprise de Syrte par le gouvernement libyen se produit en même temps que l'affaiblissement de l'organisation en Irak et en Syrie, où ses principaux bastions (Mossoul et Al-Raqqah) sont sous une forte pression. Cependant, selon nous, même après la chute de Syrte, les actes de terrorisme et de guérilla de l'Etat islamique dans diverses régions et villes de Libye continueront, en raison du vide gouvernemental et sécuritaire qui prévaut dans le pays.
Etats-Unis
- L'Etat islamique a revendiqué la responsabilité d'une attaque à la voiture bélier et à l'arme blanche le 28 novembre 2016 à l'Université d'Ohio. Un immigrant somalien a percuté puis poignardé onze personnes avec un couteau de boucher avant d'être neutralisé. Le terroriste été identifié comme Abdul Razak Ali Artan, 18 ans, étudiant à l'université. L'agence de presse Aamaq de l'Etat islamique a annoncé que l'assaillant était un "soldat de l'Etat islamique" qui a répondu aux appels à attaquer les résidents des pays de la coalition.Jusqu'à présent, nous n'avons pas d'information reliant l'auteur à l'organisation.
- Les responsables de la police locale ont déclaré que l'attaque avait apparemment été prévue un certain temps à l'avance. Les autorités vérifient un commentaire publié sur Facebook par l'agresseur la veille de l'attaque, dans lequel il protestait contre "le traitement injuste des musulmans." Les enquêteurs pensent qu'Artan était un "loup solitaire" qui s'est radicalisé. Cependant, aucune preuve n'a été trouvée le liant à des terroristes ou à des organisations terroristes connus (Reuters, 30 novembre 2016)
Activités de propagande
Russie
- Le Service fédéral de sécurité de Russie (FSB) a annoncé la mort de Rustam Magomedovitch Aselderov, alias Abu Mohammad al-Qadari, émir de l'Etat islamique au Nord du Caucase. Il a été tué avec quatre autres individus dans un raid des forces de sécurité russes dans la ville de Talgi, à environ 11 km au Sud de la capitale du Daghestan. Les forces de sécurité russes ont pris d'assaut une maison où Aselderov et ses complices se cachaient. Au cours des négociations, les jihadistes ont préféré ouvrir le feu plutôt que de se rendre. Les forces de sécurité russes ont riposté aux tirs et les ont tués. Ils ont trouvé dans la maison une grande cache d'armes, abritant des fusils automatiques, des munitions et des explosifs (Site Internet du FSB, 4 décembre 2016).
- Aselderov est né en 1981. Les services de sécurité russes l'ont remarqué pour la première fois alors qu'il était membre actif d'un groupe du Daghestan au Printemps 2007. Pendant l'Eté 2010, il a été nommé remplaçant de Daudov, le chef du groupe. Après la mort de Daudov en 2012, Aselderov est devenu le chef des émirats du Caucase.[3] En 2014, Aselderov a prêté allégeance à l'Etat islamique. Il a été impliqué dans plusieurs attaques terroristes, y compris l'attentat suicide dans la ville russe de Volgograd, où dix-huit personnes ont été tuées et douze autres blessées (Wikipédia; Spoutnik, 3 décembre 2016).
La campagne de propagande de l'Etat islamique
L'Etat islamique appelle ses supporters à commettre des attaques dans le monde entier
- Al-Furqan, la branche médiatique de l'Etat islamique, a officiellement annoncé la nomination d'Abu Hassan al-Muhajir au poste de porte-parole de l'organisation. Abu Hassan al-Muhajir remplace Abu Mohammad al-Adnani, responsable de l'information de l'organisation, qui a été tué dans un raid aérien en Syrie en Août 2016.
- Parallèlement à l'annonce de sa nomination, la branche information de l'organisation a publié un enregistrement sonore (Al-Nashra, 5 décembre 2016). Dans un entretien de 25 minutes, Abu Hassan al-Muhajir appelle les membres de l'organisation à lancer des attaques contre des cibles turques partout le monde, y compris contre les ambassades et les consulats de la Turquie. Dans le but de renforcer la légitimité des attaques contre la Turquie, l'orateur insiste sur le combat de la Turquie contre l'Etat islamique en Syrie et Irak. Il encourage également les membres de l'organisation en Irak et en Syrie et les invite à combattre les Turcs dans la ville d'Al-Bab (Ouest de l'Euphrate) et à ne pas reculer de Tal Afar (Ouest de Mossoul).
- L'orateur précise que l'Etat islamique ira bientôt attaquer les "infidèles" sur leur territoire. Il appelle les musulmans du monde entier à aider leurs frères dans les pays de l'État islamique par le jihad, la prière, les dons et la propagande. Il appelle les membres de l'organisation partout dans le monde à effectuer des attaques terroristes dans leurs pays de résidence parce qu'ils peuvent "faire pencher la balance". De telles attaques obligeront selon lui les pays "infidèles" à "se concentrer sur les événements qui se déroulent dans leur propre pays" et pas à la lutte contre l'Etat islamique (Haqq, 5 décembre 2016).
[1]Les médias syriens ont publié une déclaration au nom du ministère syrien des Affaires étrangères, selon laquelle la Syrie rejette toute tentative de négociation d'un cessez-le-feu à Alep, à moins que toutes les organisations terroristes se retirent complètement de la ville (Reuters, 6 décembre 2016).
[2]A ce sujet, voir notre article (en anglais) du 20 janvier 2016 intitulé : "ISIS in Libya: a Major Regional and International Threat", à l'adresse http://www.terrorism-info.org.il/en/article/20943
[3]Il existe trois provinces de l'Etat islamique dans le Caucase. Elles comprennent des réseaux salafistes jihadistes qui sont soutenus par des activistes rentrés de Syrie et d'Irak après avoir combattu dans les rangs de l'organisation.