Pleins feux sur le jihad mondial (8-14 septembre 2016)

Pleins feux sur le jihad mondial

Pleins feux sur le jihad mondial

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov annoncent l'arrangement lors d'une conférence de presse à Genève (Page Facebook du Département d'Etat américain, 10 septembre 2016)

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov annoncent l'arrangement lors d'une conférence de presse à Genève (Page Facebook du Département d'Etat américain, 10 septembre 2016)

L'annonce du Front Fateh al-Sham de la mort d'Abu Omar Saraqib dans un raid aérien dans la zone rurale au Sud d'Alep (Compte Twitter proche du Front Fateh al-Sham, 9 septembre 2016)

L'annonce du Front Fateh al-Sham de la mort d'Abu Omar Saraqib dans un raid aérien dans la zone rurale au Sud d'Alep (Compte Twitter proche du Front Fateh al-Sham, 9 septembre 2016)

Préparatifs des combattants de l'opération Qadisiyyah Sud avant la bataille dans la zone rurale au Nord de Quneitra (Compte Twitter du Front Fateh al-Sham, 10 septembre 2016)

Préparatifs des combattants de l'opération Qadisiyyah Sud avant la bataille dans la zone rurale au Nord de Quneitra (Compte Twitter du Front Fateh al-Sham, 10 septembre 2016)

La scène de l'attaque dans le centre de Bagdad (Al-Sumaria, 9 septembre 2016)

La scène de l'attaque dans le centre de Bagdad (Al-Sumaria, 9 septembre 2016)

Couverture de la version anglaise de la première édition du magazine Internet de l'Etat islamique Rumiyah, avec une photo du porte-parole de l'organisation Abu Mohammad al-Adnani. Le numéro contient un article sur Adnani, qui a récemment été éliminé dans une opération de l'aviation américaine (Site Internet de partage de fichiers justpaste.it, 10 septembre 2016)

Couverture de la version anglaise de la première édition du magazine Internet de l'Etat islamique Rumiyah, avec une photo du porte-parole de l'organisation Abu Mohammad al-Adnani. Le numéro contient un article sur Adnani, qui a récemment été éliminé dans une opération de l'aviation américaine (Site Internet de partage de fichiers justpaste.it, 10 septembre 2016)


 Principaux événements de la semaine

  • Le 9 septembre 2016, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov ont annoncé avoir obtenu un arrangement pour la cessation des hostilités en Syrie. Dans la première étape de l'arrangement, les hostilités devraient cesser à compter du 12 septembre, et l'aide humanitaire sera livrée aux lieux assiégés, en mettant l'accent sur la ville d'Alep. Si la première étape est appliquée, sept jours plus tard, un centre de mise en œuvre conjointe américano-russe sera mis en place. Il comprendra des experts qui feront la distinction entre "terroristes" et "opposition modérée," afin de faciliter des attaques coordonnées. Le régime Assad, l'Iran et le Hezbollah ont été prompts à exprimer leur soutien à l'accord, tandis que le Front Fateh al-Sham, l'Armée syrienne libre et d'autres organisations rebelles l'ont fermement condamné.
  • L'arrangement est entré en vigueur le 12 septembre (date de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha) à 19h. Dans les premières heures après son entrée en vigueur, des frappes aériennes syriennes sur Alep et Hama ont été signalées, ainsi que des affrontements dans plusieurs autres endroits. Cependant, les combats ont par la suite diminué en intensité et aucune violation significative n'a été signalée (exact à la date du 14 septembre). Le 13 septembre, l'ONU a commencé à transférer de l'aide humanitaire à Alep, et des avions de transport russes ont parachuté de l'aide aux quartiers assiégés dans la ville de Deir al-Zor.
  • Même si l'accord conduit à un arrêt des combats et à l'arrivée de l'aide humanitaire à
  • Alep et ailleurs, selon nous, il est fort peu probable qu'il mène à un cessez-le-feu stable et durable capable de servir de base à des négociations politiques, en raison des rivalités complexes entre les forces, de l'absence d'un mécanisme d'application efficace, de la difficulté de différencier le Front Fateh al-Sham (la branche d'Al-Qaïda en Syrie) des "organisations rebelles modérées" et de la mise en œuvre problématique de l'accord à Alep et ses environs.
  • Le 10 septembre, plusieurs organisations rebelles opérant sur le Golan syrien, y compris le Front Fateh al-Sham, ont annoncé l'ouverture d'une campagne militaire contre l'armée syrienne dans la zone rurale de Quneitra. Dans les jours qui ont suivi, des combats ont opposé les rebelles aux forces syriennes au Nord du plateau du Golan, dans la zone située entre la ville de Quneitra et le village druze de Hader (au Nord du plateau du Golan). Les combats ont continué également le 13 septembre (après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu). Pendant les combats, plusieurs obus de mortier se sont abattus sur le Golan israélien, apparemment des "chutes" non intentionnelles des combats en Syrie. L'armée israélienne a répondu par des frappes aériennes  contre des cibles d'artillerie de l'armée syrienne, Israël considérant le gouvernement syrien comme responsable des tirs sur son territoire.

 

L'accord américano-russe de fin des hostilités en Syrie

  • Le 9 septembre 2016, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ont annoncé que leurs discussions avaient abouti à un arrangement pour la cessation des hostilités en Syrie. Dans la première étape de l'arrangement, les hostilités devraient cesser à compter du 12 septembre à 19h (date de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha). Avec la cessation des hostilités, l'aide humanitaire sera livrée aux lieux assiégés, y compris la ville d'Alep. Deux voies d'approvisionnement seront ouvertes au Nord (Route de Castello) et au Sud (la route qui passe à travers le quartier d'Al-Ramousah).
  • Si les hostilités cessent pendant une période de sept jours, les États-Unis et la Russie mettront en place un centre de mise en œuvre conjointe (JIM, Joint Implementation Center) qui emploiera des experts des deux côtés chargés de délimiter les zones contrôlées par le Front Fateh al-Sham (anciennement le Front Al-Nusra) et par les organisations rebelles dans les différentes zones de combat. Cette mesure vise à faire la distinction entre les "terroristes" et "l'opposition modérée", ce qui permettra d'effectuer des frappes aériennes coordonnées afin d'isoler et de vaincre les organisations terroristes et de progresser vers une solution politique.
  • Le régime Assad, l'Iran et le Hezbollah ont été prompts à exprimer leur soutien à l'arrangement, qu'il considère comme servant leurs intérêts. Inversement, le Front Fateh al-Sham, l'Armée syrienne libre, et d'autres organisations rebelles ont exprimé leur opposition véhémente à l'accord, qui les place dans une position désavantageuse vis-à-vis du régime syrien. Cela étant le cas, les différentes organisations rebelles seront intéressées par l'érosion de l'arrangement, en particulier dans la ville d'Alep (où le régime syrien a réussi une fois de plus à resserrer le siège de la ville pendant la période précédant l'annonce de l'arrangement).
  • Selon nous, cet arrangement, comme son prédécesseur, ne conduira pas à un cessez-le-feu stable et durable, capable de servir de base à des négociations pour mettre fin à la guerre civile en Syrie, en raison des rivalités et des conflits entre les nombreux pays et organisations participant aux combat. Les combats sont toujours en cours dans les différentes régions, et personne n'est capable de faire respecter le cessez-le-feu. Selon nous, la capacité des États-Unis et la Russie d'influencer la situation sur le terrain est limitée, certainement dans une zone de combat complexe comme la ville d'Alep. Il faut ajouter à cela lesconflits d'intérêts américano-russes et les perceptions différentes quant à l'avenir du régime syrien, même si elles ne sont pas manifestées dans cet arrangement (une analyse détaillée des implications de l'arrangement et des réactions des différentes parties a été publiée dans un document distinct du Centre Meir Amit et est disponible en anglais sur notre site Internet).

Principaux développements en Syrie

La région d'Alep
  • La situation dans la région d'Alep reste inchangée.Les forces syriennes encerclent la ville et les organisations rebelles ont perdu le couloir logistique conduisant au Sud d'Alep. L'accord américano-russe a été conclu à partir d'une position d'accomplissement sur le terrain pour le régime syrien dans le secteur d'Alep. L'accord prévoit l'ouverture des voies d'approvisionnement humanitaire au Nord de la ville d'Alep (la Route de Castello) et au Sud (le quartier Al-Ramousah), mais la préservation des routes d'approvisionnement au fil du temps est potentiellement difficile, compte tenu des intérêts divergents des côtés rivaux et de l'absence d'un mécanisme d'application efficace.
Décès d'un commandant du Front Fateh al-Sham
  • Le 9 septembre 2016, le Front Fateh al-Sham (anciennement le Front Al-Nusra), a annoncé la mort d'un de ses commandants, responsable de Jaysh al-Fateh (un cadre de coordination des organisations rebelles dans lequel le Front Fateh al-Sham joue un rôle dominant). L'annonce indique que le commandant de Jaysh al-Fateh, Abu Omar Saraqib, a été tué dans un raid aérien de la coalition dans l'espace aérien d'Alep le 8 septembre, alors qu'il se trouvait dans la salle des opérations des organisations rebelles, mise en place pour la libération d'Alep. Le porte-parole du département américain de la Défense a nié toute implication dans sa mort.
  • Abu Omar Saraqibétait un jihadiste de longue date qui a combattu en Irak contre les forces américaines depuis 2004. Après le déclenchement de la guerre civile en Syrie, il a rejoint le Front Al-Nusra et a pris part à de nombreuses batailles dans le Nord de la Syrie en tant que commandant de Jaysh al-Fateh. Il a notamment dirigé les forces qui ont repris la ville d'Idlib et les zones environnantes, qui servent actuellement de bastion du Front Fateh al-Sham.
Le Nord du Plateau du Golan
  • Le 10 septembre, plusieurs organisations rebelles ont lancé une attaque terrestre contre les forces du régime syrien dans le Nord des hauteurs du Golan syrien. Par la suite, des combats ont opposé les rebelles aux forces syriennes dans la région, entre la ville de Quneitra et le village druze de Hader, dans le Nord du Golan. Les combats ont continué le 13 septembre, après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu. Pendant les combats, plusieurs obus de mortier se sont abattus du côté israélien du plateau du Golan, dont trois le 13 septembre dans l'après-midi. Selon des sources de sécurité israéliennes, il s'agit de tirs erronés des combats en Syrie, et pas de tirs délibérés sur Israël. L'armée israélienne a répondu par des frappes aériennes contre des cibles d'artillerie de l'armée syrienne, Israël tentant le gouvernement syrien responsable des faits et gestes sur son territoire.
  • Les organisations rebelles ont annoncé le début d'une campagne militaire dans la zone rurale au Nord de Quneitra, baptisée Opération Qadisiyyah Sud.[1]Selon les rapports, le mouvement Ahrar al-Sham, le Front Fateh al-Sham, Jama'at Beit al-Maqdis, et d'autres organisations affiliées à l'Armée syrienne libre participent à l'opération (Twitter, 10 septembre 2016).
  • Le 10 septembre, le Front Fateh al-Sham a publié des photos de ses membres dans uneposition de l'armée syrienne à Al-Hamriya, une ferme au Sud de Hader. Les photos montrent des soldats de l'armée syrienne fuyant l'avant-poste et ses environs. Les photos montrent également les préparatifs des combattants avant la bataille pour reprendre les positions de l'armée syrienne au Nord de Quneitra (Compte Twitter du Front Fateh al-Sham, 10 septembre 2016).

Principaux développements en Irak

Poursuite des actes de terrorisme et de guérilla de l'Etat islamique
  • Cette semaine encore, l'Etat islamique a poursuivi ses attaques terroristes à Bagdad et ailleurs. Les actes de terrorisme et de guérilla de l'Etat islamique gagnent progressivement de l'élan car l'organisation perd ses zones de contrôle et est poussée hors des grandes villes.
  • Les principales attaques ont eu lieu cette semaine dans la ville de Bagdad :
  • Le 9 septembre 2016,un double attentat suicide à la bombe a été réalisé rue Palestine, dans le Centre de Bagdad. L'attaque a été menée par un terroriste suicide qui a activé sa ceinture explosive et par un autre qui a fait exploser une voiture piégée. Selon un communiqué de l'Etat islamique, l'attaque visait des chiites. 57 personnes ont été tuées et des dizaines ont été blessées (Al-Arabiya, 10 septembre 2016).
  • Le 9 septembre 2016, un terroriste suicide portant une ceinture d'explosifs a été abattu dans le Nord de Bagdad par des policiers irakiens (Al-Sumaria, 9 septembre 2016).
  • Le 10 septembre 2016, cinq attaques terroristes ont été menées dans la ville de Bagdad. L'attaque la plus importante a eu lieu dans la banlieue Sud de Bagdad (4 morts). D'autres attaques comprenaient l'explosion d'un engin piégé à proximité d'une base militaire dans le Nord de la ville (3 civils tués) et un attentat suicide effectué avec une ceinture d'explosifs dans le Centre de Bagdad (deux civils tués).
  • Le 11 septembre 2016, l'Etat islamique a revendiqué la responsabilité d'une attaque menée par un terroriste suicide équipé d'une ceinture d'explosifs dans le Centre de Bagdad. Selon le communiqué publié par l'organisation, l'attaque visant des responsables du renseignement irakien. Au moins 15 personnes ont été tuées et blessées (Aamaq, 11 septembre 2016).
  • En outre, l'Etat islamique a revendiqué la responsabilité d'autres attaques à travers l'Irak : une attaque contre des positions et des camps de l'armée irakienne dans la région de Qayyarah, des attentats suicide contre des positions de l'armée irakienne dans la ville d'Al-Sharbat (Sud de Qayyarah), des tirs de roquettes dans les camps peshmergas dans la région de Tel Asqaf, au Nord de Mossoul, une attaque contre les camps de l'armée irakienne près de l'autoroute Baiji-Haditha, des tirs d'armes légères et d'obus de mortier sur des forces kurdes à l'Est de Sinjar, dans le Nord de l'Irak.

Le jihad mondial dans d'autres pays

Libye
  • Le calme perdure dans la ville de Syrte depuis quelques jours. Des membres de l'Etat islamique se seraient barricadés dans leur dernier avant-poste dans le "quartier marin," situé près de la mer. Des avions américains attaquent parfois des cibles de l'organisation dans la région. Selon un porte-parole du gouvernement libyen, la prise de contrôle finale de la ville a été retardée en raison de la présence de civils, de membres de la famille des membres de l'Etat islamique, et en raison de la volonté de terminer le nettoyage de la ville de Syrte et de sa banlieue de la présence de membres de l'Etat islamique et des mines et des engins explosifs improvisés qu'ils y ont déposés (Middle East Eye, 11 septembre 2016, The Libya Observer, 8 septembre 2016, agence de presse Anatolie, 10 septembre 2016).
  • Le 8 septembre 2016, deux voitures piégées ont explosé dans la ville de Tripoli à quelques minutes d'intervalle. La première voiture a explosé derrière le bâtiment du ministère des Affaires étrangères, et l'autre près de la base navale de Tripoli, l'ancien siège du gouvernement de consensus national. Les explosions n'ont pas entraîné de pertes, mais ont fait des dégâts. Le 12 septembre, l'agence de presse Aamaq de l'Etat islamique a annoncé que des membres de l'organisation avaient mené l'attaque (France24, 8 septembre 2016, Aamaq, 12 septembre 2016).
France : attentat déjoué à Paris
  • Dans la nuit du 3 au 4 septembre 2016, une voiture avec des bonbonnes de gaz a été retrouvée dans le 5ème arrondissement de Paris, près de la cathédrale Notre-Dame. Deux femmes étaient apparemment censées faire exploser la voiture, mais n'ont pas réussi parce qu'elles pensaient (à tort) avoir repéré un policier en civil à proximité.
  • Après plusieurs jours d'enquête, un acte d'accusation a été déposé cette semaine contre l'une des femmes : Ornella Gilligman, 29 ans, Française convertie à l'islam en 2009 après avoir épousé un musulman. Elle a agi en collaboration avec une autre femme nommée Inès Madani, 19 ans, fille du propriétaire de la voiture où les bouteilles de gaz ont été trouvées. Une lettre d'allégeance à l'État islamique a été retrouvée dans son sac. Les enquêteurs ont également identifié deux complices supplémentaires dans la tentative d'attentat terroriste, Sarah Hervouët, 23 ans et Amel Sakaou, 39 ans, qui avait caché les terroristes dans sa maison.
  • Selon le procureur français François Molins, l'une des femmes arrêtées avait été fiancée à deux terroristes français qui ont mené des attaques en 2016 (l'assassinat d'un policier et de sa conjointe dans la ville de Magnanville et d'un prêtre français en Normandie). Selon les enquêteurs, le réseau de femmes a été manipulé par Rashid Kassim, 29 ans, un jihadiste français vivant apparemment en Syrie ou en Irak. Selon les médias français, Rashid Kassim a utilisé l'application de messagerie Telegram pour instruire les femmes sur la façon d'utiliser les bonbonnes de gaz pour réaliser l'attaque.

Activités de propagande

  • Le 6 septembre 2016, l'Etat islamique a commencé à publier un nouveau magazine Internet appelé Rumiyah, publié par sa fondation médiatique Al-Hayat. Le magazine est publié en 9 langues : anglais, arabe, russe, français, turc, allemand, indonésien, ouïgour (la langue de la minorité musulmane en Chine) et en pachtou (la langue parlée en Afghanistan). Rumiyah est le mot arabe pour Rome, la capitale du Christianisme.
  • Le premier numéro du magazine Rumiyah présente l'histoire d'Abu Mansour Al-Mouhajer, un Australien d'origine libanaise qui a émigré de Melbourne vers les zones contrôlées par l'Etat islamique en Syrie et a été tué à Manbij. Immédiatement après, le magazine appelle les partisans de l'organisation dans le monde entier, et en particulier en Australie, à mener des attaques contre les Australiens par des attaques à l'arme blanche, des fusillades, des  empoisonnements et des attaques à la voiture bélier. Les emplacements suivants sont mentionnés à titre d'exemples de sites fréquentés où les attaques doivent être effectuées : Melbourne Cricket Ground (MCG), Sydney Cricket Ground (SCG), Bondi Beach et l'Opéra de Sydney.
  • Le 10 septembre 2016, probablement à la suite de l'appel à mener des attaques en Australie, un musulman de Sydney âgé de 22 ans a poignardé à plusieurs reprises un homme de 59 ans qui se promenait dans le parc Minto, dans une banlieue de Sydney. La victime a été grièvement blessée. Le terroriste a également attaqué un policier qui est arrivé sur place. Le 11 septembre 2016, le terroriste a été accusé d'avoir effectué une attaque terroriste. Selon la police australienne, il s'agit apparemment d'une attaque inspirée par l'Etat islamique (Reuters, 11 septembre 2016). Le lendemain, le 11 septembre 2016, il a été signalé qu'un musulman âgé de 18 ans avait été arrêté le 9 septembre 2016, après avoir proféré des "menaces radicales" devant l'Opéra de Sydney (Al-Hayat, 11 septembre 2016).

[1]La bataille de Qadisiyyah a eu lieu en 635 avant JC entre les musulmans et les Perses et s'est soldée par une victoire des musulmans, qui ont conquis l'Irak et la Perse.