Aperçu général
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La campagne internationale contre l'Etat islamique
Les frappes aériennes
- La coalition internationale menée par les Etats-Unis a poursuivi ses frappes aériennes contre des cibles de l'Etat islamique en Irak. Les frappes aériennes ont été concentrées dans les régions de Baiji, Fallujah, Hit, Mossoul, Sinjar, Tal Afar, Bagdadi et Kisik. En Syrie, les frappes aériennes ont été concentrées principalement dans la région d'Alep.
Participation de la Russie dans les combats en Syrie
Déclarations de responsables russes
- Lors d'une réunion avec de hauts responsables du gouvernement, le Président russe Vladimir Poutine a mentionné l'implication de la Russie dans les combats en Syrie. Selon Poutine, le revirement dans les combats contre l'Etat islamique et le Front Al-Nusra a été atteint grâce à l'assaut efficace des forces russes. Selon lui, depuis le début de la participation de la Russie en Syrie,l'armée de l'air russe a effectué près de 10.000 sorties et frappé environ 30.000 cibles, y compris plus de 200 installations de fabrication et d'entrepôt de produits pétroliers et de pétrole. Il a ajouté que l'armée syrienne, avec le soutien aérien russe, avait libéré quelque 500 localités civiles, y compris la ville de Palmyre. Cependant, la situation en Syrie est encore compliquée et la Russie devra encore fournir à l'armée syrienne un soutien considérable (TASS, 10 mai 2016).
- La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharovaa appelé les partenaires de la Russie à bloquer les voies d'approvisionnement des terroristes en Syrie, en particulier à la frontière syro-turque (Spoutnik, 12 mai 2016). Selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergey Lavrov, qui s'est exprimé lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry, plus de 90 kilomètres le long de la frontière turco-syrienne sont contrôlés par l'Etat islamique. Selon lui, la Turquie ne permet pas aux Kurdes de se battre pour libérer la zone frontalière des mains de l'organisation (Spoutnik, 7 mai 2016). Selon le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter, la priorité des forces de la coalition sous commandement américain est maintenant la question de la fermeture de la zone le long de la frontière syro-turque, qui est utilisée pour le passage de combattants étrangers (Voice of America, 15 mai 2016).
Principaux développements en Syrie
Mort d'un haut commandant du Hezbollah en Syrie
- La mort de Mustafa Badreddine, commandant en chef des forces du Hezbollah en Syrie, a été signalée dans la nuit du 12 au 13 mai 2016. Il a été tué dans l'un des sièges du Hezbollah près de l'aéroport international de Damas. Les circonstances de sa mort restent floues. Même la date de sa mort est incertaine. Il pourrait avoir été tué le 12 mai 2016 (Site Internet libanais d'information NOW, 16 mai 2016). Ses funérailles ont eu lieu le lendemain, dans la banlieue Sud de Beyrouth (Dahieh) en présence de hauts responsables du Hezbollah.
- Selon un communiqué publié par le Hezbollah,il a été tué dans une attaque d'artillerie menée par les organisations rebelles jihadistes (les "groupes takfiri") opérant dans la région (Al-Ahed, 14 mai 2016). La déclaration s'est abstenue de blâmer Israël. Cependant, le Front Al-Nusra et d'autres organisations rebelles opérant dans la zone de l'aéroport se sont abstenus de revendiquer la responsabilité du meurtre de Mustafa Badreddine.
- Mustafa Badreddine, cousin et beau-frère d'Imad Mughniyeh, était la principale personnalité militaire du Hezbollah. Comme Mughniyeh, il a également servi en tant qu'officier de la Force 17 du Fatah à Beyrouth, et les deux hommes ont rejoint le Hezbollah ensemble. En 1985, il a commandé la tentative avortée d'assassiner l'Emir du Koweït et a été emprisonné pendant cinq ans au Koweït. Selon la Cour internationale de Justice qui a enquêté sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri, Mustafa Badreddine y a joué un rôle central. Après la mort d'Imad Mughniyeh, il a été nommé responsable de l'infrastructure opérationnelle du Hezbollah. Dans ce cadre, il a été impliqué dans des attaques terroristes menées par le Hezbollah à l'étranger. En Syrie, il a servi en tant que commandant en chef des forces du Hezbollah combattant aux côtés du régime syrien.
La région d'Alep
- Les affrontements se sont poursuivis entre l'armée syrienne et les organisations rebelles dans la région d'Alep. Les affrontements ont continué entre l'Etat islamique et l'armée turque près de la frontière turque. Selon un rapport du 15 mai 2016, 27 membres de l'organisation ont été tués dans des frappes aériennes de la Turquie et de la coalition menée par les Etats-Unis dans la région d'Alep (Syria Mubasher, 15 mai 2016). Selon le Président turc Erdogan, face à la situation dans la ville de Kilis, la Turquie se prépare à nettoyer la zone syrienne près de la frontière avec la Turquie de la présence de l'Etat islamique et n'hésitera pas à prendre des mesures indépendantes si nécessaire (AFP, 12 mai 2016).
Occupation du terminal d'Al-Tanf
- Le 13 mai 2016,la Nouvelle armée syrienne a annoncé avoir conquis le terminal d'Al-Tanf (Al-Walid) à la frontière entre la Syrie et l'Irak des mains de l'Etat islamique. La conquête a été obtenue après des combats acharnés contre l'Etat islamique (Abna24.com, 15 mai 2016). L'organisation a fait exploser une voiture piégée dans une tentative infructueuse de reprendre le terminal.
- La Nouvelle armée syrienne est un cadre d'organisations rebelles qui comprend des déserteurs de l'armée syrienne, des tribus locales, et des anciens membres de l'Armée syrienne libre. Sa force est estimée à 1.000 combattants, qui opèrent dans l'Est de la Syrie (Télévision Al-Arabiya, 7 mars 2016). Le 5 mars 2016, la Nouvelle armée syrienne a pris le contrôle du terminal d'Al-Tanf, mais l'Etat islamique en a repris le contrôle le lendemain. Selon les rapports des médias iraniens, la force qui a pris le contrôle du terminal le 5 mars 2016 était venue de Jordanie et ses membres ont reçu le soutien de la coalition internationale (ARA News, 5 mars 2016).
- Le terminal d'Al-Tanf (Al-Walid) est l'un des trois passages entre la Syrie et l'Irak. Il se trouve près de la zone frontalière entre la Syrie, l'Irak et la Jordanie, et la route principale reliant Damas à Bagdad. La perte du terminal représente un autre coup au lien logistique et opérationnel de l'Etat islamique en Syrie et en Irak, en particulier dans la Province d'Al-Anbar, où l'organisation est sous la pression croissante de l'armée irakienne (voir la section sur l'Irak).
La région de Palmyre
- Cette semaine, les combats ont continué dans les champs de pétrole et de gaz d'Al-Sha'ir et d'Al-Mahr à l'Ouest de Palmyre. L'armée syrienne, qui a été chassée des champs de pétrole et de gaz, tente de les reprendre. La Russie aurait équipé les forces du régime syrien avec des tanks T-90 A pour lutter contre l'Etat islamique dans la zone du champ pétrolier d'Al-Sha'ir (Khatwa, 16 mai 2016).
Deir al-Zor
- Les affrontements se sont poursuivis dans plusieurs secteurs de la ville de Deir al-Zor et ses environs : dans la zone de labase aérienne militaire, les membres de l'Etat islamique ont réussi à prendre le contrôle de plusieurs avant-postes de l'armée syrienne (Comités locaux de coordination, 14 mai 2016). L'Etat islamique a fait exploser une voiture piégée dans le quartier d'Al-Tahtouh à l'Est de Deir al-Zor. Un groupe de membres de l'Etat islamique est entré à l'hôpital Al-Assad à l'Ouest de la ville et a abattu le personnel médical. L'armée syrienne a réussi à tuer les membres de l'organisation et à reprendre le contrôle de l'hôpital (SANA, 15 mai 2016).
La région d'Idlib
- Quinze membres du Front Al-Nusra auraient été tués dans un raid aérien à la base aérienne militaire d'Abu ad-Ḑuhūr (environ 50 km au Sud-Est d'Idlib). La frappe aérienne a été effectuée au cours d'une réunion de cadres du Front Al-Nusra. Par les morts figurent un haut responsable appelé Abu Hajer le Jordanien (ou Azzam al-Shami). Selon un rapport libanais, la première partie de la réunion a été organisée en présence du chef du Front Al-Nusra, Abou Mohammad al-Julani, et de la plupart de ses commandants militaires et religieux, qui sont tous partis avant la frappe aérienne et n'ont pas été blessés (As-Safir, 14 mai 2016).
Principaux développements en Irak
Attaques terroristes de l'Etat islamique à Bagdad
Aperçu général
- Cette semaine, l'Etat islamique a continué à mener des attaques terroristes dirigées principalement contre les chiites. Près de 200 personnes ont été tuées cette semaine et plusieurs centaines ont été blessées dans des vagues successives d'attaquesconcentrées dans la ville de Bagdad. Les principales ont été des attaques à la voiture piégée sur les marchés du quartier chiite de Madinat al-Sadr et du quartier chiite d'Al-Shaab.
Attentats terroristes à Bagdad
- Les attaques les plus meurtrières à Bagdad ont étédeux attentats à la voiture piégée dans des marchés bondés dans le cœur des quartiers chiites : une voiture piégée a explosé dans le quartier chiite de Madinat al-Sadr à l'Est de Bagdad. Un total de 64 personnes ont été tués et 74 autres ont été blessées (AFP, 12 mai 2016). Une autre attaque à la voiture piégée a été effectuée (17 mai 2016) dans le quartier chiite d'Al-Shaab, au Nord de Bagdad. Près de 40 personnes ont été tuées et au moins 140 ont été blessées.
- Ci-après une liste (partielle) d'autres attaques menées par l'Etat islamique dans Bagdad avant la série d'attaques du 17 mai 2016 :
- Un terroriste suicide s'est faitexploser à un poste de contrôle à l'entrée du quartier chiite de Kadhimiya, tuant 17 personnes et en blessant plus de 30 autres.
- Un engin piégé a explosé à l'entrée d'un centre commercial dans l'Ouest de Bagdad, tuant huit personnes et en blessant environ 20 autres.
- Six policiers ont été tués et 14 civils ont été blessés dans un attentat suicide commis par des membres de l'Etat islamique au poste de police d'Abu Ghraib à l'Ouest de Bagdad.
- Le 15 mai 2016, des terroristes suicide ont lancé une attaque dans une usine de gaz au Nord de Bagdad (Al-Sumaria, 15 mai 2016). Au moins 10 personnes ont été tuées.
La guérilla contre l'armée irakienne dans la Province d'Al-Anbar
- Alors que le régime irakien tente d'élargir et d'établir son contrôle sur la province d'Al-Anbar, l'Etat islamique a continué à se livrer à la guérilla contre l'armée irakienne. Des membres de l'Etat islamique ont attaqué la ville d'Amiriyat Al-Fallujah, utilisée par l'armée irakienne comme base pour lancer des attaques contre la ville de Fallujah, contrôlée par l'Etat islamique. L'armée irakienne a réussi à reprendre le contrôle de la ville. L'Etat islamique a fait exploser une voiture piégée au Nord de Ramadi. En conséquence, 25 membres des forces de sécurité irakiennes ont été tués.
La reprise de Rutba
- Le 16 mai 2016, l'armée irakienne a lancé une opération pour reprendre la ville de Rutba. La ville a une population d'environ 22 000 habitants et est située à environ 380 km à l'Ouest de Bagdad, près de la zone des frontalières entre l'Irak, la Syrie et la Jordanie. L'opération a été menée par la 16ème Division de l'armée irakienne, avec le soutien des forces tribales locales et de la police des frontières irakienne, ainsi que l'appui aérien des pays de la coalition et de l'armée de l'air irakienne. Selon les rapports des médias irakiens et arabes, les forces irakiennes n'ont rencontré aucune résistance significative et le 17 mai 2016, elles ont atteint la périphérie de la ville.
- Le 17 mai 2016, l'armée irakienne a annoncé la libération de la ville du contrôle de l'Etat islamique, à l'exception de quelques poches de résistance. Le corps d'ingénierie irakien a commencé à retirer les engins piégés laissés par les membres de l'Etat islamique (Al-Sumaria, 17-18 mai 2016).
- La ville de Rutba est d'une grande importance en raison de sa proximité avec la principale autoroute menant en Syrie et en Jordanie et avec la région des trois frontières entre l'Irak, la Syrie et la Jordanie. Sa conquête est un nouveau coup dur pour l'Etat islamique. Selon nous, elle pourrait augmenter la pression sur la présence de l'organisation dans la province sunnite d'Al-Anbar et perturber la communication logistique et opérationnelle de l'Etat islamique en Irak et en Syrie. On peut supposer que, même après la reprise de la ville, l'Etat islamique va essayer d'attaquer l'armée irakienne en utilisant des opérations de guérilla, en profitant des longues chaînes d'approvisionnement entre Ramadi et la ville de Rutba.
Mossoul
- L'Etat islamique a publié des photos de la destruction de la Porte Mashki à Mossoul. Selon l'organisation, il s'agit d'un site païen construit dans la période assyrienne au 7ème siècle avant JC (Akhbar Dawlat al-Islam, 16 mai 2016). La Porte Mashki est l'une des portes de la vieille ville de Ninive. Sa destruction fait partie de la destruction systématique des sites archéologiques menée par l'Etat islamique en Irak et en Syrie.
L'Egypte et la péninsule du Sinaï
- Au cours de la semaine écoulée, les forces de sécurité égyptiennes ont poursuivi leurs activités contre la Province du Sinaï de l'Etat islamique dans les secteurs de Cheikh Zoweid, Al-Arish et Rafah. Dans le cadre des opérations de sécurité, des suspects ont été arrêtés et des véhicules et des armes ont été confisqués. Les forces de sécurité égyptiennes ont détruit huit tunnels à la frontière avec la bande de Gaza et dans la région de Rafah (Portail Veto, 14 mai 2016). Par ailleurs, les membres de l'Etat islamique ont poursuivi leurs activités de guérilla contre les forces de sécurité égyptiennes, principalement en posant des engins explosifs improvisés.
- Selon des "sources légales" du bureau du procureur égyptien, des membres de la Province du Sinaï de l'Etat islamique ont affirmé dans leur interrogatoire qu'ils avaient tenté d'assassiner Ahmed al-Qattan, l'ambassadeur saoudien en Egypte. Ils avaient prévu de laisser une voiture piégée dans la région de Gizeh. Ils ont égalementtenté d'assassiner Adly Mansour, l'ancien Président égyptien. Ces deux tentatives ont été contrecarrées (Al-Bawaba, 12 mai 2016).
Le jihad mondial dans d'autres pays
Libye
La ville d'Abu Qarin
- La salle des opérations de lutte contre l'Etat islamique à Misrata (gérée par la milice Jamahiriya en coordination avec le gouvernement libyen de consensus national) a annoncé le 17 mai 2016 que les forces sous son commandement avaient repris la ville d'Abu Qarin des mains de l'Etat islamique (Portail Al-Wasat, 17 mai 2016). L'annonce doit encore être corroborée. Des membres de l'Etat islamique avaient pris le contrôle de la ville d'Abu Qarin et ses environs le 5 mai 2016.
Maroc
- Selon une annonce du ministère de l'Intérieur du Maroc,un citoyen tchadien membre de l'Etat islamique a été arrêté dans la ville de Tanger au Nord du Maroc. Il avait été envoyé afin de mettre en place une cellule de Marocains et d'Algériens chargée de mener des attaques contre des missions diplomatiques occidentales et des sites touristiques. Avant son arrestation, il a réussi à observer plusieurs sites. Il avait prévu de déclarer la région orientale du Maroc province de l'État islamique. Des sacs contenant des matériaux utilisés dans la fabrication d'engins piégés et des gilets utilisés comme ceintures d'explosifs ont notamment été trouvés dans sa cachette. Des instructions pour fabriquer des engins piégés et des vidéos de cibles potentielles ont également été retrouvées sur place (Asdaa al-Maghreb, 13-14 mai 2016).
Yémen
- Des membres de l'Etat islamique ont commis plusieurs attaques contre les forces de l'armée yéménite à Hadramaout, dans le Sud-Est du pays. Le 15 mai 2016, un terroriste suicide a fait exploser sa ceinture piégée à l'entrée du camp d'Al-Najda de l'armée yéménite dans la ville d'Al-Mukalla, capitale de la province de Hadramaout. Environ 100 soldats ont été tués et blessés (Yémen Press, 15 mai 2016). La Province de Hadramaout de l'Etat islamique a revendiqué la responsabilité de l'attaque (Compte Twitter affilié à l'Etat islamique, 15 mai 2016).
Russie
- Selon Irina Yarovaya, responsable du comité chargé de la sécurité et de la lutte contre la corruption au Parlement russe, 350 jeunes russes âgés de 14-16 ans ont été formés par l'Etat islamique à Al-Raqqah (SANA, 13 mai 2016). Elle n'a pas précisé si ces adolescents étaient encore en Syrie ou étaient rentrés en Russie.
La guerre de propagande
Propagande destinée au public français
- La Province d'Alep de l'Etat islamique a publié une vidéo qui se termine par deux enfants francophones exécutant deux personnes accusées de collaborer avec le régime syrien. Les enfants sont les fils d'un membre de l'Etat islamique appelé Abu Dajana le Français. Il s'est converti à l'Islam, a déménagé avec sa famille en Syrie et a été tué par l'armée syrienne. Un des enfants, appelé Abu Mus'ab, affirme être prêt à effectuer un attentat suicide en Syrie ou à rentrer en France et effectuer une attaque pour "venger le sang des musulmans." La vidéo le montre tirant d'un fusil sniper sur des cibles portant notamment des photos des Présidents de la France, de la Russie et des États-Unis (Haqq, 15 mai 2016).
Endoctrinement de l'idéologie de l'Etat islamique chez les enfants
- L'Etat islamique a récemment lancé une application appelée Lettres. L'application téléphonique, à la graphie colorée, vise à enseigner l'idéologie de l'organisation aux enfants par l'enseignement de l'alphabet arabe.[1]Les lettres de l'alphabet sont représentées par des termes militaires tels qu'une arme à feu (la lettre B en arabe) ou un char (la lettre D en arabe). Pour chaque lettre apparaît aussi une phrase dans l'esprit de l'idéologie de l'Etat islamique, comme "un héros qui se sacrifie pour le bien de la nation islamique" ou "dépravation hérétique" (Compte Twitter affilié à l'Etat islamique, 15 mai 2016; Haqq, 13 mai 2016).
[1]Une institution éducative palestinienne dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, a également utilisé l'enseignement de l'alphabet arabe comme un outil didactique pour inculquer une idéologie de haine et de violence. Voir notre article (en anglais) du 30 mars 2016 appelé : "Recent Video Shows Palestinian School Children Subjected to Anti-Israel Indoctrination".