Conclusions intérimaires de l’étude du profil des auteurs des attentats commis en Judée-Samarie durant la vague actuelle de terrorisme* (14 septembre – 15 novembre 2015)


Deux adolescents palestiniens au profil laïc et moderne ayant commis des attaques à l'arme blanche. Gauche : Bachar al-Ja'abari, 15 ans, qui a effectué une attaque à l'arme blanche à Hébron le 20 octobre 2015 (Hamasms, 20 octobre 2015). Droite : Ahmed Abu al-Rab, 17 ans, qui a effectué une attaque à l'arme blanche près de Jalameh, au Nord de la Samarie, le 2 novembre 2015 (Page Facebook Qudsn, 2 novembre 2015)
Deux adolescents palestiniens au profil laïc et moderne ayant commis des attaques à l'arme blanche. Gauche : Bachar al-Ja'abari, 15 ans, qui a effectué une attaque à l'arme blanche à Hébron le 20 octobre 2015 (Hamasms, 20 octobre 2015). Droite : Ahmed Abu al-Rab, 17 ans, qui a effectué une attaque à l'arme blanche près de Jalameh, au Nord de la Samarie, le 2 novembre 2015 (Page Facebook Qudsn, 2 novembre 2015)

Aperçu général

1. Au cours des deux derniers mois, depuis les fêtes juives de Septembre, les Palestiniens ont mené une campagne terroriste contre Israël. Ses débuts remontent aux tirs de pierres sur le véhicule d'Alexandre Levlowitz près du quartier d'Armon Hanatsiv à Jérusalem le 14 septembre 2015, qui ont provoqué sa mort. La campagne a débuté sur le Mont du Temple à Jérusalem et s'est propagée à l'intérieur d'Israël, en Judée-Samarie, et se concentreactuellement sur la ville de Hébron et ses environs.

2. Au cours des semaines qui ont suivi (jusqu'au 24 novembre 2015), 23 personnes ont été tuées : 21 Israéliens et un ressortissant éthiopien et un Palestinien qui
se trouvaient sur les lieux des attaques. En outre, 185 Israéliens ont été blessés, dont six gravement (selon les données des services de secours reprises par le ministère israélien des Affaires étrangères, exactes au 22 novembre 2015). Quatre-vingt-treize Palestiniens, la plupart d'entre eux de Judée-Samarie, ont été tués (selon le ministère  palestinien de la Santé à Ramallah, à la date du 22 novembre 2015). Selon nous, plusieurs centaines de Palestiniens ont été blessés.[1]

3. Cette étude est la suite de la précédente qui aspire à tenter d'établir le profil des terroristes palestiniens responsables des attaques à Jérusalem et en Israël durant la vague actuelle de terrorisme.[2] Elle a pour objectif principal d'approfondir notre compréhension du profil des agresseurs de la campagne terroriste en cours. Un autre objectif est d'examiner si et dans quels domaines il existe des différences entre les terroristes qui commettent des attaques à l'intérieur d'Israël et ceux qui commettent des attaques en Judée-Samarie. Une autre étude examinant le profil des Palestiniens tués dans les émeutes et les affrontements avec les forces de sécurité israéliennes en Judée-Samarie sera également prochainement publiée.

Principaux résultats

4. De manière générale, le terroriste palestinien qui vise les forces de sécurité israéliennes et des civils israéliens en Judée-Samarie est généralement de sexe masculin, célibataire et âgé de 22 à 26 ans (et dans certains cas, de 16 à 20 ans). Dans certains cas, il a terminé l'école secondaire et était sans emploi ou occupait une fonction inadaptée à ses compétences. Il n'a pas d'antécédent de participation à des attaques terroristes et n'appartient à aucune organisation terroriste. Il a commis l'attaque seul après en avoir pris la décision de manière autonome, parfois spontanément (uniquement dans certains cas, dans des attaques généralement combinées, deux ou plusieurs terroristes ont été impliqués). La décision a été prise sans instructions "d'en haut" et parfois sans la connaissance de la famille.

5. Habituellement, les motivations nationales et religieuses ont influencé l'assaillant. Cependant, des considérations personnelles représentent un facteur important dans sa décision de risquer sa vie (environ 60% des terroristes qui ont commis des attaques en Judée-Samarie ont été tués). Sa décision est influencée par lafrustration, le désir de la gloire obtenue par le fait de devenir un chahid, le désir de venger la mort d'amis ou de parents, et l'exposition à l'incitation intense dans les médias et dans la rue palestinienne. La campagne terroriste continue et la mort de dizaines de jeunes Palestiniens ont un "effet contagieux" qui se transmet aux jeunes Palestiniens par le biais des réseaux sociaux (Facebook en particulier), et qui contribue également à la motivation des assaillants.

Incitation aux attaques à l'arme blanche sur la page Facebook des "Haïsseurs d'Israël" : Iyad al-Awauda, un terroriste palestinien de la région de Hébron qui a effectué une attaque à l'arme blanche à Kiryat Arba, a publié cette page. Le 24 octobre 2015, la chaîne de télévision nationale palestinienne a marqué son appréciation de la page Facebook "Haïsseurs d'Israël" (Images de la page Facebook des "Haïsseurs d'Israël", 17 octobre 2015).
Incitation aux attaques à l'arme blanche sur la page Facebook des "Haïsseurs d'Israël" : Iyad al-Awauda, ​​un terroriste palestinien de la région de Hébron qui a effectué une attaque à l'arme blanche à Kiryat Arba, a publié cette page. Le 24 octobre 2015, la chaîne de télévision nationale palestinienne a marqué son appréciation de la page Facebook "Haïsseurs d'Israël" (Images de la page Facebook des "Haïsseurs d'Israël", 17 octobre 2015).

6. Environ 60% des Palestiniens qui ont mené des attaques terroristes en Judée-Samarie étaient des résidents de Hébron ou des villages voisins. Environ la moitié des attaques terroristes ont été menées à Hébron et dans ses environs et près de 12% dans le Gush Etzion. La majorité des attaques (environ 80%) étaient des attaques à l'arme blanche, avec des couteaux ou d'autres instruments tranchants et sont par conséquent devenues le modus operandi le plus fréquent dans la campagne terroriste actuelle. En outre, environ 12% étaient des attaques à la voiture bélier et 8% des fusillades. La plupart des attaques ont ciblé les forces de sécurité israéliennes, et une partie des cibles civiles. Les principaux sites choisis pour les attaques terroristes ont été les carrefours (à ce titre, le carrefour du Gush Etzion est un point névralgique), les barrages routiers et les points de contrôle de Tsahal, les arrêts de bus, les rassemblements de civils et de militaires et les passages frontaliers (par exemple, le passage de Jalameh au Nord de la Samarie).

Incitation aux attaques à l'arme blanche

Gauche : Sermon d'un Palestinien à Rafah appelant à l'agression des Juifs. Droite : Encouragement aux attaques à l'arme blanche. En arabe on peut lire : "Lance-la... la révolution" (Page Facebook des "Haïsseurs d'Israël", 17 octobre 2015)
Gauche : Sermon d'un Palestinien à Rafah appelant à l'agression des Juifs. Droite : Encouragement aux attaques à l'arme blanche. En arabe on peut lire : "Lance-la… la révolution" (Page Facebook des "Haïsseurs d'Israël", 17 octobre 2015)

8. Statistiquement, seulement quatre fusillades ont été réalisées en Judée-Samarie, 8% des attaques examinées dans cette étude. Cependant, ces attaques sont particulièrement meurtrières et au cours de la période considérée, quatre victimes ont trouvé la mort dans ces attaques, soit un quart du nombre de morts israéliens. Ce nombre a encore augmenté avec la fusillade commise dans le Gush Etzion le 19 novembre 2015, qui n'est pas incluse dans l'étude actuelle, dans laquelletrois personnes ont été tuées (deux Israéliens et un Palestinien). Suite à l'attaque du Gush Etzion, le nombre de personnes tuées dans des fusillades représente un tiers de toutes les victimes tuées en Judée-Samarie.[3] Les fusillades ne sont pas incluses dans la "résistance populaire" de l'Autorité Palestinienne (AP) et du Fatah, mais néanmoins, l'AP ne condamne pas publiquement ces attaques et les soutient dans les faits. Le degré élevé de létalité et le soutien du public palestinien pourraient selon nous encourager la tenue de telles attaques, tant que durera la vague actuelle de terrorisme[4].

9. Quel est le rôle des organisations palestiniennes établies dans la campagne terroriste ? Dans de nombreux cas, le Hamas, la branche armée du Fatah et d'autres organisations tentent de s'attribuer l'affiliation des auteurs des attaques. Ils publient des avis de décès et des représentants assistent à leurs funérailles. Cependant, il est clair que jusqu'ici, seulement dans quelques cas, les terroristes étaient effectivement affiliés à une organisation terroriste et même alors, il est peu probable que l'organisation les a soutenus avec des directives, des armes ou des fonds. Cette situation pourrait changer si et quand les attaques solitaires perdront leur élan et les organisations terroristes tenteront de "préserver l'intifada" et d'intensifier les attaques (elles ont le potentiel de commettre des attentats terroristes de type militaire, allant des fusillades aux attentats suicide).

La campagne terroriste actuelle est-elle liée à l'Etat islamique ?

10. Jusqu'à présent, nous n'avons pas trouvé de lien entre la campagne terroriste palestinienne et l'Etat islamique ou des membres affiliés à l'organisation. Aucun des Palestiniens ayant commis une attaque ne souscrivait à l'idéologie salafiste jihadiste. Cependant, les jeunes Palestiniens sont exposés à l'importante attention médiatique et au "prestige" des actes terroristes de l'Etat islamique, en particulier lorsque ses membres utilisent des couteaux. Ce modus operandi pourrait avoir contribué à faire des couteaux l'arme de choix des Palestiniens.

11. La comparaison du profil des terroristes palestiniens qui effectuent des attaques en Judée-Samarie et de ceux qui les exécutent en Israël a révélé de nombreuses similitudes, en particulier concernant la motivation et le modus operandi. Cependant, des différences sont également notables :

a) Terroristes originaires de Hébron :Environ 60% des attaques menées en Judée-Samarie ont été effectuées par des terroristes de Hébron et des villages voisins. A l'intérieur d'Israël, d'autre part, 75% des terroristes étaient résidents des quartiers Est et Nord de Jérusalem. Cependant, des terroristes de Hébron ont également mené des attaques en Israël (environ 15%) et des terroristes de Jérusalem Est ont mené des attaques en Judée-Samarie (10% des attaques). Dans la plupart des cas, les terroristes de la région de Hébron et de Jérusalem Est ont préféré commettre des attaques à proximité de l'endroit où ils vivaient, mais dans plusieurs cas, des terroristes de Hébron et de Jérusalem-Est ont également mené des attaques dans des villes israéliennes.

b) La létalité des fusillades en Judée-Samarie : Quatre des 49 attaques terroristes (environ 8%) examinées dans cette étude étaient des fusillades perpétrées en Judée-Samarie. Une fusillade a également été commise dans le Gush Etzion après la rédaction de cette étude, dans laquelle trois personnes ont été tuées. Tandis que statistiquement, les fusillades sont une minorité du nombre total d'attaques, elles sont les plus mortelles et ont causé près d'un tiers du total des décès dans la campagne terroriste actuelle. Le nombre d'attaques menées en Judée-Samarie est plus important que celui commis en Israël, probablement en raison de considérations opérationnelles, de la disponibilité des armes, de la facilité avec laquelle les Palestiniens peuvent conduire des voitures utilisées dans les fusillades et s'enfuir des lieux de l'attaque, et de la facilité avec laquelle ils peuvent se fondre au sein d'une population sympathisante.[5]

Le Hamas incite à commettre des fusillades

Gauche: Affiche publiée après la fusillade près d'Itamar, où les Henkin ont été tués le 1er octobre 2015, appelant les Palestiniens à enflammer la Judée-Samarie avec des fusillades. En arabe on peut lire : "L'attaque de Naplouse" et "Cisjordanie" (Page Facebook PALDF, 2 octobre 2015). Droite : Affiche publiée par le Bloc islamique du Hamas de l'Université de Hébron saluant les Palestiniens responsables de la fusillade au Sud du Mont Hébron dans laquelle le rabbin Litman et son fils Netanel ont été tués. En arabe on peut lire : "Hébron résiste, que ta main soit bénie, homme de la résistance. Deux colons tués et d'autres blessés dans une fusillade sur leur voiture près de la ville de Hébron" (Page Facebook du Bloc islamique du Hamas de l'Université de Hébron, 13 novembre 2015).
Gauche: Affiche publiée après la fusillade près d'Itamar, où les Henkin ont été tués le 1er octobre 2015, appelant les Palestiniens à enflammer la Judée-Samarie avec des fusillades. En arabe on peut lire : "L'attaque de Naplouse" et "Cisjordanie" (Page Facebook PALDF, 2 octobre 2015). Droite : Affiche publiée par le Bloc islamique du Hamas de l'Université de Hébron saluant les Palestiniens responsables de la fusillade au Sud du Mont Hébron dans laquelle le rabbin Litman et son fils Netanel ont été tués. En arabe on peut lire : "Hébron résiste, que ta main soit bénie, homme de la résistance. Deux colons tués et d'autres blessés dans une fusillade sur leur voiture près de la ville de Hébron" (Page Facebook du Bloc islamique du Hamas de l'Université de Hébron, 13 novembre 2015).

c) L'âge plus avancé des terroristes auteurs des attaques : La plupart des Palestiniens impliqués dans la campagne terroriste actuelle, à la fois en Judée-Samarie et en Israël, sont jeunes. Cependant, la plupart de ceux qui effectuent des attaques à l'intérieur d'Israël sont âgés de 16 à 20 ans, alors que la plupart de ceux qui les commettent en Judée-Samarie sont âgés de22 à 26 ans, et sont responsables d'environ la moitié des attaques (environ un quart à l'intérieur d'Israël). Ils ont terminé le lycée et la plupart d'entre eux avaient trouvé un emploi ne correspondant pas à leurs compétences ou étaient au chômage, et seuls quelques-uns étaient inscrits à l'université. Par conséquent, outre leur motivation nationaliste-religieuse, beaucoup étaient personnellement frustrés et aspiraient à la gloire ou à la vengeance personnelle à travers un sacrifice, considéré comme héroïque (après être devenus des chahids, ils sont effectivement admirés et certains deviennent des modèles).

12. L'examen du nombre d'étudiants et de diplômés universitaires chez les Palestiniens auteurs d'attaques terroristes n'a pas révélé de différences significatives entre ceux qui les effectuent en Israël (15%) et en Judée-Samarie (12%). Cependant, le résultat de l'examen du Centre Meir Amit indique qu'à ce jour, les étudiants ne s'enrôlent pas en masse pour commettre des attaques terroristes en Israël ou Judée-Samarie, malgré l'incitation intense dans les universités. Apparemment, pour le moment, ils préfèrent dépenser leur énergie sur leurs ordinateurs ou dans les émeutes, et non par le biais d'attaques terroristes. Cette situation pourrait évoluer si et quand le Fatah, le Hamas et les autres organisations terroristes se mêleront aux événements, élargiront le cycle de la violence et du terrorisme et encourageront les étudiants qui leur sont affiliés à participer aux attaques (comme lors de la deuxième Intifada, lorsque certaines des universités se sont transformées en serres terroristes).

Méthodologie

13. Cette étude examine lesprofils de 59 terroristes palestiniens qui ont effectué ou ont tenté d'effectuer 49 attaques à l'arme blanche, à la voiture bélier ou fusillades en Judée-Samarie pendant la campagne terroriste actuelle. La plupart d'entre eux ont été tués au cours des attaques et des informations pertinentes à leur sujet sont disponibles. Certains d'entre eux ont été blessés et/ou arrêtés par les forces de sécurité israéliennes, ou ont réussi à échapper de la scène de l'attaque, et/ou se sont rendus aux forces de sécurité palestiniennes. Les informations les concernant sont partielles voire inexistantes. Sur les 59 terroristes palestiniens examinés pour cette étude, des informations de qualité raisonnable ont été trouvées pour 47, mais presque aucune information n'a été trouvée pour 12 d'entre eux.

14. Les 59 terroristes palestiniens choisis pour cette étude ont participé à 49 attaques terroristes en Judée-Samarie. Par manque d'informations pertinentes, certaines catégories n'ont pas été examinées : les attaques qui ont été déjouées, les événements impliquant des engins piégés, les tirs de pierres ou de cocktails Molotov ou les coups de feu tirés sur les forces de sécurité israéliennes au cours des activités de sécurité. Cependant, en dépit des limitations objectives, selon nous, l'étude reflète le profil des jeunes Palestiniens qui, de leur propre initiative, ont mené des attaques contre des cibles israéliennes (forces de sécurité ou civils) en Judée- Samarie.

15. Datation : Cette étude examine les deux premiers mois de l'actuelle campagne terroriste palestinienne, qui a débuté le 14 septembre 2015 et s'est terminée à la date arbitrairement choisie du le 15 novembre 2015, bien que la campagne terroriste continue. Ceci est, par conséquent, une étude provisoire qui doit être actualisée et élargie à l'avenir.

16. Sources : Cette étude est basée sur le suivi systématique des événements terroristes qui ont été rapportés dans les bulletins hebdomadaires du Centre Meir Amit. Elle repose principalement sur des sources palestiniennes et israéliennes et fait un usage intensif des informations diffusées par les médias palestiniens, en particulier les sites Internet et les réseaux sociaux. Les informations de l'étude reposent sur des pages Facebook, des sites Internet créés pour commémorer les chahids, les déclarations de proches, les sites de localités palestiniennes, etc. Les sources israéliennes comprennent des rapports de la Police israélienne, les actes d'inculpation contre les terroristes arrêtés, le site des services de sécurité générale et les informations diffusées dans les médias israéliens.

17. Structure : Cette étude comprend trois annexes : la première présente les conclusions de l'analyse du profil des Palestiniens qui ont mené des attaques en Judée-Samarie, la deuxième examine chacun des individus qui ont perpétré les attaques, et la troisième résume les informations sur les terroristes individuels et les attaques dans un tableau.[6]

* A ce sujet, voir notre article du 2 novembre 2015 intitulé  "Conclusions de l'étude préliminaire du profil des terroristes responsables des attentats commis en Israël dans le cadre de la récente vague de terrorisme (14 septembre – 25 octobre 2015)", à l'adresse http://www.terrorism-info.org.il/fr/article/20900
[1]Selon le ministère palestinien de la Santé à Ramallah, 3.700 Palestiniens ont été blessés au cours de la campagne actuelle de terrorisme et de violence. Le nombre semble exagéré et vise à être utilisé par les Palestiniens pour la propagande anti-israélienne. Selon nous, la plupart des blessés l'ont été par des inhalations de gaz ou ont été très légèrement blessés pendant des émeutes et ont rapidement récupéré.
[2]A ce sujet, voir notre article du 2 novembre 2015 intitulé "Conclusions de l'étude préliminaire du profil des terroristes responsables des attentats commis en Israël dans le cadre de la récente vague de terrorisme (14 septembre – 25 octobre 2015)", à l'adressehttp://www.terrorism-info.org.il/fr/article/20900
[3]Si l'on ajoute à ce nombre les six personnes tuées en Israël, le nombre de personnes tuées dans des fusillades passe de 13 à 23, soit plus de la moitié.
[4] Le 16 novembre 2015, le Centre palestinien d'opinion publique (PCPO), dirigé par le Dr Nabil Kukali, a publié un nouveau sondage d'opinion effectué auprès de 1000 Palestiniens. L'une des conclusions était que 45,8% des sondés ont affirmé que les Palestiniens de Judée-Samarie et de Jérusalem-Est devaient lancer une troisième intifada, plus violente que les précédentes, et commencer à porter des armes.
[5]Bien que les fusillades ne soient pas incluses dans le modus operandi de la "résistance populaire", l'AP évite de les condamner et créé en réalité une atmosphère de soutien. Les fusillades font partie des attaques "militaires" qui accompagnent le "terrorisme populaire" (la "résistance populaire"). Elles ont causé la plupart des morts israéliens au cours des six années de la politique de "résistance populaire". Selon une étude du Centre Meir Amit sur la létalité de la "résistance  populaire", 31 des 48 Israéliens tués l'ont été dans des attaques de type militaire (65%). Néanmoins, l'AP qualifie encore obstinément la "résistance populaire" et ses attaques de type militaire qui l'accompagnent de "résistance non-violente pacifique". Pour de plus amples informations, voir notre article du 15 octobre 2015 intitulé "La létalité du "terrorisme populaire" : Analyse des victimes israéliennes durant les six années de "résistance populaire", qualifiée par l'Autorité Palestinienne "d'opposition pacifique", à l'adresse http://www.terrorism-info.org.il/fr/article/20887

[6]Pour la totalité de l'étude, voirla version en anglais à l'adresse http://www.terrorism-info.org.il/en/article/20917