- Aucune roquette n'a été tirée cette semaine en Israël depuis la bande de Gaza. Au total, 16 engins se sont abattus dans le Néguev occidental au mois de Janvier 2014, soit le nombre le plus important depuis l'Opération Pilier de Défense. L'année 2013 (avec 39 tirs) a été l'année la plus calme depuis que le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza (2006).
- Selon le rapport annuel des attentats publié par les services de sécurité générale, en 2013, le terrorisme en Judée-Samarie et à Jérusalem a augmenté de manière significative, avec notamment des attaques armées (201 contre 37 en 2012) et des actes de "terrorisme populaire" ("la résistance populaire"), et 858 tirs de cocktails Molotov, contre 535 en 2012.
Tirs de roquettes
- Après plusieurs semaines de tirs de roquettes sur Israël, aucun engin ne s'est abattu cette semaine en territoire israélien.
Heurts avec les forces de Tsahal à la barrière de sécurité
- Le 24 janvier 2014 dans l'après-midi, plusieurs dizaines de Palestiniens se sont rassemblés près de la barrière de sécurité au Nord de la bande de Gaza et ont tenté de saccager la barrière. Les soldats de Tsahal ont tenté de les forcer à reculer (Ynet, 24 janvier 2014). Selon des sources palestiniennes, une personne a été tuée et une autre blessée. Le Palestinien tué est Bilal Samir Oweida, 20 ans, de Beit Lahiya (Filastin al-'Aan, 24 janvier 2014). Durant ses funérailles, son corps a été enveloppé dans le drapeau vert du Hamas. Les rassemblements de Palestiniens près de la barrière de sécurité, notamment le vendredi, dans le but de saccager la barrière et de confronter les forces de Tsahal, sont récemment en augmentation.
Israël continue de riposter après les tirs de roquettes et de mortiers
- Le 22 janvier 2014, dans le cadre d'activités de contre-terrorisme des forces de sécurité, Ahmed Muhammad Juma'a Zanin, membre du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), a été tué. Depuis 2009, il avait commis de nombreuses attaques contre Israël, notamment des tirs de roquettes. Ces derniers jours, il avait tiré des roquettes sur les localités du Néguev occidental et prévoyait de tirer de nouveaux engins dans les jours à venir (Porte-parole de Tsahal, 22 janvier 2014).
- Les médias palestiniens ont annoncé que deux Palestiniens ont été tués le 22 janvier 2014 alors qu'ils se trouvaient dans leur véhicule à Beit Hanoun, au Nord de la bande de Gaza. La branche armée du Jihad Islamique Palestinien (JIP) et le FPLP ont publié un communiqué officiel annonçant la mort deAhmed Muhammad Juma'a Zanin(Agences de presse Safa, Ma'an, site Internet des Bataillons de Jérusalem, 22 janvier 2014).
Droite : Annonce de la mort du terroriste publiée par la branche armée du JIP (Site Internet des Bataillons de Jérusalem, 22 janvier 2014). Gauche : Annonce du FPLP (Site Internet des Brigades Abu Ali Mustafa, 22 janvier 2014)
- Suite à la mort des deux Palestiniens, Issam al-Di'alis, conseiller d'Ismail Haniya, a déclaré que des contacts continus étaient en cours entre l'Egypte et les Palestiniens au sujet dumaintien de l'accalmie. Selon lui, l'administration de facto du Hamas a demandé à l'Egypte d'agir en vue de l'arrêt de l'escalade israélienne et afin d'imposer à Israël de respecter l'accord d'accalmie. Selon lui, en parallèle, des contacts sont en cours entre les organisations de la bande de Gaza pour formuler une position commune (Qudsnet, 22 janvier 2014).
Hausse du terrorisme en Judée-Samarie en 2013[3]
- Selon le rapport annuel sur les attentats publié par les services de sécurité générale pour l'année 2013, il apparaît que durant l'année 2013, le terrorisme en Judée-Samarie et à Jérusalem a augmenté de manière significative, à tous les niveaux. Au total, 1271 attaques ont été commises en 2013, contre 578 en 2012. La plupart des attaques ont été commises dans le cadre du "terrorisme populaire" ("la résistance populaire") et certaines ont été effectuées avec des armes à feu.
- En 2013, les attaques armées (tirs, poses d'engins piégés, tirs de grenades) ont augmenté. Au total, 201 attaques armées (contre 37 en 2012) ont été recensées. Au niveau du "terrorisme populaire", 858 incidents de tirs de cocktails Molotov ont été recensés en 2013 (contre 535 en 2012), soit une hausse de 60% de ce genre d'attaques (le rapport des services de sécurité générale ne recense pas les centaines de tirs de pierres effectués dans le cadre de la "résistance populaire").
- Répartition des incidents – La plupart des attaques en 2013 ont été commises en Judée, avec un total de 1042 attentats. Par ailleurs, 260 attaques ont eu lieu dans la région de Jérusalem, et 229 en Samarie. A Jérusalem, le nombre d'attaques a diminué, avec126 attaques (contre 187 en 2012), notamment des tirs de cocktails Molotov.
Démantèlement d'une cellule du jihad mondial à Jérusalem Est [4]
- Le 25 décembre 2013,les forces de sécurité israéliennes ont arrêté trois terroristes membres d'une cellule du jihad mondial. Deux des membres de la cellule étaient des résidents de Jérusalem Est, titulaires de cartes d'identité israéliennes. Les membres de la cellule, qui ne se connaissaient pas, avaient été recrutés par un terroriste de la bande de Gaza et recevaient leurs directives principalement par Internet. Ils prévoyaient de commettre des attaques létales contre des cibles israéliennes et américaines.
- Ci-après les membres de la cellule :
- Iyad Khalil Mahmoud Abu Sara, 24 ans, de Ras al-Hamis à Jérusalem Est. Il avait accepté de commettre plusieurs attaques, dont unattentat contre un autobus faisant la route de Jérusalem à Maaleh Adumim. Il avait prévu de tirer sur les pneus du bus, l'obligeant à se renverser, puis de tirer sur les passagers à bout portant et sur les équipes de secours qui arriveraient sur place. Lorsque le plan a été annulé, il a accepté de collaborer à un double attentat suicide contre le Centre international de conférences de Jérusalem et l'ambassade américaine à Tel-Aviv. Il était censé se rendre en Syrie via la Turquie afin d'y suivre une formation militaire et de coordonner les attaques. Il a également reçu des fichiers informatiques de la bande de Gaza avec des instructions pour la fabrication d'explosifs.
- Rubin Wahib Abu Najma, 30 ans, d'Abu Tor, à Jérusalem Est. A participé à la planification de diverses attaques, dont l'enlèvement d'un soldat de Tsahal à un arrêt de bus à Jérusalem et la pose d'un engin piégé dans un bâtiment d'Abu Tor où vivent des résidents juifs. Durant son interrogatoire, il a déclaré qu'il avait prévu de mettre en place une cellule à Abu Tor et d'utiliser Internet pour apprendre à fabriquer des armes.
- Ala Muhammad Yassin Ghanam, 22 ans, du village d'Al-Aqaba au Nord de la Samarie. Pendant son interrogatoire, il a déclaré avoir formé une cellule salafiste jihadiste en Samarie dans le but de commettre des attentats.
- Un terroriste de la bande de Gaza appelé Gharib al-Sham, avait recruté les trois hommes plusieurs mois plus tôt via Internet. Il leur avait également donné des ordres après leur recrutement. Selon les services de sécurité générale, le fait qu'ils aient eu recours à Internet pour recevoir leurs directives est la même méthode que celle utilisée par les organisations d'Al-Qaïda dans le monde entier.
De droite à gauche : Iyad Khalil Mahmoud Abu Sara, Ala Yassin Muhammad Ghanam et Rubin Wahib Abu Najma (Services de sécurité générale)
- Les attentats suicide contre le Centre international de conférences et l'ambassade américaine étaient prévus pour cinq terroristes étrangers qui étaient censés arriver en Israël sous la couverture de touristes russes, équipés de papiers d'identité falsifiés. Abu Sara devait les accueillir. Il était également censé acquérir un camion, y installer les charges explosives, préparer des ceintures piégées pour les terroristes suicide et les conduire à leurs objectifs.
Réactions de l'Autorité Palestinienne et du Hamas
- En réaction au démantèlement du réseau terroriste, des responsables de l'Autorité Palestinienne (AP) et du Hamas ont qualifié les informations de "peu fiables". Ils ont déclaré que s'il y avait des éléments affiliés à Al-Qaïda, leur nombre était extrêmement faible, et donc la revendication d'Israël quant à l'existence de groupes salafistes jihadistes est destinée à des fins politiques. Adnan al-Dhameri, porte-parole des services de sécurité de l'AP, a déclaré qu'il n'y avait aucune indication que des membres d'Al-Qaïda soient actifs en Judée-Samarie et a ajouté qu'Israël tente d'utiliser le nom de l'organisation comme une excuse pour ne pas se retirer des territoires (Al-Hayat, 25 janvier 2014).
Poursuite des violences en Judée-Samarie
- Lors d'une opération dans le camp de réfugiés de Balata (près de Naplouse), un détachement de Tsahal a découvert des armes dans la maison d'un Palestinien impliqué dans des activités terroristes. Les armes incluaient un fusil d'assaut de type M-16, deux fusils de chasse et des munitions. Un objet suspecté d'être un tuyau piégé a également été découvert. Les armes étaient apparemment destinées à être utilisées dans une attaque terroriste contre des civils israéliens ou des soldats de Tsahal (Porte-parole de Tsahal, 27 janvier 2014).
- Lesviolences continuent en Judée-Samarie dans le cadre de la "résistance populaire". Des pierres et des cocktails Molotov ont été lancés sur les forces de sécurité israéliennes et sur des civils israéliens et plusieurs tentatives d'attaques ont été signalées aux principaux carrefours de Judée-Samarie :
- Le 21 janvier 2014, un terroriste a ouvert le feu sur la localité de Zayit Raanan, dans la région de Talmonim. Durant sa fuite, il s'est débarrassé de son arme (Agence de presse Tazpit, 21 janvier 2014).
- Le 26 janvier 2014, des Palestiniens ont saccagé une des barrières de la localité d'Efrat dans le Gush Etsion et ont planté des drapeaux palestiniens sur place (Al-Hayat Al-Jadeeda, 27 janvier 2014).
- Le 26 janvier 2014, des Palestiniens ont annoncé avoir lancé un cocktail Molotov sur une jeep de Tsahal dans le village de Deir Abu Mash'al (Nord-Ouest de Ramallah) (Page Facebook du village de Deir Abu Mash'al, 26 janvier 2014).
Situation aux terminaux
Le terminal de Rafah
- Le 21 janvier 2014, une activité normale a repris au terminal de Rafah.Néanmoins, l'activité demeure encore limitée et le nombre de Palestiniens pouvant quitter la bande de Gaza est très faible. La supervision égyptienne est stricte et certains de ceux qui cherchent à sortir se voient refuser l'entrée en Egypte. Au cours de la dernière semaine, plusieurs dizaines de camions sont entrés dans la bande de Gaza transportant des matériaux de construction pour un projet qatari de reconstruction de la bande de Gaza (Filastin al-Yawm, 23 janvier 2014).
Le terminal de Kerem Shalom
- Le ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon a autorisé une augmentation de la quantité de matériaux de construction livrés à la bande de Gaza par le terminal de Kerem Shalom. Les matériaux sont destinés aux projets de l'UNRWA de réparation des dégâts causés par la récente tempête. Selon le coordonnateur des activités du gouvernement israélien dans les territoires, 1000 tonnes de ciment et autres matériaux de construction devraient être livrées.
- La décision a été accueillie par des critiques dans la bande de Gaza. Adnan Abu Husna, porte-parole de l'UNRWA, a déclaré que malgré l'augmentation de la quantité de matériaux de construction, de nombreux plans de construction étaient gelés. Jamal al-Khudiri, le chef du comité populaire contre le "siège" israélien, a déclaré que l'annonce israélienne était "du sable aux yeux", parce les quantités sont faibles et destinées à un nombre limité de projets de l'UNRWA (Agence de presse Safa, 26 janvier 2014).
Déclarations de membres du JIP sur la politique d'attentats de l'organisation
- Suite à l'aggravation de la situation ces dernières semaines, Ahmed al-Mudallal, un haut responsable du Jihad Islamique Palestinien, a souligné l'engagement de son organisation à l'accord de trêve. Il a nié toute implication du JIP dans les récents tirs de roquettes sur Israël et a affirmé que les roquettes avaient été tirées "à l'initiative privée de jeunes" en raison du "siège" israélien de la bande de Gaza (Alresala.net, 22 janvier 2014).
- Abu Ahmed, porte-parole de la branche armée du JIP, a déclaré que le JIP n'était pas intéressé par une confrontation militaire avec Israël pour le moment, non pas par peur mais plutôt à cause de la situation difficile dans la bande de Gaza et des bouleversements régionaux. Cependant, il a dit que si une confrontation militaire leur était imposée, elle se transformerait en "une bataille de fractures" et serait la plus vaste et violente [de toutes les confrontations], et que les deux parties utiliseraient de nouvelles armes (Filastin al-Yawm, 26 janvier 2014).
- Alors que le JIP a souligné son désir de poursuivre l'accalmie dans la bande de Gaza, Abu Ahmed a appelé à commettre des attaques suicide en Israël. Dans une interview, il a affirmé que de telles attaques embarrasseraient l'Autorité Palestinienne mais seraient néanmoins facteur de dissuasion pour Israël. Il a également déclaré que le JIP continuera à recruter en masse pour la confrontation à venir et le déclenchement d'une nouvelle Intifada en Judée-Samarie (Agence France Presse, 25 janvier 2014).
Le vice-secrétaire du JIP ajouté à la liste des individus recherchés par les USA
- Le 23 janvier 2014, le Département d'Etat américain a ajouté Ziyad al-Nakhalah, le secrétaire général adjoint du JIP, à sa liste de terroristes recherchés en raison de ses relations étroites avec l'Iran et de sa responsabilité dans des tirs de roquettes en territoire israélien entre 2008 et 2011. Suite à l'ajout de son nom sur la liste des terroristes désignés, tous ses biens aux États-Unis seront gelés et toute collaboration ou transaction avec lui est interdite. Des responsables du JIP ont vivement dénoncé la décision américaine. Daoud Shihab, porte-parole du JIP, a déclaré que les Etats-Unis s'étaient transformés en machine d'exécution d'Israël et que le fait de désigner al-Nakhalah terroriste international représentait un soutien aux menaces d'Israël, lui donnait feu vert et collaborait avec lui à la poursuite de l'escalade (Agence France Presse, 23 janvier 2014).
Droite : L'annonce officielle du Département d'Etat américain déclarant Ziyad ab-Nakhalah terroriste recherché (Site Internet du Département d'Etat américain, 23 janvier 2014). Gauche : Ziyad al-Nakhalah (Paltoday, 23 janvier 2014)
Déclarations sur les négociations avec Israël
- Au cours d'une conférence de presse organisée avec le Président roumain en visite à Ramallah, Mahmoud Abbas a déclaré aux journalistes présents qu'il rejetait la possibilité d'étendre les négociations au-delà d'Avril 2014. Il a ajouté que les négociations pour les mois restants devaient se concentrer sur les efforts en vue de progrès (Al-Hayat Al-Jadeeda, 22 janvier 2014).
- Interviewé par la radio Voix de la Palestine, Saeb Erekat, membre du comité exécutif de l'OLP et chef de l'équipe de négociation palestinienne, a accusé Israël de saboter les efforts du secrétaire d'État John Kerry et a ajouté que le moment est venu d'imputer l'échec [des négociations] à Israël. Il a dit que la construction dans les implantations était un message envoyé par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu à John Kerry de ne pas retourner au Moyen-Orient. Il a également dit que les Palestiniens avaient le droit de faire appel à des institutions internationales et au Conseil de sécurité et à l'Assemblée générale des Nations Unies pour faire face à ce qu'il a appelé la "politique destructrice" d'Israël. En ce qui concerne les propositions de l'administration américaine, il a déclaré que contrairement à tous les commentaires des médias jusqu'ici, l'administration avait proposé des idées sporadiques qui étaient des "ballons d'essai" (Radio Voix de la Palestine, 23 janvier 2014).
- Dans un entretien à la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen, Tawfiq al-Tirawi, membre du comité central du Fatah, a vivement critiqué les négociations avec Israël. Tirawi, qui a noté qu'il s'exprimait au nom du Fatah et non de l'Autorité Palestinienne, a déclaré que les négociations n'ont pas abouti à des résultats. Il a qualifié les Américains de "menteurs" et a dit que le plan de Kerry était "obscur et peu clair". Il a également dit que l'accord intérimaire proposé par Kerry était inacceptable pour les Palestiniens et qu'ils y étaient opposés.
- Al-Tirawi a également déclaré que toute personne qui pense qu'un Etat palestinien peut être établi dans les vingt prochaines années a tort et toutes les organisations palestiniennes doivent retourner au "cycle d'action", soit "toutes les formes de résistance" [cf., la résistance populaire et la résistance armée]. Il a affirmé que les négociations ne sont qu'une forme de résistance et qu'elles doivent être renforcées par l'action sur le terrain. Il a ajouté qu'un programme stratégique national palestinien doit être décidé et mis en œuvre par toutes les organisations, etchaque phase doit adopter une forme pertinente de "résistance". Il a également déclaré qu'en conclusion de la sixième conférence du Fatah organisée à Bethléem en 2009, aucune option de résistance n'avait été mise de côté, y compris l'option de la lutte armée (Télévision Al-Mayadeen, 23 janvier 2014).
Réaction aux propos attribués au Premier ministre au sujet des négociations
- Une source officielle du cabinet Premier ministre israélien a déclaré que le Premier ministre Benyamin Netanyahou était d'avis que les résidents juifs des implantations devraient avoir la possibilité de continuer à vivre en Palestine, après son établissement, dans le cadre de l'accord sur le statut final (Ynet, 26 janvier 2014). Saeb Erekat, le chef de l'équipe de négociation de l'AP, a répliqué sèchement, déclarant que l'AP ne permettrait pas à un seul résident israélien des implantations de demeurer en terre palestinienne car leur présence est illégale et viole les décisions internationales. Il a ajouté que le fait que Netanyahu insiste sur la présence des implantations et des résidents des implantations vise à torpiller la solution à deux Etats, car toute personne affirmant vouloir laisser les résidents des implantations en place ne veut pas qu'un Etat palestinien soit instaurer (Al-Ayam, 27 janvier 2014).
Funérailles militaires pour les cadavres de terroristes palestiniens retournés en Judée-Samarie
- Après une décision de la Cour suprême israélienne suite à un appel déposé par les familles de terroristes palestiniens, il a été conclu que l'AP recevrait les cadavres de 36 terroristes (Ynet, 19 janvier 2014). Quatre corps ont déjà été livrés à l'AP, qui a organisé des funérailles militaires formelles en leur honneur :
- Le 20 janvier 2014, un enterrement a eu lieu pourMajdi Khanfar du village de Silat al-Dahr, au Sud de Jénine. Membre de la branche armée du Fatah, il a été tué en 2002 dans un échange de tirs avec des gardes-frontières israéliens près de Baqa al-Gharbia. Lors de l'échange de tirs, Constantin Danilov, un garde-frontière, a été tué. Le cercueil de Khanfar a été drapé du drapeau palestinien et porté par des membres des services de sécurité nationale. Les funérailles se sont déroulées en présence de Talal Dweikat, le gouverneur de la province de Jénine, et du haut responsable du Fatah Jamal Muhaisen (Agence de presse Wafa, 20 janvier 2014). Talal Dweikat a déclaré que les Palestiniens étaient fiers de recevoir le corps du chahid et qu'ils le remerciaient d'avoir sacrifié son sang pour la cause du peuple palestinien (Agence de presse Ma'an, 20 janvier 2014).
- Le 22 janvier 2014, un enterrement a eu lieu pour les cadavres de deux terroristes palestiniens à Naplouse. Tous deux appartenaient à la branche armée du Fatah. Les funérailles ont eu lieu en présence de Mahmoud al-A'loul, membre du comité central du Fatah (Agence de presse Wafa, 22 janvier 2014).
- Le 27 janvier 2014, un enterrement a eu lieu pour le terroriste Shadi Hamamreh du village de Husan (Ouest de Bethléem). Son cercueil a été porté par des membres des services de sécurité nationale de l'AP (Agence de presse Wafa, 28 janvier 2014).
Des membres armés du Hamas assistent à un rassemblement du JIP dans le camp de réfugiés de Jenine
Membres armés et masqués du Hamas dans le camp de réfugiés de Jenine durant un rassemblement en mémoire du terroriste du JIP Nafa al-Saadi, tué le 18 décembre 2014 dans une opération de Tsahal (Filastin al-'Aan, 26 janvier 2014)
Incitation anti-israélienne : Israël accusé de distribuer des drogues et de transférer des matériaux cancérigènes
- Dans le cadre de la campagne d'incitation anti-israélienne menée par les médias palestiniens, Israël a une nouvelle fois été faussement accusé de diffuser des substances dangereuses au sein de la population palestinienne :
- Un programme de "journalisme d'investigation" appelé "Mission spéciale" diffusé par la télévision palestinienne le 21 janvier 2014, a abordé la question de la drogue à Jérusalem Est. Dans le programme,Israël a été accusé d'être responsable de diffuser délibérément de la drogue parmi les résidents palestiniens. Hussni Awad, psychologue, a déclaré que "depuis l'occupation de 1967, Israël diffuse des drogues et en permet l'acquisition aisée à Jérusalem. Il s'agit d'un autre maillon de la chaîne des activités destinées àjudaïser Jérusalem et à en prendre le contrôle".
- Suite à une enquête effectuée dans la bande de Gaza sur la qualité de l'environnement, Yusuf Ibrahim, président du comité éducation et affaires sociales, a présenté ses conclusions au conseil législatif de Gaza. Il a noté que de nombreuses substances cancérigènes ont été introduites dans la bande de Gaza par le biais de marchandises arrivant d'Israël. Il a affirmé que cela faisait partie de la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza (Site Internet du conseil législatif de Gaza, 19 janvier 2014).
[1]Exact à la date du 28 janvier 2014. Ces données ne comprennent pas les tirs d'obus de mortier.
[2]Ces données ne comprennent pas les tirs d'obus de mortier.
[3]Site Internet des services de sécurité générale, 17 janvier 2014.
[4]Site Internet des services de sécurité générale et article du journal Haaretz, 23 janvier 2014.