- Les tirs de roquettes depuis la bande de Gaza continuent avec deux impacts de roquettes identifiés en territoire israélien au cours de la semaine écoulée. Trois soldats de Tsahal effectuant des activités contre-terroristes de routine à proximité de la barrière de sécurité ont été blessés par un engin piégé. A Jérusalem-Est, un jeune juif a été poignardé dans le dos par deux Palestiniens.
- Des remarques de Mahmoud Abbas à Deuxième chaîne israélienne suggérant sa renonciation au "droit au retour" ont provoqué l'ire des Palestiniens (notamment dans la bande de Gaza) et du monde arabe. Abbas a été prompt à expliquer que le "droit au retour" était "sacré" et ancré dans la Résolution 194 de l'ONU.
Trois soldats de Tsahal blessés près de la barrière de sécurité
- Le 6 novembre au matin, au cours d'une opération contre-terroriste de Tsahal près de la barrière de sécurité au Centre de la bande de Gaza (près du kibboutz Nirim), un engin piégé a explosé, blessant trois soldats de Tsahal, dont un grièvement.
Un Palestinien suspect tué près de la barrière de sécurité
- Le 4 novembre dans la soirée, un détachement de Tsahal a identifié un Palestinien suspect s'approchant de la barrière de sécurité. Les soldats l'ont interpelé et ont tiré des coups de semonce. Le suspect a continué à avancer vers la clôture et a été tué (Porte-parole de Tsahal, 5 novembre 2012).
- Les médias palestiniens ont annoncé la mort d'Ahmed Tawfiq al-Nabahin, 23 ans, résident de Juhr al-Dik. Les rapports ont affirmé qu'il était "dérangé mentalement". Ce même "dérangé mentalement" a été vu sur une photo publiée sur le Forum du Hamas armé et revêtu d'un gilet pare-balles. Le Centre Al-Mezan pour les droits de l'homme dans la bande de Gaza a dénoncé l'incident et a appelé les organisations internationales à prendre des mesures contre Israël pour ses "crimes de guerre" contre les Palestiniens (Agences de presse Ma'an et Shihab, 5 novembre 2012). Le Hamas a publié un avis suite à la mort d'al-Nabahin sur son site Internet et a appelé les habitants du camp de réfugiés d'Al-Bureij à participer à ses funérailles. Son corps a été enveloppé dans le drapeau du Hamas (Site Internet Alresala.net et agence de presse Safa, 5 novembre 2012).
Droite : Le corps d'Al-Nabahin enveloppé dans le drapeau vert du Hamas à la mosquée d'Al-Bureij (Al-Wusta, 5 novembre 2012). Gauche : Photo d'al-Nabahin armé et revêtu d'un gilet pare-balles (Forum du Hamas, 5 novembre 2012)
Tirs de roquettes sur Israël
Au cours de la semaine écoulée, deux impacts de roquettes ont été identifiés en territoire israélien. Les engins se sont abattus dans des terrains vagues, sans faire ni blessés ni victimes.
Tirs de roquettes depuis début 2011[1]
Arrestation d'un marchant de fer impliqué dans le transfert de fonds au Hamas
- Les services israéliens de sécurité générale, en collaboration avec la police israélienne, ont arrêté le 6 septembre 2012 au terminal d'Erez Maher Abou Atia Juba, marchand de fer résident de la bande de Gaza. Il est soupçonné d'avoir collaboré avec le Hamas en profitant des autorisations d'import de marchandises civiles en sa possession pour transférer des millions de dollars dans la bande de Gaza. Il est également soupçonné d'avoir vendu du fer à des membres de la branche armée du Hamas dans la bande de Gaza pour la construction de tunnels, de positions militaires et de bunkers. Le 30 septembre 2012, il a été inculpé par un tribunal de Beersheba (Site Internet des services de sécurité générale, 1er novembre 2012).
Une partie du fer importé saisi par les services de sécurité générale au port d'Ashdod, destiné à la bande de Gaza (Site Internet des services de sécurité générale, 1er novembre 2012)
Un jeune juif poignardé à Ras al-Amoud
- Le vendredi 2 novembre, un jeune juif a été poignardé dans le dos par deux Palestiniens dans le quartier de Ras al-Amoud (Jérusalem-Est). Il a été gravement blessé et évacué vers un hôpital. Lui et un autre homme marchaient depuis la vieille ville quand ils ont été attaqués par deux individus non identifiés qui l'ont poignardé dans le dos et se sont enfuis. Lui et son compagnon ont fait route jusqu'au quartier de Maale Zeitim où ils ont trouvé des secours. Les forces de sécurité israéliennes ont fouillé le secteur (Ynet, 2 novembre 2012).
Saisie d'armes
- Une patrouille de Tsahal a découvert deux mitraillettes Uzi dans le village de Bayta (Est de Naplouse) (Porte-parole de Tsahal, 31 octobre 2012).
Manifestants aux points de friction
- Le vendredi 2 novembre, les manifestations habituelles ont été l'occasion de marquer le 95ème anniversaire de la Déclaration Balfour : dans le village de Qadoum (près de Naplouse), le thème de la manifestation hebdomadaire a été "Renverser la Déclaration Balfour et renverser l'occupation" (Forum Al-Quds, 2 novembre 2012). Durant la manifestation, les protestataires ont brûlé le drapeau britannique (Sites Internet Al-Hayat Al-Jadeeda et Amad, 3 novembre 2012). Lors de la manifestation à Um Salmouna, les Palestiniens ont appelé à s'unir autour de l'Autorité Palestinienne en vue de l'appel à l'ONU. Les manifestants ont également appelé à une plus grande participation dans les manifestations contre la barrière de sécurité et les implantations (Agence de presse Wafa, 2 novembre 2012).
- Les manifestants dans le village de Qadoum ont brûlé le drapeau britannique (Page Facebook de PALQA, 2 novembre 2012).
- Le Département culture et information de l'OLP a publié un communiqué à l'occasion de anniversaire de la Déclaration Balfour, déclarant que la communauté internationale, en particulier la Grande-Bretagne, est politiquement et moralement responsable du fait que le peuple palestinien "continue à crouler sous le joug de la seule occupation qui existe dans le monde à cause de ce crime humanitaire commis [par la Grande-Bretagne] quand elle a publié le Déclaration Balfour en violation du droit international et humanitaire". Il a également déclaré que le temps est venu pour la communauté internationale, en particulier la Grande-Bretagne, de faire un effort pour corriger l'erreur historique ou au moins de s'excuser pour l'anomalie historique et d'apporter un soutien moral et matériel aux Palestiniens (Agence de presse Ma'an, 2 novembre 2012).
Visite d'une délégation de Bahreïn à Gaza
- Après la visite de l'émir du Qatar, une délégation officielle de Bahreïn est arrivée dans la bande de Gaza le 1er novembre pour une visite de quelques heures. La délégation était dirigée par Mustafa al-Sayed, un représentant de l'Organisation royale de charité de Bahreïn.[2]La délégation a inauguré plusieurs projets dans la bande de Gaza (Agence de presse Safa, 1er novembre 2012), y compris :
· L'école "Royaume de Bahreïn" dans le quartier de Tel al-Hawa à Gaza, construite en collaboration avec l'UNRWA.
· Un centre technologique pour handicapés à l'Université Islamique de Gaza.
· Une bibliothèque dans l'école Al-Fakhari au Nord de la bande de Gaza et un centre médical à Khan Yunis.
L'appel palestinien à l'ONU
- L'Autorité Palestinienne a multiplié ses activités diplomatiques afin d'obtenir le soutien international à son appel à l'ONU. À cette fin, des responsables de l'AP ont rencontré des diplomates et des représentants étrangers. Le 5 novembre à Amman, Mahmoud Abbas a ainsi rencontré Nabil al-Arabi, le secrétaire général de la Ligue Arabe afin de discuter des mesures qui seront prises à l'ONU (Agence de presse Wafa, 5 novembre 2012). Riyad al-Maliki, le ministre palestinien des Affaires étrangères, a déclaré que Novembre serait le "mois décisif" mais jusqu'ici, aucune date précise n'a été fixée (PalPress, 31 octobre 2012).
- Dans le cadre de l'activité diplomate palestinienne :
· Hanan Ashrawi, membre du comité exécutif de l'OLP, s'est envolée pour l'Allemagne pour participer à un congrès international consacré à l'avenir de la paix au Moyen Orient et afin de rencontrer des personnalités, dont le ministre autrichien des Affaires étrangères (Agence de presse Wafa, 30 octobre 2012).
· Muhammad Ashtiya, membre du comité central du Fatah, effectue une visite officielle dans les pays scandinaves afin d'obtenir le soutien. Il doit remettre trois missives de Mahmoud Abbas aux chefs des gouvernements du Danemark, de Suède et de Finlande (Agence de presse Ma'an, 31 octobre 2012).
nDes sources palestiniennes ont souligné que l'un des objectifs principaux de l'appel de la délégation palestinienne à l'ONU est de permettre de lancer une action en justice contre Israël devant les instances internationales. Abbas Zaki, membre du comité central du Fatah, a déclaré dans une interview au journal londonien Al-Qods Al-Arabi qu'une fois le statut de l'Autorité Palestinienne revu, une campagne "sans précédent" allait commencer et les Palestiniens pourraient lancer des poursuites contre Israël dans les agences onusiennes et divers cadres juridiques internationaux (Al-Quds Al-Arabi, Londres, 5 novembre 2012).
Colère palestinienne suite à l'interview d'Abbas à la Deuxième chaîne
Principaux points de l'interview
- Dans une interview à la Deuxième chaîne israélienne, Mahmoud Abbas a laissé entendre qu'il avait renoncé au "droit au retour". Il a ainsi déclaré que bien qu'il soit né à Safed, il n'a pas l'intention d'y retourner. "Pour moi", a-t-il dit, "la Palestine est un Etat dans les frontières de 1967 aux côtés de l'Etat d'Israël", soit un Etat qui comprendrait la bande de Gaza, la Judée et la Samarie, avec Jérusalem-Est pour capitale. Au sujet de la "lutte armée", Abbas a déclaré que tant qu'il est au pouvoir, il ne permettra pas la tenue d'une "troisième Intifada armée" et a promis d'utiliser "uniquement des voies diplomatiques et pacifiques" (Deuxième chaîne, Israël, 2 novembre 2012). Ses remarques ont provoqué l'ire des Palestiniens, en particulier de l'administration de facto du Hamas dans la bande de Gaza.
- En réponse aux critiques, Mahmoud Abbas a été prompt à clarifier (ou modifier) sa position. Interrogé par la chaîne de télévision égyptienne Al-Hayat, il a déclaré que la position exprimée à la télévision israélienne reflète sa propre décision personnelle de ne pas retourner à Safed. Toutefois, il a souligné que le "droit au retour" était un "droit sacré" ancré dans la Résolution 194 de l'ONU (Télévision Al-Hayat, Egypte, 3 novembre 2012).
Droite : Des manifestants piétinent le portrait de Mahmoud Abbas et de Lord Balfour sur fond des drapeaux britanniques et israéliens (Forum du Hamas, 3 novembre 2012). Gauche : Affiche contre Mahmoud Abbas publiée sur le forum du Hamas sur laquelle on peut lire "Je suis Palestinien. Mahmoud Abbas ne me représente pas" (Forum du Hamas, 3 novembre 2012)
Principales réactions
- Le 3 novembre, des manifestations anti-Abbas ont été organisées dans trois foyers de la bande de Gaza : dans la ville de Gaza, au Nord de la bande et à Khan Yunis. Les manifestants ont scandé des slogans anti-Abbas et ont brandi des pancartes le qualifiant de "nouveau Balfour" et de "traître", et affirmant qu'il ne représentait pas les Palestiniens. Les manifestants ont brûlé des photos de Mahmoud Abbas et de Lord Balfour pour marquer le 95ème anniversaire de la Déclaration Balfour (Agences de presse Ma'an et Safa, Filastin al-'Aan, 3 novembre 2012).
- Principales réactions du Hamas :
· Ismail Haniya, le chef de l'administration de facto du Hamas, a déclaré que l'entretien aurait des conséquences dangereuses et nuisait au "droit au retour", non seulement de Mahmoud Abbas, mais de six millions de Palestiniens (Télévision Al-Aqsa, 2 novembre 2012).
· Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas, a déclaré que Mahmoud Abbas était confus et n'était pas au courant de la réalité de la lutte du peuple palestinien contre Israël. Il a déclaré que la diplomatie sans résistance ne servirait pas à accomplir "un pour cent des aspirations du peuple palestinien" (Télévision Al-Aqsa, 2 novembre 2012).
· A l'une des manifestations dans la bande de Gaza, Salah al-Bardawil, haut responsable du Hamas, a souligné que le Hamas ne reconnaîtrait pas un accord signé par Mahmoud Abbas, parce qu'il ne représente que lui-même (Palestine-Info, 3 novembre 2012).
· Yahya Moussa, haut responsable du Hamas, a affirmé que Mahmoud Abbas avait perdu sa légitimité nationale (Palestine-Info, 3 novembre 2012).
- Les propos de Mahmoud Abbas ont également provoqué des critiques sévères en Judée-Samarie. Le 3 novembre, les factions islamiques et de gauche de l'Université Beir Zeit ont organisé une grève de protestation au cours de laquelle les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire"Israël a admis avoir tué Abou Jihad et Mahmoud Abbas renonce à Jérusalem, la terre, l'honneur et le sang des martyrs" et "La résistance est notre seule option" (Filastin al-'Aan, 3 novembre 2012).
Caricature publiée sur le site du Hamas critiquant les "concessions" de Mahmoud Abbas (Filastin al-'Aan, 3 novembre 2012)
Procédure pénale en Turquie contre des dirigeants israéliens
- Le 6 novembre, un tribunal d'Istanbul a débuté une audience de trois jours concernant le sort de quatre officiers de haut rang de Tsahal pour leur responsabilité présumée, selon l'accusation, dans la mort de neuf "militants" à bord du Mavi Marmara. Le ministère israélien des Affaires étrangères a qualifié le procès de "simulacre", sans rapport avec le droit ou la justice et à seule fin de propagande (Ynet, 6 novembre 2012).
- Les quatre officiers accusés sont l'ancien chef d'état-major Gabi Ashkenazi, l'ancien chef du renseignement militaire Yadlin Aharon, l'ancien commandant de la Marine Eliezer Marom et le commandant des forces aériennes Avishai Levi. Le procureur turc a requis des peines de prison à vie. Les Turcs ont également diligenté une enquête contre le général Tal Russo, accusé d'avoir planifié et réalisé l'assaut contre le Mavi Marmara (Site Internet de l'IHH, 6 novembre 2012). Les actes d'accusation incluent des accusations "d'incitation à commettre un assassinat par la torture" et "incitation à utiliser des armes pour causer un dommage".
- Le 4 novembre, Muhammad Kaya, le représentant de l'IHH dans la bande de Gaza, a organisé une conférence de presse au mémorial érigé par le Hamas dans la bande de Gaza pour les "militants" turcs tués à bord du Mavi Marmara. Il a officiellement annoncé le début de la procédure judiciaire. Il a également déclaré qu'il espérait que le procès signifierait la fin de la libre circulation dans le monde de "ceux qui sont impliqués dans le meurtre des activistes de la flottille" (Site Internet PalToday, JIP, 4 novembre 2012).
Anniversaire de la Déclaration Balfour
- Le site Internet du Centre Palestinien du Retour (Palestine Return Center-PRC), un organisme participant à la campagne de délégitimation d'Israël, a annoncé le lancement d'une nouvelle campagne en Grande-Bretagne appelée "Grande-Bretagne, il est temps de s'excuser." L'initiative est née dans le cadre de l'anniversaire de la Déclaration Balfour (2 décembre), et son objectif est de recueillir un million de signatures au cours des cinq prochaines années pour demander au gouvernement britannique de dénoncer sa "politique coloniale" de 1917 à 1948, en particulier la Déclaration Balfour promise au mouvement sioniste. La collecte de signatures sera accompagnée d'événements de propagande, y compris de conventions, de rassemblements, etc.
- Le CPR est un centre de propagande palestinienne anti-israélienne, établi à Londres en 1996. Il est affilié au Hamas et aux Frères Musulmans, et certains de ses hauts responsables sont des membres du Hamas ayant trouvé asile en Grande-Bretagne. Ses activités sont centrées sur la diffusion de l'idée du "droit au retour" des réfugiés palestiniens dans les territoires de l'Etat d'Israël[3].
Site Internet annonçant le lancement de la campagne
L'initiative "Arche de Gaza"
- Des activistes palestiniens œuvrant dans le cadre du projet "Arche de Gaza" ont déclaré que les mois de Mars et d'Avril 2013 sont des dates possibles pour le départ du navire de la bande de Gaza vers l'Europe. Le navire, dont la construction a débuté en Août 2012, devrait mettre les voiles avec 13 "activistes" de divers pays à bord. Le voyage sera accompagné par une vaste campagne visant à faire pression sur Israël et ses tentatives d'empêcher le navire d'appareiller (Al-Ayam, 4 novembre 2012).
Jordanie
- Le gouvernement jordanien a annoncé dans un communiqué que ses services de renseignement avaient réussi à déjouer les activités de terroristes affiliés à Al-Qaïda. Les terroristes avaient prévu de commettre des attaques simultanées contre des cibles civiles et gouvernementales, y compris l'ambassade américaine à Amman. Ils avaient stocké une grande quantité d'explosifs et d'armes, acquis en Syrie, et avaient l'intention de commettre des attentats à Amman dans lescentres commerciaux et les cafés comme une tactique de diversion pour détourner l'attention de leurs objectifs principaux, qui comprenaient des bâtiments gouvernementaux et des ambassades (Washington Post, 21 octobre 2012).
- Selon le ministre jordanien de l'Information, les terroristes se sont rendus à plusieurs reprises de Jordanie en Syrie. Au moment de leur arrestation, ils ont été trouvés en possession d'une grande quantité d'armes et de cartes marquées avec les sites qu'ils avaient l'intention d'attaquer. Parmi les cibles figuraient deux grands centres commerciaux d'Amman et des sites d'Abdoun, un quartier chic de la capitale, où de nombreuses ambassades étrangères sont situées. Une source sécuritaire a déclaré que les suspects avaient fabriqué des explosifs destinés à causer un maximum de pertes (Al-Arabiya en anglais, 21 octobre 2012). Il s'agit de la plus sérieuse cellule d'Al-Qaïda démantelée depuis l'attentat d'Amman en Novembre 2005.[4]Selon une source du renseignement jordanien, les services de renseignement jordaniens avaient surveillé les membres de la cellule depuis sa création (BBC, 21 octobre 2012).
Photos des suspects publiées par l'agence de presse jordanienne Petra
Egypte
- Les autorités sécuritaires dans la péninsule du Sinaï ont arrêté cinq hommes en possession d'armes, y compris de grenades, de RPG et d'armes automatiques. Un premier interrogatoire a révélé qu'ils avaientl'intention de commettre des attaques contre des sites touristiques au Sud de la péninsule du Sinaï lors de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha. La police a également arrêté quatre hommes en possession de TNT, apparemment membres de l'une des cellules affiliées au jihad mondial et opérant dans la péninsule du Sinaï (Al-Hayat, 30 octobre 2012).
[1]Exact à la date du 5 novembre 2012. Ces données ne comprennent pas les tirs d'obus de mortier.
[2]L'Organisation royale de charité de Bahreïn est dirigée par cheikh Hamad bin Nasser al-Khalifa, le fils du souverain de Bahreïn.
[3]A ce sujet, voir notre article (en anglais) du 2 mars 2010 intitulé"The Palestine Return Centre: London-based center for anti-Israeli propaganda, affiliated with Hamas and Muslim Brotherhood, outlawed in Israel. It promotes the demand of the Palestinian refugees to return as a way of destroying Israel. Senior PRC figures send flotillas and convoys to the Gaza Strip and transfer funds to Hamas", à l'adresse http://www.terrorism-info.org.il/en/article/19097
[4]En Novembre 2005, trois attentats suicide simultanés ont été commis dans trois hôtels d'Amman. Ils ont causé la mort de 67 civils et en ont blessé environ 200. Les attaques ont été commises à quelques minutes d'intervalle. L'organisation dirigée par Abou Moussab al-Zarqaoui, une branche d'Al-Qaïda en Irak, a revendiqué la responsabilité des trois attentats suicide. A ce sujet, voir notre article du 22 février 2007 intitulé "Dans une série de trois explosions simultanées ayant visé des hôtels à Amman, 67 personnes ont été tuées et plus de 200 autres blessées (9 novembre 2005)", à l'adressehttp://www.terrorism-info.org.il/fr/article/19315